mercredi 30 juillet 2014

Le millésime 2013 en Espagne.

Le millésime 2013 en Espagne.

Décidément, l'année 2013 est loin de faire l'unanimité au point de vue de la maturation de la vigne. L'année a été difficile pour plusieurs régions, mais le pays est sorti grand vainqueur de ce millésime. 

De fortes pluies et des froids intenses ont touchés la plupart des vignobles. Les vendanges ont été plus tardives mais les récoltes sont supérieures à l'an passé. De bonnes maturités, contrairement aux derniers millésimes trop secs, l'Espagne se sort donc mieux que ses voisins la France et l'Italie. 

Le soleil plus absent, les pluies plus fortes que les années précédentes, on résulté - comme par exemple à Bierzo - à des vins moins alcoolisés et plus frais. Ce phénomène est aussi présent en France dans la régions du Languedoc-Roussillon. Ce seront donc des vins qui seront prêts à être bus plus tôt et plus digestes que d'autres années. L'Espagne est une valeur assez sure pour le millésime 2013, à suivre de près donc!

Dégusté la fin de semaine passée : Combier-Fischer-Gerin Riu Priorat 2010 (code SAQ : 12134170 à 30.00$). Un nez très expressif sur des arômes de groseille, pomme de terre fraîche, fruits rouges, chocolat blanc. En bouche, le vin possède une belle attaque et est très soutenu par une matière expressive que les tanins apportent. L'alcool est présent, tout de même une belle fraîcheur et un retour sur les fruits en fin de bouche, il peut facilement être revisité dans 5 ans, voire beaucoup plus. Bref, un vin que j'ai beaucoup apprécié qui accompagnait un filet mignon sauce au vin rouge... un délice! À noter que le vin faisait partie du courrier vinicole et n'est pas disponible en succursale. Mon conseil? laissez vous une alerte pour acheter lors de la prochaine parution (espérons le!) en 2015.

Je vous laisse avec quelques vignerons/maisons qui font de l'Espagne un pays à visiter pour ses vins : 

- Albet I Noya
- Alvaro Palacios (dont le superbe Petalos de la région de Bierzo)
- Buil & Giné
- El Bonhomme
- Ijalba
- Faustino
- Pares Balta
- Aranleon
- Dido 


La plupart de ces producteurs possèdent des gammes de vins bien fournies. Vous aurez donc l'embarras du choix lorsque le temps sera venu de passer en succursale pour faire provision de ces vins espagnols. Surtout, gardez en mémoire le millésime 2013 pour cette région qui a encore beaucoup à offrir!

Bonnes découvertes!

lundi 28 juillet 2014

millésime 2013 Italie

Et le millésime 2013 en Italie, ça dit quoi?

L'italie partage les mêmes parallèles que la France et l'Espagne. Les températures et les climats peuvent donc avoir quelques ressemblances. Il est donc tout à fait probable que certaines régions aient les mêmes aspects généraux du millésime en question.

Généralement, 2013 fût une année passable pour l'Italie aussi. De fortes pluies et des froids intenses ont donné du fil à retordre aux italiens. Un millésime difficile soit, mais une année qui fait ressortir les meilleurs et les plus alertes des vignerons. Bref, à toute année difficile, année de vigneron...

Les élus de 2013 sont les Sangiovese de la Toscane et la Toscane en général. Les barrolos sont à surveiller puisque la fin de la saison à été très propice à une lente évolution du cépage clé de la région, le nebbiolo. Les super toscans sont aussi bien notés par les professionnels qui ont dégustés les vins en devenir.  Alto Adige est aussi une région qui a bénéficié de températures plus clémentes à la bonne maturation du raisin. Vous devriez donc profiter des nouveaux arrivages 2013 de Alois Lageder dès qu'ils entrent en succursales.

Parlant de 2013, quelques bouteilles ont fait leurs apparitions à la SAQ et je vous offre derechef des suggestions qui sauront vous faire apprécier les vins de la France et d'ailleurs sur le millésime en question : 

- Domaine Houchart Provence 2013 (code SAQ : 11686503 à 16.35$)

- Louis Tête Morgon Les Charmes 2013 (code SAQ : 00961185 à 18.95$)

- Kelleri Cantina Terlan Pinot Grigio 2013 (code SAQ : 12052351 à 23.50$)

- Château Guiraud premier cru classé 2013 (code SAQ : 12380961 à 35.00$. Vous devrez commander via courrier vinicole)

Pour ce qui est des vins de garde (comme la Toscane) vous devrez attendre un peu avant de voir ceux-ci en tablette. Les barolos, par exemple, doivent rester 3 ans en cave pour porter le nom de l'appellation. Vous serez donc en mesure de voir quelques 2010 mais plutôt des 2009 présentement. Il vous faudra être patient et l'attente en vaut la peine, ces vins sont faits pour la longue garde tout comme les vins de Bordeaux sur les grandes maisons.

Bonnes découvertes!

jeudi 24 juillet 2014

Types de cultures

Vous aimez vos vins sans trop de produits chimiques?

Et bien, d'ici peu de temps (2018), la France devra diviser par deux l'usage de ces produits phytosanitaires pour la culture de la vigne (et l'agriculture en général). Nous, amateurs de vins devant l'éternel, seront gagnants sur toute la ligne de cette mesure qui prend déjà forme chez nos cousins français. Les vignerons ne s'en porteront que mieux aussi!

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ecophyto_2018

Pour l'instant - toujours en France - les vins du Languedoc Roussillon sont sur le haut du podium pour la production de vins bios. il faut dire que la région jouit d'une température idéale qui lui permet de réduire au maximum les entrants chimiques. Les températures de cette région sont mieux alignées aux exigences et au cycles végétatifs de la vigne. 

Sur d'autres régions de la planète vin, les vignerons n'ont pas tous cette chance. Les températures humides, le froid et le manque de soleil sont les ennemis jurés de la vigne. D'un autre côté, les températures très chaudes et le manque d'eau sont aussi des obstacles que les travailleurs du vin devront prendre en considération. 

Le type de culture que le propriétaire d'un vignoble choisira aboutit donc directement au efforts que celui-ci devra fournir pour que la vigne donne le meilleur d'elle même. Il existe différentes façons de travailler la vigne : 

- La culture traditionnelle (la plus utilisée), qui demande de traiter la vigne au cours des cycles que la plante poursuivra jusqu'aux vendanges. Les traitements chimiques (pesticides, fongicides, etc... ) sont utilisés pour enrayer tout risques de maladies dans le vignoble. Normalement, les traitements ont lieu à des dates précises et elle seront exécutées comme tel.

- La culture raisonnée est tant qu'à elle un moyen de traiter la vigne au besoin. Autrement dit, le vigneron devra faire plus de vérifications et observer son vignoble et il ne traitera la vigne que si elle en a réellement besoin. L'Association Terra Vitis a été mise sur pied pour encadrer le vigneron et faire en sorte que celui-ci puisse mieux respecter l'environnement dans lequel il travaille.

- La culture Bio tant qu'à elle, n'utilise aucun produit chimique. Autant dans les vignes que dans le chai (quoique aucune loi n'interdise l'usage de produits chimiques une fois les raisins récoltés). Le vigneron devra être très présent dans les vignes et travailler en harmonie avec cette dernière. De plus, la culture bio ne cesse de gagner du terrain en France et partout ailleurs!

- La culture bio-dynamique pousse encore plus loin l'exercice en intégrant les rythmes lunaires combinés aux cycles de la vigne. Et au final, en étant complètement bio. Aucun produit chimique donc, et le cycle lunaire dicte la conception complète du vin du début à la fin. Même la mise en bouteille est en fonction du cycle en question. Qui plus est, des items propres à la culture sont aussi employés pour le bon déroulement du cycle végétal de la vigne et du raisin.

Il faut noter que ces "règles" aussi précises soient elles n'empêcheront en aucun cas le vigneron d'agir autrement si les vignes sont en danger! Son gagne-pain dépend après tout de sa récolte annuelle.

Bonnes découvertes!

lundi 21 juillet 2014

Comment conserver son vin?

Informations (im)pertinentes et pro-action.

Je suis tombé sur un article fort intéressant que je vous partage qui traite de la questions suivante : Pourquoi les bouteilles de vins font 750ml? Je vous laisse voir par vous même l'information. 

http://samyrabbat.com/patrick-coulibeuf/pourquoi-les-bouteilles-de-vin-font-elles-0-75-cl-et-non-un-litre.html

J'ai déjà parlé de quelques améliorations que la SAQ pourrait apporter et qui ferait plaisir à quelques amateurs au Québec. Une de celle-ci, serait de pouvoir recevoir une alerte lorsqu'un vin devient disponible dans le réseau de notre monopole. Par exemple, si vous aimeriez être mis au courant, en recevant un courriel, que "Le Vin est une Fête" de Elian Da Ros arrive en tablette à une date determinée, vous entrez le nom du vin et créez une alerte pour celui-ci sur le site de la SAQ. Résultat, vous n'avez pas besoin de vérifier chaque semaine pour savoir si il est arrivé ou pas. Et bien, j'ai écrit à la SAQ pour demander si cette application existait (la réponse est non) et de la développer si tel n'est pas le cas. Voici la réponse : 

Faisant suite à votre courriel, veuillez noter que n'y le site SAQ.COM n'y l'application web n'offrent cette option.

Toutefois, nous prenons bonne note de votre suggestion et soyez assuré que nous l'acheminons au responsable du site.

Nous vous remercions de l'intérêt manifesté envers la SAQ.

Sincères salutations, 

Alors, à suivre!

Conseil vin : 

Si vous décidez de conserver quelques bouteilles pour dégustations futures, voici quelques règles à suivre : 

Conseil no.1 - Les bouteilles doivent rester à l'horizontale. Voici deux bonnes raisons de le faire : le liquide entrant en contact avec le bouchon empêche celui de sécher et du fait, laisser entrer de l'air dans votre précieux flacon (résultant à en faire du vinaigre). Ça permet aussi de ne pas avoir d'air entre le liquide et le bouchon qui résulte à la même finale que vous voulez éviter... l'air est l'ennemi du vin tant et aussi longtemps que vous n'avez pas ouvert la bouteille!

Conseil no.2 - Pas de grand écarts de température. Si il fait 15 degrés le matin et 25 l'après-midi, soyez certains de ne pas conserver vos vins trop longtemps. Le vin est beaucoup plus solide que l'on croit mais les variations de températures le feront vieillir plus rapidement un point c'est tout. Une température trop fraîche tant qu'à elle isolera le vin dans le temps, il prendra donc beaucoup plus de temps pour arriver à maturité.

Conseil no.3 - Une hygrométrie assez importante est nécessaire. Le bouchon qui entre avec l'air environnant à tendance à sécher vers l'extérieur. Ce qui résulte à... voir conseil no.1.

Conseil no.4 - Lumière tamisée s.v.p. Le vin n'aime pas - tout comme l'air - la lumière! Un endroit noir ou très peu éclairé lui convient à merveille. Vous voulez aussi tenir vos bouteilles loin de toute source de vibrations.

si vous êtes en appartement, procurez vous un cellier. C'est de loin la meilleure option et surtout le meilleur investissement. La température est réglable et l'hygrométrie à la hauteur de votre collection en devenir. Faites quelques recherches sur le modèle qui vous convient le plus en vous posant les question suivantes : combien de bouteilles (pensez au futur!), le temps que j'aimerai les conserver (court-moyen-long terme), l'espace que je possède etc...

Si vous posséder une maison, le sous-sol est souvent l'endroit de prédilection pour votre collection. Température assez stable, lumière rares, vous pouvez leurs trouver une garde-robe inutilisée ou encore faire votre propre cave à vins! 

les vins à bas prix.

Billet #proSAQ

Ce n'est pas étonnant que parfois notre monopole puisse m'irriter un tant soit peu. Les conseils que j'entend parfois à travers les allées, m'hérisse le poil des jambes tellement ils sont tirés par les cheveux. Mais, une chose est certaine, j'y retourne! 

La SAQ offre tout de même une incroyable offre à prix très doux. Je vais dans le sens contraire de bien d'autres critiques qui ne cessent de se plaindre de  la hausse des prix et que la gamme de vins entre 10$ et 15$ fond comme neige au soleil. C'est tout à fait vrai mais il faut voir la hausse des prix d'un autre angle... Je connais très bien le commerce de détail et je peux vous assurer que les prix baissent très rarement. Ils peuvent rester stables, mais la plupart du temps ils augmentent. Pour la SAQ, les prix montent graduellement chaque année de façon constante. Il y a aussi autre chose qui continue sa progression : la qualité de ces vins!

Il m'est rarement arrivé de remarquer tant de bons vins à prix si honnêtes. Sérieusement, les vins qui se situent dans une gamme de prix entre 15$ et 20$ sont incroyables. Certains de ceux-ci sont tout prêts pour reposer en cave... Oui, des vins de garde! Le marché étant ce qu'il est pour l'instant, les vins sont commercialisés pour être bus aussitôt. La personne qui décide de faire autrement et garder des vins pour déguster plus tard pourra très bien y trouver son compte à budget raisonnable. 

Récemment je vous parlais de quelques dégustations faites à un comptoir de la SAQ, ces vins étaient - pour la plupart - dans une gamme de prix très accessible. Par exemple, le Teliani Valley Saperavi 2011 à 17.55$, Lionel Osmin & Cie Marcillac Mansois 2012 à 16.35$. Cette semaine, j'ai eu la chance de mettre la main sur le Domaine Marcel Lapierre Raisins Gaulois 2013 à 20.05$, François Villard L'appel des Sereines 2012 à 20.80$ (superbe à ce prix soit dit en passant), le Domaine d'Alzipratu Fiumeseccu 2013 à 22.15$, bref, des vins début 20$ qui en mettent plein la vue. 

Est il possible d'augmenter certains vins et laisser d'autres au même prix pour quelques années? La réponse est oui. Le prix peut augmenter si le millésime est meilleur que le précédent, que le vigneron ait gagné en précision ou en notoriété, que le vin ait atteint un niveau de qualité supérieur aux cuvées précédentes. Le prix peut rester le même si le vin reste le même, ou il pourrait même baisser si la qualité n'est pas au rendez vous... Le système n'est pas sans failles mais réjouissez vous! Si vous tombez sur le Henri Milan, Les Baux de Provence Domaine Milan 2003 au magnifique prix de 25.80$, vous êtes gagnants sur toute la ligne puisque le millésime n'entre aucunement dans la majoration de prix.

Je termine ce billet en vous donnant quelques notes de dégustation sur le dernier Morgon de Jean Foillard (code SAQ : 11964788 à 27.30$). Le nez est discret et sur le fruit rouge. En bouche, on revient sur le fruit, une pointe minérale et de cassis sur des tanins soyeux et une longueur moyenne se terminant en finesse. Très bel équilibre mais le vin demande un peu plus de temps pour s'exprimer. Si vous en faites l'achat, je vous conseille de le laisser en cave pour une année, préférablement deux, pour bien en profiter. Ce vin est d'une finesse qui me fait - encore une fois - aimer les Morgon comme jamais.

Bonnes dégustations!

vendredi 18 juillet 2014

le millésime 2013

Le millésime 2013 sur la planète vin.

Myriade d'experts, dégustent, analysent et font le point sur le millésime précédent, des fois même avant que le vin soit mis en bouteille. Ces notes figurent sur les meilleures tables pour celui ou celle qui désire savoir quoi acheter pour boire de suite ou encore pour laisser reposer en cave. Difficile, pourtant de se prononcer si tôt. Il faut voir le vin dans un état de complétion et juger de ses points forts et les faibles aussi.

Les dégustateurs ont en leurs mains plusieurs échantillons de diverses régions. Celles-ci sont envoyées par les interprofessions qui veulent bien mettre au banc d'essai les vins d'appellations pour lesquelles ils travaillent. Alors, par exemple en France, si vous faites partie de l'un de ces groupes de dégustateurs, vous recevriez 100 bouteilles (ou échantillons) de la Bourgogne, Alsace, et toutes les autres régions de ce pays. Vous aurez à faire le tour des vignobles pour les vins qui sont à déguster en primeur. Rencontrer des gens de partout, et ce, pour la région française seulement! Il s'agit d'un travail très demandant, vous devrez être en forme physique et mentale tout au long de ces dégustations qui dureront de longues semaines... pour toute une équipe.

Voici donc ce qui ressort de ces notes pour le millésime 2013 :

En France :

- À Bordeaux, les vins blancs et liquoreux sont à privilégier. Les rouges seront à boire plus jeunes pour la plupart et vous devriez pouvoir profiter d'une baisse des prix. Il vous faudra bien vous informer avant d'acheter et ne croyez surtout pas qu'il ne s'est fait rien de bon sur tout le territoire, bien au contraire...

- En Bourgogne, les rendements ont été faibles à cause des mauvaises conditions climatiques dans la plupart de la région. La Côte de Nuits semble donner les meilleurs résultats. Chablis s'en sort plutôt bien aussi. Une hausse des prix semble inévitable pour compenser la perte dans les vignes au niveau de la production.

- La Champagne, le Sud-Ouest, la Vallée du Rhône et la Savoie sortent grands gagnants pour l'uniformité de ce millésime. Le Beaujolais tire bien son épingle du jeu pour 2013 aussi. La Vallée de la Loire a une production très hétérogène, il faudra surtout vous concentrer sur les rouges (Chinon, Anjou et Sancerre). Les Blancs de la région, comme les muscadets et Anjou sortent aussi très bien en qualité.

Encore une fois, il vous faudra faire des recherches sur les vins que vous achetez pour bien profiter des meilleurs atouts de la France viticole. Il ne faut pas voir tout en noir pour ce millésime qui a tant fait parlé. Bien au contraire, il existe de très bons vins! Si ceux-ci sont moins de garde, ils seront facilement appréciables en jeunesse. Ce qui est une très bonne chose pour ceux qui désirent boire leurs vins sans trop attendre.

La semaine prochaine, je vous donnerai quelques pistes sur les vignobles du monde en passant par l'Italie, l'Espagne et d'autres régions.

Bonnes découvertes!

trois découvertes, rien de moins!

Petites dégustations express...

Dans mon dernier billet, je parlais de l'importance de faire découvrir de nouveaux vins. Des vins qui surprennent, des vins qui font aussi voyager. La SAQ avec ses pastilles, a voulu faire découvrir des vins d'une même famille au consommateur à la recherche de nouveautés (ou encore parce que son vin préféré n'était pas disponible lors de sa visite). Maintenant, serait il justifiable de placer des vins à la portée de main de clients qui voudraient faire des achats impulsifs en attendant en ligne pour passer à la caisse?

Je crois que l'idée est bonne si elle est bien amenée. Il suffit de laisser un peu de jeu aux acheteurs, conseillers de la succursale pour les nouveaux arrivages. C'est tout simple et je m'explique : Quand les vins dégustés sont approuvés par ceux qui font les choix pour la succursale ou ils travaillent, ils peuvent en faire la promotion et les placer dans des endroits stratégiques pour favoriser les ventes. Vous me direz, "mais ces endroits sont réservés aux agences qui veulent faire la promotion de leurs propres vins (et la SAQ fait bien sur payer l'agence pour cet espace)!". Vous avez entièrement raison... Alors il faut se demander si la SAQ veut continuer sa mise en marché tel que nous la connaissons ou encore profiter de ses experts pour éduquer et faire découvrir de nouveaux produits, à suivre.

Revenons à nos moutons!

Lionel Osmin & Cie Marcillac Mansois 2012 (code SAQ : 11154558  au coût de 16.35$). Le nez est discret, des arômes de fumée, de cassis, de fruit rouge tel la fraise et des notes végétales laisse la place en bouche sur un vin qui possède une belle fraîcheur sur des tanins doux et un retour sur le cassis. La finale laisse une fine amertume et on en redemande. Un vin digeste soit, mais loin d'être sans âme! Laissez moi ce vin près des caisses et soyez assurée - chère SAQ -  que vos clients vous en remercieront du fond du coeur... 

Trop chères mes suggestions? Ha non, ne me dites pas que la qualité à un prix! Château Bouissel Classic 2011 (code SAQ : 10675888 au coût de 16.80$) fait partie d'une appellation que je connais depuis peu : Fronton. Ce vin possède au nez des arômes de fruits noirs, d'épices et de réglisse. En bouche, l'acidité est présente et les tanins veloutés, le fruit est bien présent sur une longueur moyenne. Ce vin est fort conseillé sur les tapas, grillades et devra faire partie d'une de vos soirée entre amis pas plus tard que cet été!

Le vin géorgien, vous vous en souvenez? Et bien, j'en ai dégusté un des deux : Le Teliani Valley Saperavi 2011 (code SAQ : 11607545 au coût de 17.55$) est discret au nez sur des notes de sésame, de bois et de fruit noir. En bouche, c'est un vin qui m'a fait pensé à un assemblage de pinot noir et de cabernet sauvignon. La finesse de l'un combiné à la robustesse de l'autre. Pour le prix, vous serez plus que comblé et si vous l'accompagnez - comme je l'ai fait - de porc grillé sur le barbecue, vous ne pourrez faire autrement qu'être totalement satisfait.

Voilà de quoi faire quelques belles découvertes à prix d'ami. Vous êtes maintenant en mesure d'épater la galerie pour ce qui reste de période estivale. Profitez en et n'oubliez pas de faire une pause et parler, ne serait que de l'étiquette, de ce vin qui fait partie de cette belle soirée...

Bonnes dégustations!

lundi 14 juillet 2014

Le vin du débutant.

Paresse intellectuelle ou peur de la découverte?

Tous les amateurs et connaisseurs de vins de ce monde se posent la question suivante : "Pourquoi ce vin est il le meilleur vendeur à la SAQ alors qu'il existe bien meilleur au même prix?". Est ce que le consommateur néophyte est si peu enclin à découvrir ou est ce tout simplement un "je m'en foutisme" global qui dicte ses choix lors de son passage à la succursale la plus près de chez-lui?

La vraie réponse se trouve pourtant auprès de notre cher monopole... Les recettes sont bien plus importantes que ce qui les apporte! La société des alcools du Québec veut faire des profits, point à la ligne. Qu'est ce qui vend, quel est le meilleur endroit pour placer ces produits, de ne pas en manquer? 

Les meilleurs vendeurs de 2013 : 

- Folie à Deux Ménage à trois
- Grand Sud Merlot
-  Apothic Red 
- Georges Duboeuf Brouilly 
- Masi Modello

Les 2014 devraient beaucoup ressembler à la liste précédente. Il y avait aussi Fuzion qui faisait partie du peloton de tête. Qu'on en commun ces vins? Ils sont tous produits par de grandes maisons à grande quantité. Les maisons ont alors deux options pour faire partie de l'élite des grands producteurs : posséder d'immenses vignobles ou encore faire l'achat de raisins un peu partout dans la région de production. 

Que pourrait faire la SAQ pour "briser" le cercle de l'achat spontané? Voici quelques options qui pourrait faire un changement au fil du temps : 

- Placer les meilleurs vendeurs tout au fond de la succursale, loin des caisses.
- Positionner les nouveaux arrivages et vins du magazine cellier près des caisses et en bout d'îlots et bien à la portée de main. Ceci fera en sorte que si le client fait un achat impulsif, il fera peut être une découverte ou un coup de coeur.
- Changer l'espace Cellier pour l'espace coup de coeur "conseillers". Les gens qui travaillent à la SAQ dégustent constamment du vin, il serait intéressant de savoir ce qui les a marqués au cours des derniers jours/semaines.
- Continuer de faire paraître les notes de nos critiques québécoises qui travaillent fort et ont le même palais que bien des consommateurs. J'ai souvenir d'avoir vu des notes de Claude Langlois il y a de cela quelques temps... Celles-ci semblent rares de nos jours.
- Former et mettre de l'avant un comité de dégustateurs pour noter les nouveaux arrivages et faire connaître les meilleurs (avec un top 3, 5 ou 10)  vins que ladite équipe a bien aimé/apprécié.

Finalement, il y a encore du travail sur la planche et bien des étapes à réaliser pour en arriver à un changement de notre monopole. Ce qui sera décidé au cours des prochains mois aura un impact tout aussi important sur les ventes de la SAQ que sur les habitudes de consommation des québécois. Si les vins de haute production continuent le chemin des épiceries et que les spécialités prennent plus de place en succursales, il est tout à fait possible que tout le monde y trouve son compte.

Bonnes découvertes!

Allemagne versus Argentine

Je revendique un match amical!
La coupe du monde ne laisse personne indifférent. En fin de semaine, les deux meilleures équipes s'affronteront dans une partie qui ne fera pas dans la dentelle. Survoltés les argentins? Détermines les allemands? Mais oui!

Il est de mise de profiter du corps de l'un et de la symétrie de l'autre... je parle des vins bien sur!


Voici donc quelques suggestions pour égayer votre fin de semaine, profiter d'une bonne bouffe entre amis et servir une bouteille ou deux et surtout bien profiter de cet été.


Allemagne :

Commencez par le plat de fromages, les crudités et le poisson grillé en entrée ou comme plat de fortune. Des vins bien équilibrés, ils tiennent sur un fil de fer, on ne fait qu'en redemander!

- Müller-Catoir Qba Pfalz Trocken Riesling 2012 (code SAQ : 10558462 au coût de 22.65$)

- Dr. Loosen Riesling 2013 (code SAQ : 10685251 au coût de 16.00$). Celui-ci possède du sucre résiduel qui gagne à être accompagné de cuisine épicée, essayez-le, je vous garanti un succès.


Argentine :

Ces deux vins accompagneront à merveille vos grillades et steaks sur le barbecue. Ce sont des vins qui sont très charnus, qui sauront bien tenir tête aux discussions animées et aux plats bien relevés. Placez les bouteilles 30-45 minutes au frigo juste avant le repas.

- Domaine Jean Bousquet Grande Réserve Malbec 2010 (code SAQ : 11602832 au coût de 23.60$)

- Trapiche Fût de Chêne Réserve Malbec (code SAQ : 00430611 au coût de 14.95$)

Nouvel arrivage à la SAQ (aka : faites vite!) :

- Elian Da Ros Vin est une fête 2011 (code SAQ : 11793211 au coût de 20.65$). Un vin qui possède l'équilibre de l'Allemagne et la belle folie de l'Argentine, bref... faites en provision.

En fin de semaine, choisissez votre coupe!

jeudi 10 juillet 2014

La vraie histoire du vin.

Le berceau du vin se porte mieux que jamais.


Des chercheurs ont fait la découverte que les habitants de la Géorgie ont fait du vin entre 5500 et 7000 ans A.V.J.C. ce qui fait de la région la plus vieille terre de vins au monde. Non seulement des traces, mais bien un système de vinification très évolué. Les vins étaient placés en amphores sous terre pour la fermentation et l'évolution de ceux-ci. La plupart des maisons qui élaborent des vins à cet endroit encore aujourd'hui, utilisent la même méthode (qui est d'ailleurs classée à l'UNESCO). 

Les cépages sont pour la plupart autochtones, les méthodes différentes de bien d'autres régions de la planète vin, ce qui devrait bien sur en faire un vin unique! Deux vins de la Géorgie sont disponibles à la SAQ et ont obtenus de bonnes notes sur les différents sites auprès desquels je me suis renseigné. Et le prix semble plus qu'honnête pour les produits proposés. Je me dois d'ailleurs de tester la chose et vous en reparler dans un futur très certain, ce n'est que partie remise.

Trop peu de régions offrent encore ce lien avec l'histoire viticole, cette façon ancestrale de produire le vin. J'aime penser que cette région sera emblématique pour plusieurs autres et surtout,  qu'elle inspirera bien d'autres vignerons. 
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/renaissance-du-vin-en-georgie-selon-des-methodes-ancestrales-07-07-2014-3983883.php

D'ailleurs, j'ai eu la grande chance de déguster un vin hors du commun en fin de semaine passée. Il s'agit de la cuvée "Amphore" Savagnin de Stéphane Tissot sur le millésime 2011. Le type d'amphore utilisée pour la fermentation est presque semblable à celle qui l'est en Géorgie. 

D'abord, pour tous ceux et celles qui ont déjà dégusté du savagnin, vous savez comment le cépage est expressif. Il ne s'accommode guère de plats peu relevés mais bien de cuisine hautement expressive comme la cuisine indienne ou encore la volaille cuite avec une sauce aux morilles, ce sont des accords classiques. Ici, nous sommes en présence d'un vin presque orangé, opaque qui ne laisse pas indifférent au premier coup d'oeil. Au nez, des arômes floraux, de noix, de vieux bois, d'épices tel le cardamome et des notes minérales. Tout ces arômes font en sorte qu'on a vite envie de constater comment il se comporte en bouche. C'est très complexe et unique, d'une belle longueur et surtout avec beaucoup de volume qui fait durer le plaisir sur une belle patine que l'élevage a dû lui procurer... bref, c'est unique!

Voici un vin qui m'a conquis dès qu'il fût placé en carafe, un vin vrai qui n'a pas de pareil. 

Nous avons la chance de pouvoir goûter des vins de partout à travers le monde. Des vins de haute couture tout comme des vins élaborés à la bonne franquette. J'ai tout de même espoir de voir des vins conçus pour le bonheur des amateurs. Non pas des vins pour ramasser des notes, mais des vins pour faire plaisir. Plusieurs vignerons que j'apprécie tant, font partie de la deuxième catégorie de producteurs. Ce sont des visionnaires ou encore des artistes. Une chose est certaine, ce sont des passionnés. 

lundi 7 juillet 2014

Voulez vous devenir vigneron?

Allez hop! En classe!

La discorde entre différents critiques de ce monde sur la meilleure façon de faire le vin bat son plein. Pourquoi donc et quels en sont les enjeux? Tout simplement de trouver une solution ou encore la meilleure façon de faire le vin entre le bio, la culture traditionnelle et le bio-dynamique.

Vous savez à quoi ça me fait penser? Toutes ces personnes qui ont les meilleures solutions lorsque vient le temps de la coupe Stanley et les meilleurs conseils du monde et le choix que devrait prendre l'entraîneur chef pour gagner la partie... Rien de mal dans ces propos et ça démontre qu'il y a des amateurs de vins (comme au hockey) qui ne peuvent se passer d'émettre moult conseils sur la meilleure façon de faire.

Qu'en est il dans les vignes? 

Tout d'abord, la taille du vignoble, la situation géographique, le fait de vouloir - ou non - faire partie d'une appellation, si il s'agit de continuer l'oeuvre ou le travail générationnel vont dicter plusieurs choix sur lesquels vous aurez (peu ou beaucoup) des décisions à prendre.

- la méthode de culture : ceci peut changer d'une personne à l'autre. On voit un tournant continu, en France et ailleurs, de passer de la culture traditionnelle à la culture bio.

- Le nombre de ceps plantés et la durée de vie de ceux-ci : Si vous décidez de tout arracher pour replanter, il vous faudra attendre quatre ans avant de pouvoir obtenir du vin de vos vignes. Vous pouvez le faire progressivement et arracher les vignes qui ne produisent plus. Vous avez aussi le choix de garder vos vieilles vignes et produire du vin plus structuré et dense (mais en plus petite quantité). La vieille vigne produit mieux (si elle est en très bon état et que ses racines ont puisé profondément dans le sol) et moins!

- Le climat ou l'appellation? C'est un choix de grande taille! Si vous décidez de continuer sous l'appellation que vous êtes situés géographiquement, les choix sont déjà dictés dès le départ : la taille et le nombre de ceps à l'hectare, le type de cépage, la façon de traiter les vignes et la signature que l'appellation demande. Vous ferez partie d'une association qui est déjà connue sur le marché. Si vous décidez de quitter l'appellation, vous pouvez faire ce que vous voulez! Le hic, c'est que vous devez trouver preneur pour ce vin que vous croyez meilleur que ce qui se produit dans la même région... Le travail est de grande envergure et la qualité doit être au rendez-vous.

- Si vous héritez d'un vignoble et décidez de partir à l'aventure : Vous y consacrerez votre vie et rien de moins. Aucun vigneron n'est plus choyé que l'autre mais le travail peut différer beaucoup. Si vous faites partie d'une grande maison, il se peut que votre rôle soit déterminé en fonction de l'équipe présentement en place. Vous pourrez alors devenir chef de marque, vous occuper des ventes à l'international, vous occuper des vignes et de produire le vin, être en charge du bon déroulement de toutes les étapes de la vinification... Si vous héritez d'un petit vignoble et bien... vous faites tout! Dans un cas comme dans l'autre - soit un cadre rigide ou une adaptation au gré de la demande - vous devrez être dévoué à 100%. C'est un pensez y bien et ne croyez surtout partir dans un camps de vacances!

En conclusion, nous pouvons émettre les meilleurs conseils du monde à tous ces vignerons mais une chose est certaine, il faudrait être sur place pour bien comprendre le poids des décisions et ce qu'elles peuvent affecter. Vouloir faire du vin est souvent mené par la passion seule, il faut savoir s'adapter, être observateur en tout temps, connaître le meilleur temps pour agir rapidement et aussi être prêt à mettre tout son énergie pour cette vigne qui peut aussi bien nous surprendre, ou nous demander de faire encore plus d'efforts.

vendredi 4 juillet 2014

Pas de bojo?

Coup de gueule!

Dernière édition de la Revue du Vin de France, achetée lundi dernier - numéro spécial - "Les plus beaux vins du millésime 2013" ne fait aucune mention des vins du Beaujolais... Quoi?!?

Qu'est ce qui a poussé la revue à agir de la sorte? Est ce que les notes du vin sont réservées au grandes appellations de ce monde? Bordeaux et Bourgogne en tête et la hiérarchie continue vers le bas par la suite!

Je trouve désolant que cette région, pourtant productrice de vins de table par excellence (je parle bien de vins qui vont à ravir lors de festins de ce monde), soit toujours si peu citée. Le Beaujolais, qui possède 10 crus, est ignorée sans raison apparente... Pourtant, le cépage (gammay) gagne à être étudié de plus près. La différence entre les terroirs sont marquants et les vins, à mon humble avis, sous estimés!

Voyez un peu du côté des Jean-Paul Brun, Jean Foillard, Marcel Lapierre et Dominique Piron de ce monde et découvrez le vrai visage du Beaujolais. Notez bien que d'autres vignerons sont à découvrir!

En été, on sert les Fleurie et les Saint-Amour légèrement refroidis sur les entrées, les saucissons ou on prend le temps de les déguster. On peut ensuite poursuivre sur les Morgon, les Moulin-À-Vent et les Côtes de Brouilly et encore bien d'autres.

Suggestions :

- Jean-Paul Brun Beaujolais Chardonnay 2012 (code SAQ : 00713495 à 26.50$)
- Pierre-Marie Chermette Les Griottes Beaujolais 2013 (code SAQ : 11259940 à 18.90$)
- Château Thivin Côte de Brouilly Cuvée les Griottes 2011 (code SAQ : 11305088 à 24.00$)
- Jean Foillard Morgon 2012 (code SAQ : 11964788 à 27.30$)
- Louis Tête Régnié 2012 (code SAQ : 00879932 à 17.00$)

La vraie question que je me pose : Est ce que la région préfère rester comme elle est et ne pas trop briller à l'étranger? Il se peut fort bien que les vignerons de la région soient tout à fait à l'aise de rester tel qu'ils le sont! Pour avoir parlé à quelques uns d'entre eux, il semble bien que ce soit le même travail qu'ailleurs et qu'ils soient tout aussi passionnés que ceux des autres régions... Les vins sont bien représentés au Québec et les succursales de la SAQ offrent une très belle gamme de vins du Beaujolais.

Et là, j'entend lors d'une discussion au coin de la table. "Ah oui, tu aimes le Beaujolais?". Je crois que je vais répondre la prochaine fois que oui, j'ai tendance à aimer ce qui est bon.

Bonnes découvertes!

mercredi 2 juillet 2014

de bonnes ventes à la SAQ?

On les vend ou pas ces vins?

Le 25 avril dernier (et à d'autres reprises), je vous parlais d'une nouvelle façon de faire pour que la SAQ puisse offrir une meilleure à son client : le consommateur québécois. Elle doit varier son offre en plaçant certains produits (comme les vins offerts par de grands fournisseurs et/ou produits en grande quantité) dans les épiceries et dépanneurs de notre belle province. 

Un pas semble pris en cette direction : 

http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201406/24/01-4778540-la-saq-dans-les-supermarches-probleme-de-plus-pour-les-depanneurs.php

Si les vins de consommation courante sont offerts en épiceries, ceux-ci sont beaucoup plus facile d'accès. Qu'est ce qui peut être fait aussi?

- en plaçant les GV (grands vendeurs) dans les épiceries, des vins de spécialité gagnent de l'espace en succursale de la SAQ.
- Moins d'employés sont payés au frais de l'état pour placer des bouteilles en tablettes.
- Plus d'employés sont disponibles pour le service à la clientèle et conseiller le client lors de ses achats.
- Les SAQ dépôts peuvent aussi placer des GV dans leurs succursales.
- En libérant du temps de travail, les directeurs de succursales peuvent encourager leurs employés à faire plus de formations. Tout le monde est gagnant : les conseillers et les clients.
- SAQ Express peuvent devenir les cavistes de quartier (J'insiste!!!).

Le résultat est que la SAQ gagne sur tous les pans de la filière vin et que les épiceries gagnent aussi en qualité de l'offre, super non?

Il est donc grand temps de changer la façon de faire pour la mise en marché. Il faut laisse la chance au coureur, certes! Mais la SAQ doit aussi mettre des efforts pour faire en sorte de faire les changements nécessaires à son succès futur...

Et vous les épiciers, pourquoi ne pas profiter de votre avantage de liberté (que la SAQ ne possède pas) en affichant des conseils accords mets/vins sur les vins que vous proposez? Que ce soit par pastille de goût ou de cépages, donnez des indications pour que nous puissions retrouver ce saucisson qui irait si bien avec ce vin ou encore sur un accord de saison!