lundi 27 janvier 2014

Comment faire du vin? Tout simple! (quatrième partie)

Une fois le raisin vendangé, il reste à faire du vin... Le suivi des prochaines étapes est primordial pour apposer une signature à son produit. 

Les raisins sont mis en cuve thermorégulée dans les deux cas. Il s'agit d'une cuve avec laquelle les vignerons peuvent contrôler la température. Si celle-ci augmente beaucoup trop, ils peuvent la faire descendre et ainsi avoir un meilleur suivi sur tout le procédé de la vinification. 

Dès que la peau du raisin éclate - pour les raisins conduit en culture biologique - débute la fermentation alcoolique. Ceux-ci devront être foulés (le foulage consiste à faire éclater la peau du raisin, on peut le faire avec un bâton ou encore avec les pieds). Les sucres du raisin combiné aux levures indigènes (qui viennent du raisin même et non pas de levures commerciales achetées chez des fournisseurs) vont commencer leur travail. Les sucres sont transformés en alcool jusqu'à ce que les levures aient atteint la limite de ce qu'elles peuvent transformer. Par la suite, il restera un peu de sucre combiné à l'alcool et l'acide naturel du raisin. C'est pourquoi le vigneron doit garder cet équilibre si cher à un vin de haut niveau!

Ajoutées aux étapes de la vinification, doivent être fait aussi le pigeage. Cette étape demande de pousser les raisins qui remontent à la surface vers le fond. Ceci doit être fait régulièrement tout au long de la fermentation pour que le tout soit bien égal et surtout qu'il n'y ait pas de raisins non-fermentés. Dès que le tout est terminé, les vignerons feront passer le liquide vers des cuves - ou tonneaux - pour faire vieillir le vin avant de le faire passer en bouteilles... 

http://fr.morethanorganic.com/vinification

dimanche 26 janvier 2014

Dégustation express en plein dimanche!

Dégustation express à une SAQ près de chez nous : 

Domaine René Bouvier Marsannay Le Clos 2011 (code SAQ : 10793585)  au prix de 28.65$. Vous qui achetez des Bourgognes de temps à autre, savez que le prix est non seulement relié à la qualité mais aussi en fonction de la demande. De bonnes et de moins bonnes surprises sont souvent rattachées à certaines bouteilles en fonction de ce prix... Quand il le vaut! C'est un peu partout pareil vous me direz, et vous n'avez pas tort.

Pourtant ici, nous sommes en présence d'un vin blanc à base de chardonnay sur des notes de pomme et aussi minérales, en bouche le vin possède une belle acidité qui soutient un gras bien marqué par l'élevage et ce, apportant un très bel équilibre. En plus, la longueur en bouche - ajoutée à sa complexité - laisse présager un potentiel de garde certain. Il pourrait être facilement revisité dans cinq ans. Donc pour le prix, vous en avez plus que pour votre argent!

Je vous laisse consulter la fiche de la maison d'importation qui en brosse un portrait qui vous donnera le goût de passer au plus vite à la  succursale la plus près de votre demeure : 

http://lemaitredechai.qc.ca/img/producers/Bouvier%20-%20Marsannay%20blanc%20Le%20Clos.PDF_1272135739.pdf

Bonne dégustation!

Comment devenir vigneron, formule tout simple (Troisième partie).


Alors, une fois le tout planté, il ne reste qu'à attendre. Randall a fait un choix de clones en fonction du sol qui les abritera. Une très grande variété de clones sont sur le marché et il est d'une importance majeure de faire des études de sol pour pouvoir justement choisir le bon  cép en fonction de celui-ci. 

Quand les raisins arrivent à maturité, la récolte n'est pas bien loin. Les cépages ont donc atteint un équilibre presque parfait entre le sucre et l'acidité. Plus on attend, plus le niveau de sucre sera important. Alors un choix s'impose : si l'on veut faire un vin sec (non-sucré) il faudra attendre que le raisin devienne mur mais il faut aussi garder de l'acidité. Beaucoup de décisions devront être prises avant même que le vin soit embouteillé et la maturité est celle qui demandera un soin et une vérification constante! Tous les jours, les vignerons devront passer à travers les vignes pour s'assurer du bon déroulement de la maturité. Plusieurs instruments sont spécialement conçus à cet effet pour mesurer le taux de sucre dans les raisins. Certains vignerons, en gagnant de l'expérience, goûtent les raisins et voient comment il réagit en bouche (par le fait même mesurant si le raisin est prêt ou pas).

Les cycle de la vigne est très bien expliqué ici : http://www.opusvins.com/cycle-vigne.html

Une fois ces étapes arrivées à une fin, nos deux vignerons passeront à la cueillette. La vendange marque le millésime : Si vous cueillez en 2012 et décidez d'inclure uniquement les raisins de cette année, ce sera donc le millésime 2012. Si toutefois vous décidez de mélanger cette cueillette avec des raisins des années précédentes que vous avez conservé en cave, vous ne pourrez pas indiquer une date sur la bouteille. Ceci peut se faire partout mais vous ne pouvez pas faire partie d'une appellation. La seule exempte de cette loi : la Champagne. Les BSA (brut sans année) sont les plus populaires et il sont fait à partir de plusieurs millésimes. 

Les raisins devront donc être cueillis très rapidement pour garder cette fraîcheur dans le vin et pour ne pas que le raisin devienne trop mur et perde son acidité. Pour le pinot noir qui demeure souvent sur le fruit lors de dégustation, cette image gustative est la plus probable. C'est d'ailleurs vers cette destination que Jacques et Randall aimeraient bien se diriger!

À suivre...

jeudi 23 janvier 2014

Comment on fait du vin? Tout simplement comme suit :

Alors, nos deux vignerons ont pris possession de leurs vignobles respectifs. Il ne leur reste plus qu'à faire en sorte que dans trois ans, ils seront aptes à faire leurs première vendange... 

Une fois les clones choisis, le terrain travaillé, les ceps plantés, il faudra en effet 3 ans avant de pouvoir récolter des raisins qui soient assez murs pour produire du vin (sur un vignoble nouvellement planté). Nos deux hommes ont eu la chance d'avoir assez d'appui financier, pour un et pour l'autre de l'aide de sa famille, pour pouvoir continuer cette aventure qui demande beaucoup de temps et d'argent. Voici donc comment s'est déroulé le début de cette histoire pour ces vignerons.

Une étude du sol a permis à Randall (vigneron américain)  de découvrir que le terrain qui l'intéressait possédait un sol à haute teneur en sédiments volcaniques. Le terroir de l'Oregon convient parfaitement au Pinot Noir puisque (situé au 42ème parallèle nord) les températures fraîches donne au cépage la chance d'avoir une lente maturité. Randall choisit deux clones : le Dijon et le Pommard. Il plante la vigne à une densité de 6000 pieds par hectare. Ayant décidé de faire partie de la AVA, il devra faire entrer 85% (minimum) de ces propres raisins pour la confection de son vin. Il décide aussi de choisir la méthode biologique (organic) pour que la vigne puisse aller chercher des nutriments en profondeur sur ces sols volcaniques. De la terre  (sur une hauteur allant jusqu'à 90 centimètres) a été ajoutée lors de la création de toute pièce du vignoble de 5 hectares. Il ne reste plus qu'à ce dernier d'attendre les trois ans pour pouvoir commencer la conception de ses vins.

Jacques (vigneron français) possède lui aussi un vignoble de 5 hectares dans la région de Maranges en Bourgogne. Si il veut faire partie de l'appellation locale, il devra se plier aux exigences de ces règles assez strictes. Celles-ci exigent un minimum de 9000 pieds/hectare (Il a décidé d'en planter 10 000), et aussi un rendement maximum que le vigneron ne doit dépasser. Il a choisi cette option puisque son vignoble est déjà connu sous un autre nom : celui de son oncle qui lui lèguera" son propre vignoble. Cependant, Jacques décide de faire un changement au niveau de la culture, il veut produire du vin bio. Il devra donc continuer sous le nom de son oncle pendant une période de trois ans, jusqu'à ce qu'il puisse demander le label bio. D'ici là, il apprend les rouages du métier auprès de son oncle qui consent à lui louer cette terre par la suite...

lundi 20 janvier 2014

Comment devenir vigneron? C'est tout simple! (partie 1)

Dans ce bref exposé, je ferai le tour de ce que doit faire un nouveau propriétaire de vignoble pour pouvoir faire son vin. Il devra prendre des décisions qui feront en sorte que ces vins puissent trouver une part de marché sur un terrain déjà bien couvert de produits...

Quels sont les choix que celui-ci devra prendre pour que son vin trouve preneur?

- La méthode de culture.
- Le choix des cépages.
- Savoir si oui ou non il veut faire partie de l'appellation.
- Le marché visé.

Tous ces choix et encore bien d'autres devront être analysés. Le gagne-pain du vigneron sont à la base de ces choix.

Vous suivrez pendant une brève période deux vignerons situés en deux régions bien différentes : Les États-Unis et la France. Dans les deux cas, ceux-ci ont fait le choix de cultiver du Pinot Noir. Les vignobles sont de grandeurs presque semblables. Ce qui va faire la différence sera la méthode de culture et les règles qui régissent ces appellations.

Pour notre premier vigneron (Randall), il sera établi en Oregon. 
- Méthode de culture : Biologique
- 6000 pieds à l'hectare
- Pinot Noir 
- Il fera partie de l'AVA (American Viticultural Area)
- Il vise le marché local en vendant ses vins sur place et aussi celui de la restauration.

Notre deuxième vigneron (Jacques) sera établi en Bourgogne dans la région de Maranges.
- Méthode de culture : Biologique
- 9000 pieds à l'hectare
- Pinot Noir
- Il fera partie de l'AOC (appellation d'origine contrôlée)
- Il vise le marché à l'export et aussi local pour ses vins.

J'écrirai plus de détails sur les étapes de la vinification et les règles qui s'y rattachant.

À mercredi!

vendredi 17 janvier 2014

Nouveautés et virage - en avant tout - vers 2014!


Je vous ai déjà parlé de l'importance des verres pour le service du vin. Si vous voulez déguster le vin à sa juste valeur, le verre est doit accompagner ce choix en premier lieu.

Je n'utilise plus du tout les coupes à champagne... je me sers plutôt de verres à vin normaux! Pourquoi prendre un verre qui ne fait que montrer les bulles alors que vous pourriez en plus - en prenant un autre verre que la traditionnelle flûte - humer et déguster ce vin à sa juste valeur?

Voici donc deux articles qui pourraient vous intéresser sur le sujet : 

http://www.lapresse.ca/videos/vins/201312/10/46-1-nouvelle-annee-nouvelle-cuvee-les-vins-de-2014.php/7d49a0a38aaf473dbf32a1bdc30c3330



Aussi, une invention qui révolutionnera la façon de déguster pour ceux qui gardent plusieurs bouteilles en cave : Coravin (http://avis-vin.lefigaro.fr/magazine-vin/o110166-en-bouche) . Un système d'une rare efficacité : Vous prenez, à l'aide d'une seringue, un peu de votre vin pour voir son évolution et par le fait même, le système injecte un gaz inerte et inodore à même la bouteille pour que le vin reste le même au cours des prochaines années! 

Il faudra aussi surveiller de près les vins québécois (auxquels une aide financière du gouvernement a été octroyée) et leurs ascenssion sur notre marché local. Est ce que vous serez de ceux qui se laisseront finalement convaincre de leur réelle qualité?

Bonne découverte!

mercredi 15 janvier 2014

Quel est l'intérêt des guides du vin?

Est ce que vous consultez souvent des guides du vin pour faire vos achats? Pour ma part, je m'en servais beaucoup plus pour les accords que pour les notes attribuées au nombreux vins cités dans ceux-ci. 

Les trois principaux guides : Phaneuf (maintenant écrit par Nadia Fournier), Chartier et Aubry proposent variété de vins disponibles pour la plupart à la SAQ. Le travail est colossal et vous permet de trouver de vraies perles à la succursale la plus près de chez-vous. Ceux-ci ont changés au cours des dernières années pour viser les consommateurs sur tous les plans de l'appréciation vin. 

Nadia Fournier propose le guide le plus complet de la série avec plusieurs collaborateurs, des vins entrant dans une gamme de prix précise, des accords mets vins de haute voltige avec Véronique Rivest (deuxième meilleure sommelière au monde en 2013) et encore plein d'autres avenues qui sauront plaire à un très large auditoire.

Jean Aubry continue avec le guide des 100 meilleurs vins à moins de 25$. Il clarifie beaucoup le guide avec une mise en page plus facile à comprendre et à lire. D'autres choix vins sont aussi disponibles. François Chartier suggère 500 vins à acheter les yeux fermés! De bons rapports qualités/prix et un guide très bien fait aussi. M.Chartier à commencé à publier son guide il y a de ça 17 ans déjà. 

Les moins pour ces guides : Étant écrit pour l'année, le consommateur qui consulte celui-ci, devra se rendre à l'évidence que les vins arrivent et repartent pour une si longue période. Et pour ceux qui suggèrent des vins en IP, le résultat est encore pire étant donné le temps de vente que disposent les agences d'importation privée. 

Toutefois, pour celui qui achète ses vins au fur et à mesure au cours des semaines, certains vous proposent des ajouts à ces guides. (http://www.michelphaneufvin.com/) donne des pistes sur les nouveaux arrivages. Vous pouvez aussi consultez d'autres critiques vins qui font du très bon travail. 
http://www.fidelesdebacchus.com/Bacchus.htm
http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/
http://vinquebec.com/qualite-prix

Pour n'en citer que quelques uns!

Bonne lecture et faites moi part de vos découvertes si le coeur vous en dit!

lundi 13 janvier 2014

Il est bon ce vin avec la belle bouteille?

Il y a peu de temps encore, je passais devant un étalage et je choisissais mon vin comme suit : Soit un domaine ou soit un Château... parce que dans les deux cas, c'est bon! Spaghetti avec un Bordeaux, Poulet avec un rouge corsé? Bah oui, et ça faisait bien le travail en plus. Je ne me souviens pas avoir détesté un vin et je me souviens d'ailleurs d'un très beau souvenir gustatif, la fois ou j'avais acheté une demi-bouteille de Bordeaux pour accompagner des pâtes... c'était tellement bon!

La différence maintenant, je choisi le vin en fonction du plat que je cuisine ou me fais cuisiner. Est ce que j'ai plus de plaisir? Oui parce que je voulais bien parfaire mes connaissances sur le sujet. Il n'est pas nécessaire de connaître tous ces vins mais il existe tout de même quelques pistes pour que vous puissiez trouver le vin qui vous donnera (peut être) envie d'en savoir plus sur le sujet.

La forme de la bouteille en dit long, l'étiquette aussi. Les formes de bouteilles prennent racine dans le vignoble français majoritairement (http://www.troisfoisvin.com/blog/forme-bouteilles-vin/). La forme bordelaise, bourguignonne, alsacienne, etc. Ces bouteilles donnent au départ une image au consommateur : Voici le vin que je propose et ce qu'il devrait goûter. Bouteille bordelaise, goût corsé et souvent boisé avec beaucoup de charpente et à mettre en cave. La bourguignonne projette une image de vin racé et classique sur le pinot noir et ces arômes de cerise, framboise avec une belle longueur en bouche. Le vigneron qui propose un vin en Espagne, États-Unis ou encore en Australie aura tendance à suivre cette image de marque pour la commercialisation de ces vins.

Et pour l'étiquette? Est elle très colorée avec des images vives et très tendance ou encore semble-t-elle classique et sobre? Encore là, le vigneron qui propose un vin pour les jeunes ou les amateurs de vins qui en ont dans le coffre se dirigera beaucoup plus vers une étiquette flamboyante. Et si il ou elle désire faire un vin de facture beaucoup plus classique, la personne ira plutôt pour une étiquette qui montre une image de marque. Faites en l'expérience, faites le tour de la succursale la plus près de chez vous et vous remarquerez beaucoup plus d'étiquettes vives en milieu de succursale et bout d'îlots que vers les extrémités ou les bouteilles sont de facture plus classique.

Vous saurez maintenant vers ou vous diriger lorsque vous cherchez un vin en particulier.

Bonne découvertes!

samedi 11 janvier 2014

Les produits chimiques ajoutés au vin sont ils nécessaires?

Grande question! Ça se discute tout dépendant de la région, climat et autres facteurs qui font en sorte que vous réussirez à cueillir vos raisins à pleine maturité pour en faire un vin. 

Difficile aussi, de se prononcer sur cet aspect de la viticulture sans soulever bien des questionnements et commentaires. Ce n'est pas non plus parce que le vigneron agit sous le coup de la paresse qu'il utilise ces produits. Le travail au vignoble demeure sensiblement le même peu importe le style de culture désiré/choisi. Que ce soit donc en agriculture biologique, biodynamique ou traditionnelle, les étapes demeurent les mêmes à travers la saison. 

L'humidité excessive qui apporte des champignons ou la chaleur qui permet aux insectes d'attaquer la vigne sont des facteurs qui justifient l'ajout de produits chimiques. Un article du New York Time sur les pesticides inquiètera certainement plusieurs amateurs à ce sujet ( http://www.nytimes.com/2014/01/03/opinion/pesticides-in-french-wine.html?_r=3& ).
 Pourtant, dans la plupart des régions qui font de la culture traditionnelle, il existe aussi d'autres types de culture qui n'utilisent pas ces mêmes produits. Pour faire une comparaison juste, il faudra donc tenir compte de la taille du vignoble, du coût de la bouteille et de l'appellation. Je m'explique : Si le vignoble est très petit et permet au vigneron de s'assurer du bon déroulement de la maturation tout au long de la saison, en inspectant quotidiennement la vigne. Est ce que le terrain permet d'être mécanisable (la pente trop marquée par exemple)? Si le vignoble est un peu plus grand, ça demandera plus de personnel pour en arriver à ses fins. Il se peut alors fort bien que le coût s'en ressente une fois la mise en marché. Si la culture doit être beaucoup différente de celle du voisin, il possible que vous n'obteniez pas le droit à l'appellation tellement votre vin sort du "contexte" de ladite appellation. Ce sont donc des choix que devront faire face tous les producteurs de ce monde!

Il faut aussi se demander si il y a abus ou nécessité par l'ajout de produits? Il existe tout de même bien des produits chimique sur la plupart des fruits et légumes que nous consommons. il faut voir si la dose est juste ou exagérée. Et surtout pour ce qui en est de la mise en marché, il ne faut pas perdre de vue que tous les vins qui passent par la SAQ sont analysés individuellement au laboratoire et que ceux qui n'obtiennent pas la note de passage (produit consommable), ils n'auront pas le droit d'être mis en tablette! 

Bonne nouvelle toutefois pour nous grands buveurs devant l'éternel. La culture biologique gagne de plus en plus d'adeptes. De 2007 à 2012 en France, le nombre est passé de 2% à 8%! Ce qui pourrait bien faire boule de neige auprès de la nouvelle génération de vigneron(ne)s...

Espoir, quand tu nous tiens!