vendredi 24 octobre 2014

Le bouchon, ça avance comment?

La réelle valeur de garde de votre bouteille de vin.

Et elle est bouchée comment cette bouteille? Un bouchon de liège, DIAM, de verre, à vis... Mais quoi, ça peut avoir un impact tout ça? Mais oui que diable!

Les bouchons de liège, de un, n'ont pas tous la même qualité. Vous remarquerez en ouvrant les bouteilles, une à une, qu'elles possèdent des écritures différentes (embouteillées à la propriété, au Château "X" ou aucun indicatif) et que le bouchon a une densité plus ou moins marquée. De plus, il sera plus long si le temps de garde est important (pour que l'air impacte moins le liquide) ou plus court si il ne l'est pas. 

Le DIAM est un bouchon de liège traité pour en arriver à un résultat sans failles. Bien sur, il existe des risques mais ils seront moindres que le bouchon traditionnel. Le bouchon DIAM lui est procédé et traité pour offrir une meilleure régularité au vin au fil du temps.

Le bouchon de verre, comme la capsule à vis, est surtout formulé pour les vins que vous aller consommer à court-moyen terme. L'avantage avec le bouchon de verre c'est que vous pouvez refermer la bouteille et en profiter le lendemain puisque la bouteille est presque hermétiquement refermée. Les deux formats sont tout autant appréciables lors de picnics ou d'endroits ou vous voulez ouvrir  - sans cérémonie - la bouteille en question!

Avantages et inconvénients? 

Bouchons de lièges (de bonne qualité) : 

-Micro-oxygénation qui permet au vin de vieillir selon un cycle lent et plus contrôlé.
- Façon naturelle d'obturer la bouteille. 
-Préférable pour les bouteilles que vous garderez couchées pour ainsi voir une évolution sur le moyen terme.

Inconvénients : 

- Maladies transférées au vin par le bouchon.
- Le milieu de conservation de la bouteille doit être plus contrôlé : surtout au niveau de l'hygrométrie lorsque vous désirez garder les bouteilles plus longtemps.
- Peu d'homogénéité d'un bouchon à l'autre. Si vous possédez dix bouteilles du même vin sur le même millésime, il se peut fort bien qu'ils évoluent différemment l'une de l'autre.

Le DIAM peut éviter la plupart des maladies mais, le coût étant plus élevé, ils seront plus utilisés par des producteurs qui veulent un meilleur contrôle qualité. Ceci aura donc un incidence sur le coût de production/de détail. Ce type de bouchon est plus fiable que le bouchon traditionnel de liège.

Les meilleurs côtés du bouchon de verre/à vis : 

- Le vin conserve toute sa jeunesse et sa vigueur pendant longtemps. 
- Facilité d'utilisation.
- Meilleurs pour les vins à boire jeunes.

Inconvénients : 

- Peu d'oxygénation, le vin ne bouge presque pas.
- La courbe de vieillissement peut varier trop rapidement si le vin est laissé de côté.

Un truc pour les bouteilles capsulées de bouchons à vis/de verre : passez le vin en carafe, il a besoin - enfin - d'air pour bien s'exprimer. 

Morale de l'histoire : Ne vous laissez pas décevoir pas un vin à cause de son bouchon, les deux possèdent plus de qualités que de défauts. Par dessus tout, vous pouvez boire les vins aussi jeunes que vieux peu importe la manière dont ils ont été bouchés. La qualité peut souffrir bien plus du millésime/de la main de l'homme, que de la façon dont la bouteille à été scellée. Ce qui scelle vraiment le destin de ladite bouteille... sont toutes les étapes avant la mise en capsule.

Bonnes dégustations!

jeudi 23 octobre 2014

Possibilité d'un vin (sans terroir).

La terre n'apporte rien à la vigne.

Cette affirmation n'est pas de moi mais est plutôt tirée d'une entrevue parue il y a peu de temps. On est en droit de se demander si la personne qui en fait l'allusion est à la hauteur de telle affirmation? Pour vous rassurer, il s'agit d'un vigneron très respecté. Ceci donne un peu plus de poids à l'argument en question et il parle plutôt de la qualité de la terre qui accueille les vignes.

Ce n'est pas la première fois que je lis sur le sujet. Un scientifique avait la même réflexion sur le sujet et en faisait état dans la revue Le Rouge Et Le Blanc. En fait, selon lui, la qualité du vin est presqu'uniquement reliée à la main de l'homme. Celui qui s'occupe de la vigne comme un beau jardin et procure à cette dernière tout ce dont elle a besoin pour s'épanouir pleinement. Pour ce faire, il doit bien comprendre et posséder tout le savoir qu'il faut pour en arriver à ses fins : produire le meilleur raisin qui soit. Bref, la terre qui accueille la vigne n'est qu'accessoire et peu influente sur le goût du vin au final.

Ça demande réflexion. Pour bien comprendre l'enjeu et les commentaires - différents je l'admet - cités ci-haut, il faut revenir au mot "terroir" et lire la définition quand il est en contexte avec le vin et la vigne. Le terroir est composé de l’ensemble des facteurs de l’écosystème de la vigne : sol, sous-sol, climat et topographie et complété par la main de l'homme. Alors, il ne s'agit pas d'un seul facteur mais bien de plusieurs interreliés qui en font un tout. Le terroir peut donc exister partout ou la vigne existe. 

Si la terre n'a aucune influence sur le produit final, comment se fait il  que le vin soit si intimement lié à sa terre d'accueil? Sont ce les vignerons tous semblables dans leur façon de travailler? Alors, il serait juste de croire qu'un vigneron originaire de la Bourgogne peut reproduire exactement le même vin aux États-Unis qu'il élaborait en premier lieu en France? Comment est il possible que la Bourgogne soit - encore aujourd'hui - un tel exemple de perfection pour ses pinot noir et chardonnay? 

Certes, les différents facteurs de la production du vin sont en mouvance et vont majoritairement de pair avec les nouvelles technologies. Les vins natures, biodynamiques ou encore bio font plutôt un retour à la base de la viticulture sans pour autant oublier le travail que demande la vigne. Deux écoles de pensée bien différentes qui pourtant ne font qu'une seule et même chose si elles sont employées à bon escient : faire évloluer le vin! Ces deux mêmes écoles formeront encore bien des vignerons au cours des prochaines décennies et feront en sorte que ceux qui quitteront ces bancs - ou ses vignes - pourront un jour penser par eux-mêmes. Ils sont déjà les vignerons de demain et apprendront encore lorsqu'ils seront en fonction ou propriétaires de leurs propres domaines. Entourés de toutes ces variétés de cépages et d'un écosystème nommé "terroir". Ils douteront, feront de leur mieux et surtout, s'appliqueront à changer une fois de plus le monde du vin.

À la vôtre!

lundi 20 octobre 2014

La bougie sur le vin.

Darwin en perdrait le fil!

Comme quoi le vin intéresse de plus en plus de gens à travers la planète, les compagnies prennent le pas et essaient tant bien que mal de suivre la cadence. Les nouveaux intéressés qui répondent à l'appel de cette muse qu'est le vin, veulent en savoir un lot et tout de suite... Les questions fusent de toute part et les réponses doivent arriver à l'instant même. 

Mais alors, que faire pour continuer à titiller cette fibre passionnelle qui tient à un fil - bien tendu - pour que ce soit toujours tout aussi intéressant? La technologie existe soit, mais là ne réside pas la réponse ou encore l'élément qui continuera à vouloir pousser plus loin la passion dès le départ. L'étincelle doit être aussi subite que forte pour que le futur intéressé soit poussé à vouloir poursuivre cette passion qu'est le vin. Toutefois, une fois celle-ci bien démarrée, la technologie peut apporter des réponses ou des voies qui vous animerons au plus haut point!

Le vin est simple et compliqué à la fois. Je m'explique : vous pouvez l'apprécier simplement en vous attardant seulement à table. Vous pouvez aussi en faire un passe-temps en entreposant quelques bouteilles que vous aller boire plus tard. Les clubs de dégustation vous feront connaître un peu plus celui-ci par les notes d'autres dégustateurs qui parleront de leurs impressions. Les lectures, l'apprentissage qui en découle, les cours et tout ce que vous apprendrez sur la dégustation. les types de vins, les cépages, les régions, les millésimes, le temps de vieillissement... seront à même de vous faire constater qu'il en reste un lot à apprendre sur le sujet. 

Portant, à la base vous devriez posséder quelques outils bien simples pour apprécier encore plus le divin breuvage : 

- Des bons verres. Ils vous permettront de pouvoir noter plus de subtilités et de pouvoir déguster adéquatement tout type de vin. 
- Quelques livres de base. Poussez un peu plus vos recherches de façon à apprendre ne serait-ce que la base. Un bel exemple? Le Vin c'est pas sorcier : petit précis d'oenologie illustré de Ophélie Neiman. Superbe livre, simple et efficace.
- Sites internet, blogues et ma page facebook!


Si vous désirez pousser la recherche encore plus loin et profiter (enfin!) de ce que la technologie peut vous apporter, les gadgets font légion dans le monde du vin. Des refroidisseurs, des décanteurs et carafes, des verres aux utilisations multiples, aérateurs de toute sorte et un petit dernier et non le moindre... le Nostradamus du vin (quatrains en moins)!

Je cite, la clef du vin. Ce petit bidule permettrait de mesurer le vieillissement d'un vin en trempant celle-ci quelques secondes seulement. Reste à savoir l'avis des professionnels à venir...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Clef_du_vin

Bonnes découvertes!

mercredi 15 octobre 2014

Mes meilleurs et mes pires.

Vous aimez pas? Et bien moi non plus!

Entre la haine et l'amour, il existe souvent une passion. La passion du vin s'est ouverte à moi depuis quelques années déjà. Depuis 2009 pour être plus précis, je fût frappé par cet univers en constant changement. Avant de m'y connaître assez, le vin occupait une infime partie de mon temps même si j'y prenais plaisir à l'occasion.

À force de lectures, de cours et de dégustations multiples, un portrait de plus en plus précis se dessinait devant moi et malgré tout l'amour que j'ai pour ce liquide, il existe bel et bien deux côtés à cette passion : les bons et les mauvais. Ceux que j'aime et ceux dont je me passerai définitivement! Entre les deux extrêmes, un point me turlupine quand même. C'est cette peur de décevoir lorsque je suis reçu - ou lorsque je reçois -  par des ami(e)s. C'est tout simple, ceux qui apportent une bouteille ou en offre une lors du repas ont bien peur que le vin ne soit pas à ma hauteur (ou au standard élevé de mes goûts!)... À vous j'écris ceci : je suis toujours la même personne et je suis surtout heureux de vous voir pour partager une bouteille ou deux peu importe la provenance!

Alors, passons aux confessions. Mes coups de bouteilles et mes toasts sur le milieu du vin au Québec et mes interactions dans le domaine. 

Mes toasts : 

- Les accords réussis.
- Les découvertes et surtout celles qui contredisent complètement ce que je pensais au départ ou avant d'ouvrir la bouteille en question.
- La constante amélioration de la qualité et la grande diversité de produits offerts en succursales ou par les agences d'importation privée.
- Le club de dégustation dont je suis membre qui parle du vin en toute simplicité et qui me fait devenir un meilleur dégustateur.
- Le nombre de livres qui traitent du sujet et toujours aussi intéressants.
- Les soupers qui s'étirent et qui me font chercher du regard celui ou celle qui apprécie autant que moi ce qui se trouve dans mon verre.
- Parler, écouter et vivre cette passion qui gagne de plus en plus de terrain au Québec.
- Les dégustations à l'aveugle.

Mes coups de bouteilles : 

- Les connaisseurs (ou joe connaissant) qui parlent en tort et au travers du vin et aussi les hautains qui ne font font aucun bien dans le milieu... sauf le leur. En fait, c'est surtout ce que je déteste le plus. Ces gens qui croient que les vins qu'ils aiment sont les meilleurs et que tout le reste est bon à jeter à l'évier. Mon conseil : ne les écoutez pas une seconde!
- Les préjugés sur le sujet.
- Ne pas savoir ou commencer pour influencer une personne à s'intéresser davantage au vin.
- Que le vin soit un sujet tabou quand on s'y connaît peu.


Et bien voilà, maintenant vous savez que je ne jugerai pas la qualité du vin que vous me servez à table et qu'il y ait de fortes chances que je n'en parle pas du tout. J'aime beaucoup plus apprécier le vin sans en parler en bonne compagnie et en verve lorsque la soirée est plus appropriée ou dédiée à ce digne breuvage. Chaque chose à sa place!


Bonnes découvertes!

vendredi 10 octobre 2014

Du vin pas cher!

Du vin à 3$ pour tou(te)s!

Avez-vous déjà lu un article faisant le lien entre le coût de production d'une bouteille de vin et le prix  de détail une fois ce dernier commercialisé?

C'est bien simple. Une bouteille de vin contient du raisin qui a été cueilli à parfaite maturité par des machines (ou des cueilleurs). Il est par la suite élevé pour faire du vin. Si un vignoble de 10 hectares établi un coût de 2$ la bouteille, il serait alors logique que ce vin soit de 4 ou 6 dollars sur les tablettes, logique non? Et bien la réponse est non.

Tout d'abord, les facteurs de production sont tellement différents les uns des autres qu'il serait mal avisé de mettre tout le monde dans le même panier. Et de plus, qu'est ce qui fait une différence de détail si importante entre une bouteille et une autre? Surtout si celle-ci provient du même endroit ou de la même appellation?

Prenons un exemple bien commun : 

Dans le coin rouge, un vignoble bordelais qui possède un vignoble de 10 hectares et qui ne fait que produire le vin pour le commercialiser.

Dans le coin blanc, un autre vignoble de 10 hectares - voisin du premier - qui accueille les visiteurs dans un endroit conçu à cet effet pour qu'ils puissent déguster, apprendre et acheter, qui investissent dans les lieux, dans le chai et tout ce qui touche à la qualité du vin produit, qui attendent que le vin soit vraiment prêt avant de le commercialiser, etc...

Vous remarquez tout de suite que ces deux établissements sont bien différents et que les vins issus de ces deux types de producteurs seront tout aussi différents. Maintenant, si vous préférez les vins artisanaux aux vins de longue garde (ou autre) il n'en tient qu'à vous d'accepter -ou non- le prix affiché sur la tablette. Toutefois, il serait de bonne foi de faire quelques recherches avant de comparer un vignoble à un autre que sur le prix de détail...

Est ce que le premier vin est meilleur que le deuxième? À vous de juger par vos préférences et habitudes de consommation. Pour ma part, j'aime bien les deux et je respecte le prix (peu importe combien il est élevé) si la qualité est au rendez-vous.

Je vous laisse sur un récit entendu au coin de la table : 

Des personnes se sont rendues au vignoble Inniskillin pour faire le tour de la propriété. Les installations étaient à point, les nombreuses dégustations très instructives et le coût payé en valait largement l'expérience offerte sur place. Bref, ils ont été ravis de cette visite! Des vins de glace furent achetés et autres produits faisant la promotion de leur vignoble et du vin en général. Un jour, ils partageront certainement ces mêmes vins avec des amis en leur racontant la même histoire...

À mon humble avis, cet investissement n'est pas seulement une façon pour le vignoble de faire plus de profits, c'est aussi une très belle façon de faire la promotion du vin de par le monde.

Bonnes découvertes!

mercredi 8 octobre 2014

Les vieux millésimes

Les vins sont ils comme les gens?

Jeunes, ils sont uniques et imprégnés de fougue et surtout très marqués par leur environnement. Vieux, ils ont gagnés en sagesse et affichent une nette ressemblance entre eux, peu importe la région.

Pourquoi ce raisonnement? Tout simplement parce que je participais à une dégustation avant hier et que le thème était Bordeaux. Un participant apporta un vin mystère qui ne provenait pas de la région en question. Il fut difficile pour les membres du groupe (dont certains, je précise, ont une bonne expérience en dégustation) de ne pas le confondre avec les autres vins. Pourquoi donc était-ce si difficile? Les cépages étaient bordelais, soit à base de cabernet sauvignon, cabernet franc et merlot. 

Est ce que la ressemblance s'arrête là? Et bien, il m'est arrivé à entendre des résumés de dégustation qui sont ma foi surprenants. Un Beaujolais, toujours sur un vieux millésime, qui "pinotait" au point de faire croire à l'assemblée qu'il s'agissait d'un vieux Bourgogne. Bon, la situation géographique étant tout de même ce qu'elle est, les deux régions sont quand même assez rapprochées... Une meilleure? Un vieux Bourgogne qui a été confondu avec un Bordeaux! Et celle-ci est arrivée à plus d'une reprise. 

Bref, en vieillissant les vins ont tendances à offrir quelques ressemblances qui peuvent troubler les pistes d'un dégustateur (même chevronné!). 

Le vieillissement du vin est toujours relié au temps que celui-ci met à en arriver à un point de non-retour. Il arrive ainsi à la fin de sa vie et vous aurez une dernière chance de lui parler avant qu'il ne s'éteigne. Il a passé par la jeunesse avec ses arômes sur le fruit, ceux-ci ont évolués vers le fruit mur et enfin vers le fruit confit. Pour les rouges, des arômes de champignons, de terre et végétaux sont perceptibles d'entre milles. Et aussi la phase visuelle change du tout au tout. Les couleurs vives laissent place à un rouge tuilé - voire brun - qui donne aussi un indice tant au stade de vieillissement que ce vin a subi. Ensuite, il faudra s'assurer de vérifier l'évolution du liquide en question pour ne pas qu'il fasse la culbute du mauvais côté et perde tout ce qui lui restait de vie. 

Les cépages sont d'abord un bon signe de la durabilité du produit en question. Certaines variétés de raisins sont beaucoup plus propices à produire un vin de garde que d'autres... quoique! Il vous faudra vous assurer de quelle façon le vin a été produit, de quel terroir, de quelle maison, de quelle façon il a été élevé? Parce que un vin bien élevé a plus de chance de réussite que celui qui a eu moins d'attention. 

D'ailleurs, saviez vous que les blancs très évolués affichaient aussi de nettes ressemblances visuelles au rouges du même stade? en un mot, si vous avez la chance de déguster quelques vieilles bouteilles de temps à autre, l'expérience est vraiment enrichissante et il est préférable de prendre son temps et bien retenir la leçon. Un truc pour apprécier ce vin : Buvez le - de préférence - seul pour bien cerner ce qu'il y a dans le verre. Partagez la bouteille de manière a en déguster qu'un verre ou deux et surtout voir son évolution une fois le vin servi. Vous remarquerez que l'air lui fait tout un effet. Après avoir été si longtemps sans contact direct avec l'air, le liquide vieillit à vitesse grand "V". Alors, c'est à vous d'être très attentif et de lui accorder entièrement tout votre temps pour sa dernière prestation.

Bonne dégustation!

vendredi 3 octobre 2014

les meilleurs vins québécois

Les meilleurs vins québécois, la suite.

Mon dernier billet parlait de la qualité montante des vins d'ici. Le travail n'est pas fini, bien au contraire. Nous possédons des vins qui savent bien accompagner à table et à toutes les autres occasions aussi. Les bulles semblent gagner en popularité mais manquent encore de définition (pour celles que j'ai dégusté). Pour ce qui est des bulles justement, je préfère de loin les cidres québécois aux vins mousseux. Un bon exemple serait la Cidrerie du Minot et son Crémant de Glace Tête de Cuvée 2006 (code SAQ : 10977211 au coût de 29.60$). Un magnifique produit!

Pour les vins, un énorme travail est en train de se faire. La face du vignoble québécois pourrait bien changer pour le mieux au cours des prochaines années. Le projecteur étant braqué sur la scène, les artisans du vin n'ont d'autre choix que de bien performer. D'ailleurs, les grands vainqueurs de 2014 (les meilleurs vins du Québec) seront nommés pendant la prochaine édition de la Fête Des Vins Du Québec qui aura lieu au mois de novembre prochain : 

https://www.saq.com/content/SAQ/fr/a-propos/la-saq/nouvelles/qui_seront_les_grands_vins_du_Quebec_2014.html

http://vinsduquebec.com/fetedesvins/

Je garde un très bon souvenir de mes quelques visites aux différents salons qui mettent en valeur les vins québécois. Et cette année, j'ai bien hâte de voir qui se mériteront les prix en question. Je vous invite aussi à prendre part à ses activités qui, en plus de bien montrer tout le talent des gens d'ici, gagne en popularité à chaque année. L'ambiance est magnifique, les gens accessibles et peu avares de bons conseils quand vient le temps de parler de leurs produits. J'ai déjà hâte qu'un autre pan fasse surface que la fête continue. Des associations sont à prévoir puisque, justement, les choses changent... autant dans le vignoble que par les habitudes que la nouvelle génération est en train de mettre en place. Les vins de glace demeurent les grands favoris à l'exportation. Les vins tranquilles auront sous peu une nouvelle signature qui leur donnera des ailes, c'est donc à suivre de près!

Sur une autre note, je dégustais récemment (directement mis en contexte avec le marathon de Montréal), la cuvée spéciale du Vignoble du Marathonien. En blanc, le vin s'ouvre sur des notes florales, de miel et de pomme verte. Il possède une belle fraîcheur et donne envie que l'été continue! En un mot comme en mille, c'est un excellent vin qu'il est préférable d'ouvrir en début de repas ou à l'apéro. Servir frais. Nous avons eu la chance de le déguster lors de la version 2014 de la fête des vendanges de Magog. Il n'est malheureusement pas disponible en succursale lors de l'écriture de ce billet. Gardez un oeil ouvert et le bon si vous voulez avoir la chance de le déguster un de ces jours... ou passez faire une visite sur place, ils en gardent peut être quelques bouteilles pour les visiteurs :

http://www.marathonien.qc.ca/vins.php

Bonne dégustation!