lundi 30 juin 2014

les vins du monde

Ma préférence à mOOoooiiii...

On a tous une région préférée de la planète vin. Que ce soit la France, l'Espagne, le Portugal ou le Québec, il existe quelque part un vin - ou plusieurs - qui nous fait plus vibrer que d'autres. J'avoue pour ma part avoir un faible pour ceux originaires de la France. J'ai beau vouloir connaître une autre région et avoir les meilleures intentions du monde en entrant dans une succursale de la SAQ, je reviens - plus souvent qu'autrement - avec des vins de ma région préférée...

Pourtant, il existe bel et bien des vins qui proviennent d'ailleurs qui sont tout aussi bons! 

Que diriez vous d'un changement de cap ou encore de découvrir une autre région qui saura vous en mettre plein les sens? Il faut être d'avis que la technique viticole a été améliorée et continue en ce sens dans presque toutes les régions de monde. En France, le mouvement bio, biodynamique gagne du terrain d'année en année. En Italie, les vins de régions moins connues sont de plus en plus présents sur les étalages de la SAQ. Le Portugal et l'Espagne, gagnent à être connues pour la différence de goût et la particularité des cépages indigènes mis à l'avant. Les États-Unis se concentrent à faire briller les différents terroirs en fonction de maints cépages bien connus tel le Pinot Noir et le Cabernet Sauvignon. Les Rieslings de l'Australie, les Pinot Noir de la Nouvelle-Zélande. L'Allemagne et l'Alsace qui réussissent à embouteiller le terroir comme une signature unique qu'ils sont les seuls à pouvoir produire

Je vous laisse donc avec quelques suggestions qui sauront vous mettre en appétit en cette saison estivale : 

Apéro : 

- Dr. Loosen Riesling 2013 ( code SAQ : 10685251 au prix incroyable de 16.00$!)
- Parès Baltà Calcari Xarel-Lo 2012 ( code SAQ : 11377225 au coût de 18.40$)

En entrée : 

- Bachelder Oregon Pinot Noir 2011 (Code SAQ : 12065346 au coût de 34.00$)
- Au Bon Climat Pinot Noir Santa-Barbara Californie 2011 (code SAQ : 11604192 au coût de 31.00$)
- Egon Müller Kanta Riesling 2010 ( code SAQ : 11619714  au coût de 38.00$)

Spécial barbecue/viande rouge par exellence : 

- Catena Malbec 2012 (code SAQ : 00478727 au coût de 21.95$)
- Albet i Noya Tempranillo Classic 2012 (code SAQ : 10985801 au coût de 16.70$)
- Dido la Universal Montsant 2011 (code SAQ : 11376994 au coût de 24.50$)
- Aranleon Blés Crianza (code SAQ : 10856427 au coût de 16.55$)

Servir avec une crème glacée et coupe de fruit au dessert : 

- Du Minot Crémant de Glace (code SAQ : 10530380 au coût de 25.50$)

C'est une entrée en matière pour découvrir de belles régions. Celles-ci vous feront voyager en demeurant dans le confort de votre demeure entouré de bons amis.

Bonnes découvertes!

jeudi 26 juin 2014

La Loi Évin

La loi Évin est elle si méchante que ça envers les vignerons/producteurs de vins de la France?

Il faut remonter à 1991 pour voir cette loi attaquer les secteurs du tabac et alcool. En gros, avec le tabac, ça ressemble beaucoup à ce que nous avons au Québec : interdit de fumer dans des lieux publics et restreindre l'affichage des compagnies de tabac dans des événements sportifs, spectacles, festivals, etc... Nous avons fait de même et encore plus. La publicité est interdite pour ne pas influencer les jeunes à devenir des fumeurs, ce n'est donc pas une mauvaise chose.

Pour ce qui est du domaine du vin, la loi fait des pieds et des mains pour empêcher la "prolifération" d'annonces ou publicités reliées à des domaines ou grandes maisons qui produisent du vin. Il a été récemment vu que la maison de champagne Taittinger  - qui est la marque du mondial de soccer 2014 - a du revoir une de ses publicités à cause de cette loi. 

Des chaînes internet, qui aimeraient bien parler ouvertement du vin, ont vu leurs chances de transmettre en sol français fondre comme neige au soleil. Ceci est comme promouvoir le breuvage tant apprécié des français. Alors... c'est interdit!

Manque de jugement, de discernement?

Il faut tenir compte que les deux causes principales de mortalité en France sont reliées au tabagisme ou à l'alcool. Nous ne pouvons mettre tous les oeufs dans le même panier mais il ne faut pas fermer les yeux non plus!

1- Cette loi a été faite en 1991 pour une bonne raison.
2- Les temps ont changés.

La consommation d'alcool a réduit de près de 20% depuis l'adoption de cette loi. L'intérêt du vin a fait en sorte - aussi - que la consommation a baissé. Il en est de même ici au Québec. En s'intéressant au vin, on ne boit plus, on le déguste. 

Et d'ailleurs, qui sont les plus touchés par ces mesures disciplinaires qui empêchent de faire connaître ses produits... Les grandes maisons qui possèdent des budgets publicitaires ou les petits vignerons qui n'en possèdent pas... À vous de juger.

Et puis tiens, histoire de déguster un peu en fin de semaine, je vous laisse avec quelques notes de dégustation faite depuis peu. Le Clos Château Gaillard Touraine Mesland 2011 (code SAQ : 10337918 au coût de 16.65$) possède tout ce qu'il faut et plein de fraîcheur (si agréable en cet été bien entamé). Des notes de petits fruits rouges et végétales sur un équilibre bien tendu... de quoi en acheter une caisse de suite je vous dis!

Bonnes dégustations et bonne fin de semaine!

Québec planète vins

Post Saint-Jean sur un air d'été qui me chauffe la couenne.

Au Québec, ça va comment le vin? Quoi! Vous ne saviez pas encore que nous produisions de bons vins?

Sérieusement, certaines régions commencent à faire briller les vins produits ici. Il y a certes les vins de glace qui possèdent une notoriété mondiale, mais les vins tranquilles gagnent en popularité et aussi en diversité. Des fêtes, de toute sorte, organisées par les principaux acteurs du milieu, tendent aussi à faire connaître les vins de plus en plus. Les salons, l'appui de la SAQ et de nos gouvernements, les fêtes des vendanges et autres événements que vous devriez suivre de très près, vont faire en sorte que nos vins seront bientôt une fierté nationale.

Voici quelques liens qui sauront vous tenir informé(e)s : 

http://vinsduquebec.com/

http://www.renaud-bray.com/Livres_Produit.aspx?id=1021073&def=Vins+du+Qu%C3%A9bec(Les)%2CPERREAULT%2C+JULIE%2C9782896421541

http://www.samyrabbat.com/

http://vinquebec.com/

http://www.jessicaharnois.com/

http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/

http://www.lapresse.ca/vins/

http://www.ledevoir.com/auteur/jean-aubry

http://www.michelphaneuf.com/

http://www.fidelesdebacchus.com/Activites.htm

Bref, de quoi vous occuper pour les prochaines années ou vous faire découvrir de bien belles choses d'ici! 

Je vous conseille fortement de profiter de l'offre -  qui gagne en ampleur - de nos vignerons québécois. Ces vins ont beaucoup gagné en équilibre au cours des dernières années et les nouveaux vignerons vont faire en sorte que ces vins seront de mieux en mieux au cours des prochaines années. J'en suis certain même si notre histoire viticole est encore bien jeune. Des passionnés, des gens d'affaires, des précurseurs et visionnaires, arpentent les sols québécois pour faire pousser la vigne et produire des vins avec notre propre identité... à suivre de très près!


mardi 24 juin 2014

Les vins technos!

Vous aimez le vin techno vous?

De fortes chances que la réponse soit affirmative. 

Ils sont partout! La France, Italie, États-Unis ou le Québec possèdent tous leurs vins technos. Mais c'est quoi un vin techno? Tout simplement un vin élaboré dans les meilleures conditions possibles avec l'aide d'un oenologue ou de personnes sortant tout direct de l'école avec les meilleures recettes du monde.

La recette en question?

- Une analyse des sols est faite.
- Des vignes sont achetées chez le pépiniériste en fonction de celle-ci.
- Le nombre de vignes plantées le seront en fonction de l'appellation ou du type de vin que l'on veut produire.
- Le vignoble sera traité (ou non) en fonction de ses besoins et de son emplacement.
- Les vendanges sont faites et tous les moyens sont mis en place pour faire le vin désiré.
- Des spécialistes donneront leurs conseils pour la vinification.
- Une étude de marché est de mise pour vendre les vins produits.


Vous voyez? Beaucoup d'étapes qui touchent la plupart des vins que vous retrouvez à la SAQ la plus près de chez-vous... 

Bordeaux est passée maître dans ce type de vin. Tous les moyens (l'investissement monétaire est au premier plan) sont mis en place pour briller sur le marché international. Les grands châteaux sont passés à un autre niveau pour ce qui est de s'entourer des meilleurs acteurs du monde vinicole. Un investissement donc qui peut rapporter gros, à condition d'avoir les moyens de maintenir le rythme!

Est ce que c'est positif tout ça? Et bien disons que ça permet de déguster des vins qui possèdent un meilleur équilibre et qu'il est de plus en plus difficile de se tromper en allant acheter une bouteille de vin de nos jours. Ces techniques ne profitent donc pas qu'aux producteurs mais aux consommateurs aussi!

Et le vin d'artisan? Et bien c'est celui qui est élaboré pratiquement seul - ou avec une petite équipe - et qui est fait avec une vision plutôt qu'une demande. Est ce que c'est bon? Si la vision est bonne oui... Ce ne sont pas des magiciens mais si vous trouvez un bon producteur qui propose cette "méthode" culturale, les chances sont fortes qu'il vous marque plus que le techno.

Bonnes découvertes!

vendredi 20 juin 2014

Amateur(e)s de la dive bouteille.

Une vision futuriste du vin... à un ou deux détails près.

Pour ce qui est de la France, vous pouvez vous rapporter à mon billet de mercredi passé. 

Et les autres régions dans tout ça? 

L'Espagne connaîtra un grand essor par ses vins de terroir. Des vins qui gagneront en popularité par la diversité des cépages indigènes moins connus des consommateurs hors de ce pays. Ce sera d'ailleurs le même scénario du côté du Portugal. Les amateurs le savent bien : les vins de ces régions possèdent un excellent rapport qualité/prix mais en plus, ils sont marqués par le terroir, sont uniques, s'accordent à merveille à table et pourront même gagner en densité/complexité sur d'autres régions que celles déjà connues (Comme la Rioja) pour ces qualités vinicoles.

Les États-Unis continueront de faire ce qu'ils font très bien : proposer des vins qui plaisent aux consommateurs de la planète vin, peu importe ou ils se trouvent. L'Australie fera comme eux mais à plus gros volume (il faut dire que les vignobles de cette région sont très peu partagés et que de grands investisseurs possèdent beaucoup de ceux-ci). Toutefois, ces deux régions auront de nouveaux joueurs parmi leurs rangs : des vignerons plus engagés à produire des vins bien à eux et ceci changera la donne pour nous consommateurs québécois. Des vins qui prendront la France comme exemple - pas que Bordeaux - pour produire des vins sur la fraîcheur et la subtilité. Il faut avouer que ces deux régions possèdent des terroirs de très haut niveau... Tout comme la Nouvelle-Zélande qui est précurseur en terme de montrer la finesse de leurs vins (un exemple à suivre tiens!).

Le Canada, qui est très près de ce que les États-Unis font en terme de vins, visera plus haut pour se démarquer. De grands joueurs feront leur entrée dans l'arène vinicole sous peu. Le Québec poussera encore plus les vins de glace et prendront plus de place sur le marché mondial. Les vins produits ici ont de beaux jours devant eux. Avec l'appui de nos gouvernements et de la SAQ, un pan de l'histoire vient de changer en 2013-14. Exportations de vins de glace, plus de consommation des vins locaux et reconnaissance des gens qui oeuvrent dans le milieu.

La Chine et l'Inde produiront de plus en plus leurs propres vins. Le nombre de consommateurs/amateurs ne cesse d'augmenter. Ce qui fait en sorte que le marché du vin est un réel investissement pour les  vignerons en devenir des deux régions. Il est fort à parier que le trio des plus grands producteurs de vins au monde (France, Italie et Espagne) changera de visage sous peu!

Aussi, les changements climatiques et les nouvelles technologies apporteront des nouveautés sur le marché. Des régions qui normalement ne peuvent produire la vigne se verront donner une nouvelle chance. Des endroits à forte altitude, ou les chaleurs sont normalement trop élevées et autres endroits hors du commun.

De bien beaux jours devant nous, amateur(e)s de la dive bouteille!

mercredi 18 juin 2014

Le prix des vins.

Est ce que le vin aura un autre tournant majeur en France au cours des prochaines années?

La crise du phylloxéra a changé du tout au tout la face du vin en France à partir de 1863. Des années ont été nécessaires à trouver une solution qui ravagea presqu'entièrement les vignes. Ce puceron, qui voyait son cycle de reproduction sur une période de trois ans, anéantissant les vignes par millier. De plus, la solution (remplacer les pieds de vignes et y greffer des portes-greffes) changea à tout jamais le visage du vin français.

De nos jours, c'est la flavescence dorée qui semble causer bien des maux de tête aux vignerons. De la Bourgogne à la Champagne, aucune solution n'a été trouvée jusqu'à maintenant. Il existe bien sur des traitements qui font en sorte que le problème ne progresse pas... mais il n'est pas encore enrayé! Des traitements qui consistent à pulvériser à grands coups d'insecticides et autres produits dommageables pour les futures générations qui prendront la relève... Et que dire de ces deux régions qui parviendront, dans un avenir certain, d'obtenir le statut de "site exceptionnel" de la part de l'UNESCO? Une balise supplémentaire pour les générations futures...

Des températures qui permettent à certains propriétaires -situés plus au nord - d'avoir de meilleurs rendements et surtout de meilleures conditions climatiques aux vignobles. Pourtant plus au sud - et même ailleurs - des averses abondantes, de la grêle, et tout ce qui faut pour gâcher la maturité du raisin donne des cheveux gris à bien des vignerons. Surtout si celui-ci vit sur la corde raide et voit sa production réduite de 25 à 40% sur une année. Il devra bien aller chercher ses recettes d'une façon ou de l'autre pour ne pas mettre la clé dans la porte définitivement. Qui en profite au bout du compte réellement?

Le passage à la culture bio ou biodynamique, ajoute des coûts à la production et du fait, à la bouteille qui se trouve sur l'étalage de la SAQ la plus près de chez-vous. Bordeaux est certes le moteur économique par excellence de la France dont la façon ou le marché est régi comme à la bourse. Leur façon de faire risque peu de faire légion mais une chose est certaine, la France doit montrer un visage autre que celui qui semble faire fureur sur la planète vin : plaire au consommateur. Pour ce faire, un coût doit être payé. Ce n'est pas que le consommateur qui le paiera, mais bien les vignerons et tous les acteurs du monde vin.

Tous celles et ceux qui pensent que les vins de Bordeaux sont les seuls à avoir vu leurs prix monter de façon vertigineuse au cours des  (disons 30) dernières années... détrompez-vous! Faites le test suivant : 

1- Trouvez un vin que vous aimez bien de la région française.
2- Comparez le prix lors de votre premier achat.
3- Suivez ce prix au cours des prochains millésimes.

Si le prix n'augmente pas de façon substantielle, la vie vous sourie! Si toutefois le vigneron gagne en popularité, vos chances de voir ce vin rester au même prix, fondent comme neige au soleil! 

Morale de l'histoire? Suivez bien vers ou se dirigeront les vignerons de la région française. Si ils désirent plaire et faire dans le court terme, les prix risquent de rester les mêmes (je doute très fort de cette logique). Si ils décident de faire ce qu'ils ont toujours fait (garder une hiérarchie de leurs vignobles/appellations et niveler vers le haut), les prix de toutes les régions (incluant Bordeaux), continueront de monter progressivement au cours des prochaines années.... et dans certains cas, très rapidement!

Puisse cet article vous être profitable.

lundi 16 juin 2014

voir la vie en rose

Comme disait Oscar Wilde, "La beauté est dans les yeux de celui qui regarde"... 

Comment de fois ai-je été surpris par un vin auquel je ne m'attendais à peu et qui me prouva que j'étais au côté de la plaque! Cet été, ce fût le cas à maintes reprises, surtout sur les rosés. J'ai déjà parlé du Dupéré Barrera à quelques reprises. Entre temps, j'ai fait quelques nouvelles découvertes que je vous partage.

Cuvée Royale Tavel, Louis Roche 2013 (code SAQ : 12228395 à 21.00$) combine le meilleur du rosé et du rouge. Tout d'abord, sa couleur est magnifique, il est discret au nez et en bouche, le vin est sec et fruité et très frais. C'est superbe à boire comme tel ou accompagné de terrines. Je vous le suggère fortement!

Domaine de Souviou Bandol 2012 (code SAQ : 12200798 au coût de 24.50$). D'une couleur rose pâle, le nez est sur des notes florales et fruitées. En bouche, le vin possède une belle fraîcheur, revient avec des notes florales et se termine sur une belle amertume. Un saumon aux herbes et asperges saura lui rendre hommage!

Terre Rouge Vin Gris d'Amador Sierra Foothills 2012 (code SAQ : 11629710 au coût de 24.05$) est plus sur les notes d'élevage et c'est très intéressant. Au nez, ça sent le bonbon anglais et les fraises. Puis, en l'aérant un peu, les notes d'élevage se combinent à celles fruitées et ma foi, ça donne du bon! Si j'avais dégusté le vin à l'aveugle, je me serai dirigé vers notre Québec comme destination... on est pas si loin après tout. Il pourrait bien accompagner le jambon ou autre cochonnaille de votre goût.

Et finalement, Château La Lieue Coteaux Varois en Provence 2013 (code SAQ : 11687021 au coût de 15.95$). Possédant une acidité vive et une belle finesse, celui-ci fera bonne impression en solo ou encore sur une salade de crevettes. 

Voilà donc de quoi voir votre été en rose et bien profiter de cette période si animée. 

Remarqué au cours des derniers mois, l'arrivée de plus en plus prononcée de vins natures ou de culture bio, voire biodynamique. Si vous vous dirigez vers ce type de vin : Bravo! Si vous croyez que tout est bon : Attention! Certaines grandes maisons se redorent le blason avec des phrases telles que : Respect de la nature, de nos vignes, etc... Je ne dis pas que tout est mal, loin de là. Vous devrez faire (hé oui, encore une fois)  quelques recherches sur les propriétaires ou maisons qui produisent les vins en question pour que la qualité soit vraiment au rendez-vous. 

C'est pour moi une très bonne nouvelle et je suis pour le fait que ces vins gagnent en popularité. C'est une démarche vers la qualité de plus pour les vignerons qui se dirigent vers cette méthode culturale. Un petit conseil : si vous ouvrez une bouteille et que le nez s'ouvre sur des notes bizarres (moi ça me rappelle - quand ça arrive - la grange de mes grand-parents), passez le en carafe et le tour est joué. Pourquoi ces notes disgracieuses? Le vin manque d'air un point c'est tout... La qualité est nullement affectée par cet aspect qui peut sembler rebutant.

Bonnes dégustations!

samedi 14 juin 2014

Passion vin.

S'intéresser au vin, c'est aussi vouloir mieux comprendre le monde dans lequel on vit.

Quand vous commencez à vous intéresser au vin, un monde s'ouvre à vous : l'histoire, la géographie, les gens qui gravitent - avec leurs habitudes - autour de cette boisson offerte par la terre et le ciel. Telle la lumière réfléchie par le diamant, le prisme du vin est magnifique... il ne faut que l'étincelle!

Dans mon cas, la passion vin a frappé fort en 2009. De toutes les lectures, dégustations (thématiques, solitaire ou en groupe, précises ou désinvoltes) les bons temps surtout, m'ont fait découvrir à quel point le vin  - non pas qu'un simple breuvage - est riche et complexe. 

Je continue donc à m'y intéresser, à découvrir et à explorer sur le sujet. Ça me suivra toute ma vie... quelle chance!

Découvert cette semaine, ce projet plus qu'ambitieux d'un jeune entrepreneur qui parcourt le monde à la recherche de vignobles peu - ou moins - connus. Cette folle péripétie se poursuit sur les prochaines années et deviendra donc un outil indispensable et surtout un nouveau point de référence pour celui ou celle qui veut en apprendre davantage sur le sujet. 

Je vous invite à aller visiter la page et surtout suivre son évolution au cours des prochaines années.


http://www.wine-explorers.net/concept.html


Voici donc quelques lectures qui sauront allumer la flamme de cette passion si belle : 

- Pour débuter, Le vin pour les nuls. Cet ouvrage est écrit par des professionnels du milieu et ratisse très large. C'est un début qui vous donnera le goût d'aller plus loin. 
http://www.renaud-bray.com/Livres_Produit.aspx?id=1175297&def=Vin+pour+les+nuls+(Le)+5e+%C3%A9d.%2CCOLLECTIF%2C9782754020947

Les vins du Nouveau Monde de Jacques Orhon, un ouvrage très bien fait et documenté : 
http://www.renaud-bray.com/Recherche.aspx?langue=fr&words=les%20vins%20du%20nouveau%20monde&wbgc_iNo=0&type=1&root=0&supersection=

La France gagne à être connue et plusieurs ouvrages sont fortement conseillés, je vous suggère celle-ci que j'aime bien et qui, selon moi, est une référence : 
http://www.renaud-bray.com/Livres_Produit.aspx?id=947217&def=Grand+atlas+des+vignobles+de+France%2CFRANCE%2C+BENOIT%2C9782263046605

Jean Robert Pitte a aussi écrit de merveilleux livres qui retracent l'histoire du vin. 
http://www.amazon.fr/Jean-Robert-Pitte/e/B001IYTKLC

Hugh Johnson fait partie des grands auteurs du monde vin : 
http://www.amazon.ca/UNE-HISTOIRE-MONDIALE-DU-VIN/dp/2012367585/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1402762126&sr=8-1&keywords=hugh+johnson+histoire+du+vin

Vous voilà donc armés pour des discussions animées  et surtout prêt(e)s à en découvrir encore plus sur le vin.

Bonnes découvertes!

mercredi 11 juin 2014

Vins de soif, avec caractère!

C'est l'été, on le sait, on ouvre quoi?

Dégustation express à un comptoir de la SAQ (je me demande d'ailleurs, quand un commis me passera sa carte en m'offrant ainsi la dégustation?) : 

Domaine Sylvain Bailly Terroirs Sancerre 2013 (code SAQ : 10861808 à 23.60$). Un vin possédant une belle acidité et tout en finesse, il saura bien accompagner l'entrée de saumon fumé et fromage de chèvre aux fines herbes ou encore le ceviche de pétoncles.

Plus complexe et franchement prêt pour la suite, le Domaine de la Rectorie Argile - appellation Collioure -  2012 (code SAQ : 11860111 au coût de 33.00$) avec ses arômes de melon, de pêche, de purée de pomme verte et sa minéralité bien présente sur une bouche que l'acidité fraîche porte à merveille, trouvera son bonheur à table. Poisson grillé? Oui! Et pourquoi pas une salade de chèvre chaud pour faire une suite à votre entrée... Miam!

Qu'est ce que ça goûte du cabernet franc sur le fruit (voir billet de lundi passé de cette semaine)? Et bien moi, je lui trouve des arômes de gammay. En bouche, il a un peu plus de tenue que ce dernier mais son facteur "buvabilité" est magique! "c'est quoi, c'est quoi?"... Jetez vous sur ce qui reste du Domaine Catherine et Pierre Breton Épaulé Jeté (code SAQ : 12260037 au coût de 22.75$) pendant qu'il en reste. C'est à prix d'ami vu la qualité du vin... et c'est trop bon! On continue avec des tapas et se dirige lentement - mais surement - vers la viande qui attend son tour de passer sur le grill.

Torrevento Vigna Pedale Riserva 2009 (code SAQ : 11873704 au coût de 22.40$) pourra,  sans efforts prendre la suite, et s'en sortir la tête haute. Un vin conçu pour le barbecue et la viande (quoi demander de mieux?). Sur des arômes de fruits rouges mélangés à ceux de fruits noirs confits, des tanins expressifs et une longueur moyenne, c'est un bon choix pour sortir des sentiers battus et découvrir d'autres régions moins connues de l'Italie. Voici quelques mots suplémentaires sur le vin question : http://vinsdemilie.blogspot.ca/2013/09/torrevento-vigna-pedale-riserva-2009.html

Santé! 




lundi 9 juin 2014

Les rosés et le cabernet franc.

L'aspect variétal, de terroir et des rosés.. comme quoi le vin a plusieurs facettes!

Qu'ouïs-je, qu'entends-je? Le cabernet franc qui possède des arômes végétaux (plus connu sous le nom de poivron vert) serait en fait dû à un manque de maturité - ou pire - d'un manque de savoir faire de la part du vigneron qui le vinifie... C'est une grande tristesse de voir une brèche s'ouvrir sur un aspect que j'aime bien de cette signature variétale.

Pour faire une histoire courte sur le type de goût d'un cépage, il peut avoir majoritairement deux types de signature : 

1- Variétal : ce que le raisin lui-même possède comme signature aromatique et gustative. Par exemple, le pinot noir est sur la cerise, et le fruit. Le cabernet sauvignon, voit par sa signature des arômes de graphite revenir souvent peu importe l'endroit ou il mûrit.

2- Le terroir, ce sont les nutriments qui nourrissent la vigne et du même coup lui procurent cette signature bien particulère. Son environnement peut aussi ajouter de la complexité au vin. Par exemple, en Alsace, les vins possèdent une minéralité très particulière. En Bourgogne, plus précisément à Chablis, les vins possèdent aussi une minéralité bien à eux. Dans le sud de la France, ce sont les herbes qui poussent au environs des vignes qui donne un aspect unique aux vins.

Les deux peuvent se combiner pour donner encore plus de saveurs aux vins dont ils sont issus. 

Revenons à nos moutons. Si le cabernet franc est si reconnaissable d'entre milles, c'est bien par ses arômes de poivron (comme les vins de l'appellation Chinon) qu'il brille. Cette fraîcheur est amplifiée par ses arômes très particuliers. J'ai le souhait de pouvoir encore dans bien des années profiter de ces caractéristiques que seul ce cépage peut offrir. Les défauts du vin sont après tout aussi des signatures que les bonifient et les rendent si uniques! La viticulture est une science qui évolue comme tout les autres pans de l'agriculture en général... Il serait tout de même triste de voir ce cépage - ou plutôt sa signature -  disparaître pour faire place à un vin plus "sur le fruit" au détriment de sa fonction première : sa particularité.

Pour ce qui est des rosés, je me dois de vous faire une parenthèse sur ce vin de terrasse par excellence. Deux grands chroniqueurs ont fait de belles suggestions qui pourront agrémenter votre été encore plus! Pour ma part, je tiens à dire que le rosé de Dupéré Barrera demeure l'un de mes favoris. Le Château La Lieue Coteaux Varois en Provence 2013 (code SAQ : 11687021 au prix de 15.95$) avec son acidité bien présente et sa subtilité en bouche saura être l'un de vos fidèle ami estival. il est à noter qu'à table, il se défend aussi très bien. La cuisine estivale, souvent accompagnée de salade, composée de fruits de mer et d'ingrédients tout légers font mariage formidable!

Voici donc d'autres suggestions  : 

http://www.lapresse.ca/le-droit/week-end/vins/201406/07/01-4773788-plaisirs-roses.php

http://www.ledevoir.com/art-de-vivre/vin/410208/provence-2-lumieres-et-tonalites

Bon été!

vendredi 6 juin 2014

Les restos AVV ou encore ceux qui proposent leurs vins?

Et le vin au restaurant, on fait quoi?

Pour ce qui est de la ville de Montréal, les options sont nombreuses et tout aussi attrayantes les unes que les autres pour vous amateur(e)s de vins que vous êtes!

Non mais vous parlez d'une chance. Vous pouvez aller dans un restaurant AVV (apportez votre vin) ou encore dans un resto qui propose une carte des vins qui respecte l'ambiance et surtout la cuisine. 

Pour ce qui est des restos dans lesquels vous pouvez apporter vos quilles, c'est de la pure magie pour mettre en valeur le ou les vin(s) que vous aimeriez tant déguster en bonne compagnie. Si vous êtes féru d'accord mets/vins, vous saurez bien vous informer du menu en ligne au préalable au lieu de vous diriger vers une catastrophe... Vous voyez le topo : Le fait est de trouver la meilleure cuisine qui soit pour mettre en valeur votre vin tout frais sorti de la cave ou de la gâterie que vous vous êtes payé récemment. Si vous allez à plusieurs personnes, il serait de bonne augure de vous consulter avant de se rendre sur place. De cette façon, vous risqueriez moins de vous retrouver à 6 personnes avec quatre bouteilles de vin blanc chez Steak et Cie...

Quelques règles que vous pourriez adopter (restaurant apportez votre vin) : 

- consulter le menu (et vos amis) avant de vous rendre sur place.
- Apporter des bouteilles qui rendront hommage à la cuisine proposée. 
- Prévoir un crescendo de goût sur les bouteilles apportées (un mousseux en entrée, un vin blanc et un rouge ou encore en amplitude gustative sur une couleur?).
- Demandez à la personne qui fera le service à table de garder un certain ordre de service si vous y tenez (J'ai déjà vu une personne ouvrir les bouteilles et servir des verres jusqu'au bord... ).
- Profitez en pour vous gâter un peu plus étant donné que le vin est payé au prix normal et non avec un coefficient de vente tel que pratiqué dans les restos ou les vins font partie de l'établissement.
- Prévoyez un sac réfrigéré pour le transport de votre bouteille ou encore une ou deux alternatives si le chef a subitement décidé de changer le menu!


Quelques règles que vous pourriez adopter (restaurant ou le vin est vendu sur place) : 

- Profitez des conseils du sommelier si cette personne connaît bien les vins et les plats de l'endroit. 
- Si toutefois il n'y a pas de sommelier, il faudra alors poser un peu plus de questions.
- Les vins vendus au verre sont une excellente occasion de pouvoir profiter d'une suite  de plats au cours de la soirée.
- Tout dépendant de l'ambiance - niveau sonore et type de cuisine - vous pourrez choisir des vins en fonction de celle-ci. Par exemple, n'hésitez pas à choisir un cabernet sauvignon sur une ambiance survoltée et un pinot noir lors d'une soirée tranquille... encore faut-il que la cuisine s'y apprête!
- Si vous optez pour prendre grosso modo le même menu, il serait préférable de partager plusieurs bouteilles que plusieurs verres... moins dispendieux et plus agréable de parler du même vin.


Il existe,  dans les deux cas, des personnes oeuvrant sur place qui s'y connaissent en vins. Il m'est déjà arrivé de me rendre à un restaurant AVV et de parler au proprio qui en connaissait un lot sur le sujet. Et d'autre part, aller dans un resto ou le vin servi ne valait pas la peine de s'y attarder (sûrement - et malheureusement pour la cuisine si bonne - que celui-ci se fiait au prix plus qu'à l'accord). Alors, la meilleure arme réside dans l'information! Le guide restos Voir en est un bel exemple, vous pourrez faire une recherche sur le type de cuisine que vous aimez/préférez et ce par région et par type de restos : 
http://guiderestos.com/

Il existe aussi plein de critiques restaurants qui sauront vous guider. J'aime bien Jean-Philippe Tastet du journal Le Devoir : http://www.ledevoir.com/art-de-vivre/restaurants/408937/sainte-adele-l-endroit-et-l-envers-du-decor

Bref, on s'arrête un peu, on fait un choix et comme dirait l'autre "on joue pas notre vie!". Le but est de s'amuser et de passer du bon temps et le vin est souvent rassembleur de ces belle soirées simples et amusantes!

Bonnes dégustations!

mercredi 4 juin 2014

Les vieilles vignes, c'est quoi au juste?

Les vieilles vignes, c'est quoi?

Vous avez certainement déjà remarqué "Vieilles Vignes" sur l'étiquette d'une bouteille de vin l'un de ces quatre?

Et bien, oui elles existent, les décrire est une autre paire de manches. Puisqu'il n'existe pas de réglementations sur cette description, n'importe quel vigneron peut l'indiquer sur ces bouteilles. Il y a par contre quelques règles non-écrites qui se pratiquent dans le milieu viticole.

Normalement, les vignes sont âgées de 20 ans ou plus pour que l'on puisse indiquer ce qualificatif sur l'étiquette. Les vins issus de celles-ci seraient de meilleure qualité... Pourquoi? Parce que la vigne aurait du - au cours de son cycle de vie -  voir ses racines aller plus profondément dans le sol et aller chercher plus de nutriments, conférant au vin une meilleure structure et plus de concentration (étant donné que la vigne produit moins de raisins à ce vénérable âge). Est ce vrai? Et bien ça dépend du terroir qui a vu naître ces vignes il y a quelques décennies! Si il est de piètre qualité, le vin suivra le dénominateur commun... Autrement dit, ce n'est pas un gage de qualité. De jeunes vignes sur un magnifique terroir produira un bien meilleur vin que de vieilles vignes sur un mauvais.

Est ce que ça veut dire que c'est de la frime? Du tout! Un bon vigneron qui possède de vieilles vignes pourra faire en sorte que son vin soit à la hauteur gustative du fin connaisseur. Assurément, il n'existe pas de recette miracle. Mais à armes égales (terroir, climat, millésime et celui qui en prendra soin), le vin issu de Vieilles Vignes, aura plus de chances d'être de meilleure qualité que celui issu de jeunes vignes...

Si vous êtes curieux de goûter la différence, vous devriez faire quelques recherches et préférablement comparer deux bouteilles de la même appellation/région. Il se peut que le vin de VV soit plus dispendieux étant donné que la production est moindre. La SAQ possède un peu plus de 100 bouteilles pour que vous puissiez éxpirimenter la chose : 
http://www.saq.com/webapp/wcs/stores/servlet/SearchDisplay?storeId=20002&catalogId=50000&langId=-2&pageSize=20&beginIndex=0&searchCategory=Entete&searchTerm=vieilles+vignes


Finalement, tout dépendant de ce que le vigneron veut envoyer comme message, il se peut très bien que ce soit un ajout marketing ou encore une affirmation réelle. Il ne faut pas oublier que ces deux petits mots doivent - plutôt que de vous rassurer lors de l'achat - être un incitatif à vous poser des questions. De quelles âge sont vraiment ces vignes, le terroir sur lequel elles sont situées est-il de grande qualité, comment travaille le vigneron (si il ajoute plein de pesticides et engrais, les racines de la vigne restent en surface et de fait, ne gagnent guère en qualité au cours de leurs vies), est ce un vin issu seulement de vieilles vignes ou encore que de nouvelles vignes ont été plantées sur le même terroir (faisant ainsi une moyenne d'âge)?

Comme quoi deux petits mots peuvent vouloir dire plein de choses et peu à la fois... Le vin c'est pas compliqué mais faut tout de même s'y attarder un peu pour en profiter longtemps.

Et le livre des records Guinness dans tout ça? La plus vieille vigne du monde se retrouve en Slovénie et a plus de 400 ans! Elle produit toujours quelques bouteilles que certains chanceux ont la chance de déguster... Un détour s'impose! 

http://www.slovenia.info/fr/Perles-de-la-nature/La-Vieille-vigne.htm?naravne_znamenitosti_jame=6968&lng=5

Bonnes découvertes!








lundi 2 juin 2014

comment conserver le vin?

Enfin (ou en vain), vinrent vingt vins.

Dialogue sur la durabilité du vin, ce liquide vivant, qui ne se laisse pas meurtrir si facilement qu'on le pense.

Tout d'abord, il faut se rendre compte que le vin que vous achetez en succursale ou encore via votre agence d'importation privée,  a déjà beaucoup voyagé avant de se retrouver à votre domicile. Prenons par exemple un vin de la région du Jura en France. Il est embouteillé sur place dans le chai attenant au vignoble. Les bouteilles sont placées en caisses et ces dernières sont envoyées par transport jusqu'en bateau. Ce bateau passe par l'océan Atlantique pour enfin arriver au port de Montréal. Ensuite, les vins sont analysés aux laboratoires de la SAQ et finalement libérés si toutes les étapes ont été passées avec brio... Qu'est ce que ça veut bien pouvoir dire? Tout simplement que le vin a passé par une variété de températures différentes et a aussi été chahuté avant de pouvoir trouver sa nouvelle maison et aussi que, il est pas si fragile que ça si il est arrivé sain et sauf!

Il est idéal de conserver son vin à une température de 12 degrés Celcius, une hygrométrie assez élevée et dans un endroit sombre... Soit! Mais combien de temps pensez vous conserver ce vin que vous aimez tant? Si la réponse se situe en bas de 2 ans (à moins que vous ayez eu l'infortune d'aimer le Beaujolais nouveau comme moi), il est de constater que ces mesures ne s'appliquent pas à vous. Les règles citées plus haut, sont idéales pour ceux et celles qui conservent du vin sur une longue période et veulent que les bouteilles une fois ouvertes ne soient pas abîmées. On vise plutôt le 5 ans et plus.

Si vous avez un garde-robe ou encore mieux un sou-sol en béton, les chances que vos vins puissent vivre longtemps soient multipliées pas 2. Si comme moi, votre garde-robe fluctue côté température, vous devriez penser à d'autres alternatives.. il en existe.

- Vous pouvez louer un espace le temps de faire vieillir vos vins (que vous pouvez visiter presque quand vous voulez) : 

http://www.dansmacaveavin.com/francais/

http://www.cavestjacques.com/?lang=fr


- Si l'espace vous le permet, il est idéal de faire construire sa propre cave à vins : 

http://www.lacachedesign.com/qui_sommes_nous.html

http://vinumdesign.com/fr/amenagement-de-cave-a-vin/

https://www.auxplaisirsdebacchus.com/caves.realisations.php

- ou encore de le faire soi-même : 

http://blogues.radio-canada.ca/millesime/2012/08/16/construire-une-cave-a-vin/

Bref, ce qui est important de se poser comme question, c'est de savoir si on en a besoin ou pas? Tout dépend de votre consommation de vin et à quelle fréquence vous conservez ceux-ci. 

Il serait préférable d'avoir une cave si : 

- Vous gardez vos vins plus de cinq ans en moyenne.
- De grandes amplitudes thermiques sont fréquents et ce à chaque jour à votre domicile.
- Vous voulez conserver votre vin pour le revendre avec profit dans quelques années.
- Vous aimeriez bien que votre enfant goûte le millésime de son année de naissance pour ses 18 ans.
- Un cellier de quelques dizaine de bouteilles ne suffit plus à entreposer celles que vous possédez


Vous pouvez vous en passer si : 

- Vous ne conservez pas votre vin très longtemps (moins de deux ans).
- Votre cellier réussit à faire le travail.
- Ne pensez pas acheter de grands vins qui devraient être à leur meilleur dans plus de 5-7 ans.

Il est à noter que si vous manquez d'espace et ne pouvez pas avoir un accès au sous-sol, il existe aussi des celliers grands formats. Ils sont aussi gros que votre frigidaire classique (en taille) mais permet de garder votre vin avec température et hygrométrie parfaites.

À la votre!