mercredi 28 janvier 2015

dégustation mercredi 28 janvier 2015

Garçon! Dégustations!

Belles dégustations faites lundi passé, même par un froid glacial, rien ne m'arrête. L'effort fût bien récompensé vu la qualité des vins présents au comptoir dégustations. Voici donc 2 blancs et 2 rouges qui vont la peine d'être mentionnés : 

En blanc : 

Domaine Simon Bize & Fils Les Champlains 2012 (code SAQ : 12376988 au coût de 35.50$) se présente un peu comme un meursault. Des notes vanillées, de beurre et minérales. Peu sur le fruit et plus sur l'élevage. Le vin possède tout de même un bel équilibre et laisse une belle empreinte en bouche. Optez pour le saumon et vous aurez une combinaison gagnante. Présentement, le vin est trop jeune pour être apprécié à sa juste valeur et manque de souplesse, de légèreté. Vous aurez avantage à le laisser en place pour une période de 3 à 5 ans avant de le revisiter, cela lui ferait grand bien, et par la suite.. à vous aussi. 

Le vin, il devrait bien goûter le raisin non? Et bien en voici un bel exemple originaire de la Grèce. D'ailleurs, il me plaisent bien les vins de la Grèce en général. Je tiens à faire valoir la belle sélection de ces vins qui ont été rendus populaires - surtout - grâce à l'agence Oenopole. Ces derniers ont eu le pif et su dépister quelques très  beaux vins qu'il me fait plaisir de déguster à répétition (Domaine Thymiopoulos, Domaine Tselepos en sont de beaux exemples). Ici, une autre agence a tout aussi bien compris la qualité des vins en ce lieu des Dieux! Domaine Sigalas Santorini 2013 (code SAQ : 11034302 au coût de 24.75$) , s'élève sur des notes citronnées, de jus de raisin (tout semblable au cépage muscat), des notes fumées et minérales. Il possède une acidité mordante qui lui donne une droiture impressionnante. Superbe! Achetez maintenant et conservez une bouteille (ou deux) juste à temps pour le barbecue et un poisson à chair blanche que vous aurez eu la bonne idée de griller sur l'appareil, un simple jet de jus de citron et de beaux moments assurés.

En rouge : 

Vous aimez les vins denses, costauds et remplis de matière sans que ceux-ci ne tombent dans la lourdeur? Vous êtes patients, curieux et friands de vins qui sortent de l'ordinaire? Et bien voici un investissement bonheur juste pour vous : Psi 2012 (code SAQ : 11940612 au coût de 43.00$). Ce vin ne fait pas dans la dentelle et à première vue, sur un rouge grenat opaque, il le laisse bien montrer. Au nez, des arômes de fruits noirs bien murs, de champignons, de chocolat. En bouche, c'est dense et des notes de pruneaux semblent se pointer le bout du nez, les tanins sont soyeux et l'acidité peu présente. À l'aveugle, j'aurai dit que le vin provenait du Portugal plutôt que de l'Espagne. Un vin riche donc, celui que vous devrez patienter avant d'ouvrir à nouveau. Un vin qui saura certainement atteindre 10 ans avant que celui-ci ne fléchisse. Un très beau vin et un placement intelligent pour la cave.

Et là, le rouge en début de repas, celui qui peut très bien être d'un blanc sans perdre trop de prestance. Domaine du Vissoux Brouilly Pierreux 2013 (code SAQ : 11305660 au coût de 25.60$) est le compagnon de table idéal. Des arômes de cassis et de cerise sont très présents au nez et laissent peu de place à d'autres notes. En bouche, l'acidité est vive, bien que les tanins soient fondus, une belle matière prend place d'emblée, une belle attaque et quelques notes végétales qui finissent sur une belle amertume. La méthode? Les raisins sont envoyés entier dans la cuve de fermentation (grappe comprise) et c'est une très belle signature de la maison. Cette façon de faire laisse au gammay toute sa place sur le fruit et de plus, donne un très beau volume en bouche.... ça explose! Comme quoi les explosions peuvent aussi être positives, le big bang du vin quoi!

Bonnes dégustations!

lundi 26 janvier 2015

dégustations express vendredi 30 janvier 2015

Dégustations express, sans filet ni artifices.

Une formule que j'apprécie bien : deux rouges et deux blancs. C'est tout simple, ça rejoint plus de monde et vous permet de découvrir quelques belles pièces. 

Est ce qu'il m'arrive de déguster des vins que je n'aime pas? Bien sur, mais je n'en parle pas. Je préfère parler de ceux que j'aime uniquement et ne crois pas que de ça apporterait quoi que ce soit que je parle en mal d'un vin quel qu'il soit. Si je connaissais personnellement le vigneron et que celui me demandait mon avis, il me ferait plaisir de lui faire une remarque constructive ou simplement parler de ce qui va bien et moins bien... d'ici là, je resterai coi sur les vins qui me semblent manquer en qualité ou qui soient complètement déséquilibrés. D'ailleurs, je suis tombé il y a quelques jours sur un zinfandel américain qui semblait trop fort en alcool. Un nez peu balancé et une bouche que le fort potentiel en chaleur détruisit tout sur son passage... Bof! Par contre, je tiens à préciser que le zinfandel en sol américain gagne fort à être connu. J'ai adoré celui de Cline Cellars. Il allie fruit et densité à un niveau de plaisance qui me démontra que ce cépage est un incontournable de la région. Cline Ancient Vines Zinfandel 2012 (code SAQ : 11089830 au coût de 22.15$) est à découvrir.

Alors, venons en au fait de ces vins.

En blanc : 

En avant tout, destination Bourgogne. Vous savez qu'ils sont capables de grands vins et aussi - malheureusement - de spéculations monstre. Certes les vignobles sont hors de prix sur certaines appellations, aucune obligation toutefois de continuer le business sans talent et sans vision! Cette région, comme bien d'autres, vous poussera à faire plus de recherches et trouver ceux qui travaillent bien sinon.. gare à votre portefeuille et bonjour la déception. Domaine Michèle et Patrice Rion Nuits St-Georges Premier Cru Les Terres Blanches 2010 (code SAQ : 12454448 au coût de 62.75$) s'ouvre sur le classissisme du chardonnay et tout ce que le cépage peut apporter de beau. Des notes de pomme, de beurre, minérales s'ouvrent subtilement au nez. En bouche, tout suit le pas dicté par le nez auquel une belle acidité et d'une longueur sur un tracé impeccable (ou implacable) s'ajoutent et perdurent... Sublime! Ouvrez votre prochaine bouteille dans 3-4 ans et voyez un peu ce qu'elle vous réserve.

Vous est il déjà arrivé de prendre un vin au hasard, une fois arrivé chez vous le déguster et souhaiter qu'il en reste en succursale pour en acheter d'autre? Château de Brézé Saumur 2013 (code SAQ : 11906051 au coût de 20.30$) est l'un de ceux-ci, croyez moi. Avant de constater la minéralité et les notes de pomme au nez, de découvrir l'équilibre parfait et sans fla fla, cette belle justesse sur la simplicité et sur ce que devrait être le leitmotiv de tous les vignerons : un vin qui possède un facteur buvabilité très important ; vous saurez que vous êtes tombés sur la perle rare. C'est un vin simple soit, mais simplement bien fait! Je vous le conseille fortement.

En rouge : 

Domaine Charvin Côtes-du-Rhône 2012 (code SAQ : 11766618 au coût de 23.95$) s'ouvre au nez sur des arômes de fruit bien mur, de réglisse, des notes de terre et en bouche le tout virevolte comme dans une folle sarabande. C'est très bien fait, les tanins sont veloutés et l'acidité fraîche semblent donner au vin ce qu'il faut en matière. C'est un Côtes-du-Rhône qui donne plus dans la justesse, la finesse que dans le caractère et le corsé. Un très beau vin de gastronomie qu'il ferait bon accompagner simplement d'un bon burger, pourquoi pas un burger d'agneau?

Pour terminer, un rouge bien sur le fruit, en délicatesse et aérien comme il se doit. Nous sommes en présence d'un vin rouge rubis clair. Au nez, des notes de cerises, très sur le fruit et un brin de végétal, il est peu complexe mais ne possède pas de défaut. En bouche, le vin est fidèle au nez, peu persistant mais tout de même bien fait. Ici, c'est le pinot noir des amateurs de vins de soif : Domaine Henri Naudin Ferrand Bourgogne Hautes-Côtes-de-Nuits 2012 ( code SAQ : 11668698 au coût de 31.00$). Même si il ne se drape pas de complexité, il est de très agréable compagnie. 

Bonnes dégustations!

quoi de neuf?

Le vin enchante, dérange, amuse, rassemble, intrigue, surprend, fait l'envie des uns et le mépris des autres... irréfutable de dire qu'il est loin de laisser de glace!

Si vous suivez - comme je le fais souvent - l'actualité du vin au travers les médias sociaux et professionnels, vous devez certainement remarquer qu'il ne passe pas une semaine sans qu'un événement hors du commun ne survienne. 

Un vol? (http://polynesie.la1ere.fr/2015/01/23/des-vins-fins-voles-en-californie-retrouves-l-autre-bout-du-pays-224139.html). Si vous avez la chance d'acheter des vins à bas prix ou que vous avez la "chance"  d'avoir un contact dans le milieu du vin qui vous propose un prix d'ami... redoublez de suite en prudence! (http://www.courrierinternational.com/article/2012/07/12/les-trop-grands-crus-du-docteur-conti). (http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/volent-millier-bouteilles-vins-fins/story/16537059)

Nos vins sont ils trop chers comparés à d'autres? Que vaut une bouteille de vin et quelle est la façon idéale de le faire? Si vous croyez l'une des nombreuses théories prouvant ceci ou cela sans en brosser un portrait complet, prenez aussi garde à tomber dans le panneau du trop facile. Notre société d'état fait cavalier seul dans sa catégorie au Canada. Inutile de rajouter que les comparaisons sont futiles et obsolètes. Alors quoi de neuf? Et bien, il se pourrait fort bien qu'après tout nous allons les recycler ces bougres de bouteilles vides! (http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/environnement/2015/01/24/001-recyclage-bouteilles-vin.shtml). Je suis d'avis qu'un projet aurait du être mis sur pieds depuis bien longtemps déjà.

Un autre salon des vins? Oui mais attention, pas n'importe lequel. Le salon du "slow wine". Vous connaissez le slow food? Et bien voici son pendant du vin. Plusieurs vins d'Italie vous seront présentés en compagnie de producteurs et en bonne compagnie tout court. Des cépages indigènes certes, mais aussi un besoin de diversité, d'un retour aux racines et aux sources... une belle expérience j'en suis certain. (http://www.slowfoodmontreal.com/2015/01/slow-wine-2015/). Afin de faire une histoire brève du mouvement slow food, il a tout simplement été crée dans le but de contrecarrer le mouvement fast food. Ça vous donne une idée de la démarche?

Pendant, qu'ailleurs sur la planète vin, que de plus en plus de gens s'intéressent et veulent goûter au fruit défendu mis en fermentation et puis embouteillé (http://www.lapresse.ca/vins/actualites/201501/22/01-4837457-le-monde-va-continuer-a-boire-de-plus-en-plus-de-vin.php), voici qu'arrive le bon vin à prix d'ami (un vrai prix d'ami et sans entourloupes cette fois-ci, je place mon nom en gage!), en format 750ml : Jean-Paul Daumen Principauté d'Orange 2012 (code SAQ : 12244547 au coût de 17.90$... soit seulement quelques dollars de plus que celui offert en dépanneur, va falloir faire un effort.) D'un bel équilibre, autant au nez qu'en bouche, sur des notes anisées, de réglisse et de cassis, des tanins souples et profond comme un grand penseur, il ne vous laisser certes pas de glace malgré le mercure qui tient son bout d'hiver. Profitez donc de la température ambiante pour faire lentement cuire un rôti de porc au four et laissez le vin prendre la relève. Et surtout, faites vite! Je suis certain que cette bouteille ne sera pas longtemps disponible en tablette. Et si jamais vous n'avez pas le temps de la boire de suite, un petit repos ne lui fera guère de tort.

Bonne chance!

lundi 19 janvier 2015

#SAQ, un clien perdu.

Ce blogue aura bientôt deux ans, et je fais de mon mieux afin d'informer et intéresser les personnes qui me suivent sur le sujet du vin en général. Des idées, coup de barres, dégustations et ce que je pense de l'industrie au travers mes préférences, ce qui va et ce qui va pas, bref ce que j'appelle "la planète vin".

Vous avez du remarquer qu'il m'importe peu de donner un bilan négatif ou frapper sur quelque sujet qu'il soit sans raison valable... Et bien voici le billet à 4$ qui en vaut largement pour son argent.

Il m'arrive de commander à l'occasion des bouteilles de vins (site de la SAQ en ligne) pour livraison à domicile. Le procédé est tout simple : je choisis des bouteilles - dans la dernière commande, j'en ai commandé 6 - et une date bien précise de livraison. Tout simple non? Alors, la journée à laquelle je dois recevoir mes bouteilles, je reste sagement à la maison en attendant la livraison. Coup de théâtre! Vers 3 heures de l'après midi, je commence à douter de la faisabilité de la chose. Je regarde sur le site de la SAQ et un lien me permet de vérifier l'état de la livraison faite par Postes Canada. Résultat? la commande a été envoyée la journée précédente même si j'ai bien spécifié la date à laquelle j'étais disponible à recevoir mes bouteilles... Je me rend à l'endroit ou les bouteilles ont été envoyées du à mon "absence", elles ne sont pas arrivées et le seront le lendemain. Puisque je ne peux m'y rendre de suite, il me faut y retourner une autre journée.

Je contacte la SAQ pour faire part de mon insatisfaction et demande un remboursement puisque j'ai payé des frais de livraison et n'ai pas reçu la commande comme prévu : rien n'y fait. Notez bien que, la même erreur s'est produite à maintes reprises lors de livraisons faites antérieurement, mon niveau de satisfaction est au plus bas et la note de passage de la SAQ est inférieure à 50% en terme de réussite. Une demande de dédommagement est faite mais le billet est fermé et la personne qui m'a contacté pour m'aviser que je ne serais pas remboursé décline de répondre à ma demande.... 

Honnêtement, il m'est impossible de passer outre le fait du manque total d'empathie de la part de l'employé et ma déception est très grande face au monopole (auquel l'employé semble se servir de bouclier) qu'est la SAQ. 

Les frais de port que j'ai payé ne sont pas grand chose dans l'univers de déceptions bien plus grandes, j'en suis conscient. L'employé a certainement fait ce qui lui était demandé mais - selon moi -  certainement pas de son mieux. Il est difficile de croire qu'une compagnie autre que celle qui détient le monopole puisse agir de la sorte et se foutre tout simplement de son client à ce point... Plein de questions -sans réponses encore - me viennent en tête avec le plan inter-succursales qui sera déployé sous peu par la SAQ (au mois de mars). Certes, ils ne pourront pas mettre la faute sur Postes Canada sur les livraisons qui seront faites puisque ce seront leurs propres employés qui seront mis en charge de livrer lesdites bouteilles. Quelles seront les modalités, les dates d'arrivée, le maintien de l'inventaire, la réservation de bouteilles et la quantité indiquée en ligne lorsqu'un client en fera la demande?

Je souhaite sincèrement que tout a été mis en place pour que le succès soit au rendez-vous et non pas que la charrue a été mise devant les boeufs! J'escompte bien profiter de cette nouvelle façon de faire pour choisir mes bouteilles et en prendre possession à la succursale la plus près de chez moi (voir l'article suivant à ce sujet : http://www.journaldemontreal.com/2015/01/09/saq-grosse-annee-dechangement). Je vous souhaite donc, très cher monopole,  un énorme succès.

Quant à vous, cher employé au service à la clientèle (SAC), je vous souhaite tout d'abord de prendre connaissance que vous travaillez au SAC au travers votre employeur (la SAQ). Je vous souhaite de comprendre ce qu'est votre rôle, de suivre quelques formations au besoin (vous allez en bénéficier, j'en suis certain) et surtout, je souhaite que vos supérieurs se rendent compte à quel point vous avez gaffé sur mon cas... non seulement pour mon petit 4$, mais surtout pour tout les futurs client(e)s auquel vous aurez la tâche de BIEN satisfaire.

Sincèrement,

Un client perdu. 

mercredi 14 janvier 2015

dégustations express mercredi 17 janvier 2015

Dégustations autour d'un comptoir.

De retour afin de partager quelques trouvailles faites au cours des derniers jours à une SAQ près de chez moi. 4 vins que je vous conseille d'acheter pour deux raisons :  Premièrement, pour sortir des sentiers battus et deuxièmement pour un BRQP (bon rapport qualité/prix). 

Pour sortir des sentiers battus : 

No.1 : Vous aimeriez que votre chardonnay s'exprime au travers d'autres notes que la pomme et le pain grillé? Et bien en voici un qui regarde cette trame aromatique de bien haut... Des notes de gomme, de fleurs, de fruit à chair blanche. Il possède une belle acidité, bien équilibré et une finale sur la poire bien mûre. Le vin en question est un agencement de chardonnay majoritairement et complété par du trebbiano. C'est certainement ce dernier qui lui donne cette signature si atypique. San Valentino Due Rubicone 2013 (code SAQ : 11579994 au coût de 18.95$).

No.2 : Un riesling allemand qui combine acidité et sucrosité comme le meilleur équilibriste qui soit. J'adore les riesling de cette trempe, je ne connais pas de meilleur producteur que ceux faits en Allemagne. Certes il faut aimer cette particularité qui se retrouve dans très peu de vins soit la bonne balance entre sucre/acidité. Quand c'est bien réussi, le résultat est magique! Ici, des arômes minéraux, floraux, de pomme, de thé. En bouche, un roulement de tambour avant que n'arrive la fanfare... Magique je vous dis! St.Urbans-Hof Riesling 2013 (code SAQ : 10687601 au coût de 20.90$). Il s'agit, comme vous aurez pu en douter, du vin que j'ai préféré dans cette série de 4.

Classique, ont connaît la musique! : 

No.3 : Un pinot gris hors France, plus précisément de Nouvelle-Zélande. Des arômes qui font penser un peu au sauvignon blanc de par ses notes minérales et végétales, auxquelles sont ajoutées des arômes de zestes d'agrumes et se terminant sur le floral.. Bref, c'est assez complexe, la bouche est bien soutenue et c'est très frais. Cette maison n'a pas besoin de présentation mais je tiens à dire ceci : une très belle constance dans ses vins et la fraîcheur est toujours au rendez-vous, bravo! Kim Crawford Pinot Gris Marlborough 2014 (code SAQ : 12270964 au coût de 20.95$)

No.4 : Entre la pomme et la poire, le minéral, l'acidité bien présente et une finale qui tient sur le fil le plus tendu qui soit... je ne pourrai m'empêcher d'accompagner ce vin de fondu au fromage : MIAM! La SAQ y va d'une toute autre suggestion et lui donne comme compagnon de table des fruits de mer surtout; Je crois bien que l'accord serait aussi très bien réussi aussi. Un vin de soif par excellence, vous savez celui que vous servez et que la bouteille, une fois à table,  descend aussi vite qu'Erik Guay sur une pente... Et bien c'est celle là : Domaine de L'Idylle Cruet Vieille Vigne d'Idylle 2013 (code SAQ : 00855171 au coût de 17.65$).

Bonnes dégustations!

lundi 12 janvier 2015

dégustations vendredi 19 janvier 2015

Dégustation bien dans mon coin.

Autres dégustations faites au même endroit, soit la SAQ la plus près de chez moi (qui possède un comptoir dégustation bien entendu!).

Une autre série de quatre et cette fois-ci déclinée en 2 rouge et 2 blanc. Puisque le retour des fêtes est synonyme de budget serré pour bien des gens, j'y vais mollo côté prix. 

En rouge : 

No.1 : Entre la cerise, le noyau, la rafle, existe le jus de raisin qui est issu directement du fruit en question... pas sorcier n'est ce pas? Pourtant, il est difficile de reproduire un équilibre qui se tient entre tous ces éléments pour bien des vignerons de ce monde. Si vous ajoutez à tout ceci un facteur buvabilité qui consiste à vous arrêter sur le verre que vous avez entre les mains derechef, et bien on a affaire à nul autre que M. Jean-Paul Brun! Ici, nous sommes en présence du cru Fleurie sur le millésime 2012 (fait bizarre, je ne vois que le 2011 sur la site de la SAQ alors que c'est bien le 2012 que j'ai dégusté lundi dernier... ) De plus, des notes animales et légèrement épicées ajoutent de la complexité sur ce vin d'excellente facture. Jean Paul Brun Terres Dorées Fleurie 2012 (code SAQ : 2184353 au coût de 27.60$ qu'il vaut largement). À (re)découvrir!

No. 2 : Complexe au nez avec des arômes de cacao, de fruits noirs, de cassis, de réglisse, un peu terreux. En bouche, c'est assez puissant, les tanins sont bien présents et la finale sur le cassis et surtout la réglisse offrent une belle continuité du nez. Un vin complexe mais aussi qui devrait accompagner une belle pièce de viande ou encore un bouilli de boeuf sauce tomate. Emilio Moro Ribera del Duero 2010 (code SAQ : 11129993 au coût de 25.95$) Un très bon prix vu la qualité/complexité du vin.

En blanc : 

No.3 : Entre le fruit de la passion, la minéralité et la fraîcheur, a été crée un vin qui a tout pour plaire. L'acidité est bien présente et le vin possède aussi un bel équilibre. Bien que ce ne soit pas un vin qui vous fera tomber en bas de votre chaise, il vaut tout de même le détour. Pourquoi? parce qu'il est rare de déguster un vin si fin à ce prix et surtout de sortir des arômes que nous retrouvons trop souvent dans la vaste sélection de vins blancs au même prix à la SAQ. Un très beau vin espagnol : Laxas, Albarino 2012 (code SAQ : 12289770 au coût de 21.15$) à base de Albarino à 100%. Il en existe peu et je vous le conseille fortement sur un ceviche de pétoncles.

No.4 : Particulier vous dites? Un nez qui fait penser que l'élevage est bien marqué (ce qui est un peu le cas), des notes de pomme, minérales, florales. En bouche, c'est le chaos (dans le bon sens du terme) entre le fruit, l'élevage (moins marqué qu'au nez et plus intégré), une belle acidité et de la salinité bien présente. Totalement hors sentier mais rien ne fait en sorte que vous serez stoppé au premier verre. C'est extra! Tokaj Oremus Mandolas 2011 (code SAQ : 10756400 au coût de 25.25$)

Bonnes dégustations!

On déguste quoi au juste?

Rendez moi mon nez!

Nul besoin de préciser que les éléments - à ce temps-ci de l'année - sont loin d'être favorables à la dégustation. Les appartements lourdement chauffés, l'air qui ne fait que circuler à l'extérieur, la sécheresse... Bref, tout ce qu'il faut pour que mon nez fonctionne anormalement. 

Comme j'aimerai pouvoir humer pleinement les arômes de ce Chianti ou encore cet autre de la Bourgogne. Rien n'y fait! Disons plutôt qu'il manque de matière ou encore que mon organe ne fonctionne pas à plein régime.

La dégustation ne peut pas se faire toujours dans les meilleures conditions. Qu'est ce qui fait en sorte que vous pouvez, une journée déguster magnifiquement et une autre médiocrement? 

Si vous désirez mettre les chances de votre côté pour une dégustation optimale, la première étape est la suivante : être en forme. Bien reposé, frais et dispo. Plus tôt vous ferez votre dégustation en journée, meilleurs seront les résultats. La raison est toute simple, vos papilles sont en plein éveil et ils ne sont pas encore saturés des mets qui suivront au cours de la journée. Il est donc préférable de déguster en matinée (vers 10-11 heures) à la suite d'un déjeuner léger et auquel vous aurez eu la bonne idée de ne pas boire de café (ce dernier est à proscrire avant la dégustation). Vous dégustez et vous crachez, élémentaire mon cher dégustateur! Si vous avancez dans la journée, il est fort à prévenir que vos papilles seront de plus en plus relâchées, vous serez donc moins alertes aux subtilités que le vin présente. 

Il existe aussi le calendrier lunaire pour placer les chances de votre côté. Psychologique ou non, il est fort à parier que nos sens ne sont pas régis uniquement par notre bon vouloir. Les éléments, l'environnement, l'endroit ou nous nous trouvons ont réellement des chances d'interagir avec le résultat final de nos dégustations. Comme disait l'autre "on est plus près de l'invisible que du visible". 
Vous pouvez en faire l'expérience entre copains (sans toutefois dévoiler si il s'agit d'une "bonne" ou "moins bonne" journée propice à la dégustation) en organisant une dégustation lors d'une journée fruit et une autre en version racine : 

http://lepasseurdevin.com/cms/pages/lune

Et à cette période, on fait quoi, on attend le retour du printemps? Ha que nenni! Essayer de faire entrer un peu d'air en votre demeure si la température le permet. Faites une bonne marche dehors, ça devrait faire entrer un peu d'oxygène dans votre système. Reposez vous, ne mangez pas trop épicé ou relevé avant l'heure de votre rendez vous. Voilà qui devrait vous permettre de profiter plus des vins qui vous seront proposés.

Bonnes dégustations!

dimanche 11 janvier 2015

nouvelle classification Beaujolaise

Que reste-t-il de nos bojos?

Vin de soif, soit. Vin qui se démocratise, s'embourgeoise ou se manifeste enfin?

La nouvelle classification, qu'aimeraient bien avoir plusieurs vignerons, mettant certaines parcelles en premier cru et d'autres en grand cru (un peu comme en Bourgogne) commence à faire de plus en plus de chemin et pourrait bien se concrétiser sous peu. Vous ne croyez pas au talent des Lapierre, Foillard, Breton et cie? Vous n'avez pas remarqué que le vignoble semble faire augmenter sans cesse la qualité de sa production comme si ils tenaient des réunions chaque soir pour en arriver au Graal du vin? Hé bien, je vais devoir vous resserrer la vis du suivi! 

Sérieusement, je suis un amateur des vins de la région depuis belle lurette et j'aime toujours lorsqu'une bonne nouvelle les touche de près ou de loin. Je crois fermement en la force de ce vignoble et n'ai aucun doute tant qu'au travail que plusieurs vignerons semblent abattre chaque année. Beaucoup de vins bio, ou sinon avec un minimum d'intrants... La recherche constante du meilleur terroir et depuis quelques années, la relève qui fait croire que tout est possible pour eux. Ce qui parait dans leurs vins c'est surtout que le travail semble se faire aussi dans la joie.

J'ai rencontré quelques vignerons au cours des dernières années et l'image de gens terre à terre et contents de faire ce qu'ils font, m'ont donné l'impression qu'ils étaient vraiment au bon endroit. Certes le travail semble difficile et les derniers millésimes ont eu leurs lots de misères et malheurs... Pourtant, ceux-ci voyaient la chose philosophiquement plutôt qu'en faisant les victimes.

Toutefois, la nouvelle classification pourrait bien leur donner une bonne tape dans le dos. Les aider à progresser (encore!) vers une reconnaissance internationale et faire du Beaujolais Nouveau une entité bien à part. 

Pendant que les prix sont encore au niveau du prix d'ami, profitez de quelques cuvées : La SAQ déborde d'offres aussi multiples qu'intéressantes. Plusieurs crus, des vins d'entrée de gamme et surtout faites l'expérience suivante : Proposez l'un de ces vin accompagné de bouchées, volaille, pâté, etc... Vous verrez tout de suite que le Beaujolais est avant un vin d'ami et un GRAND vin de table.

Bonnes découvertes!

lundi 5 janvier 2015

Bon 2015!

Déjà de retour de la période des fêtes... Toute bonne chose à une fin!

Parsemées de belle découvertes, ces vacances ont été autant reposantes que bien remplies. Nul besoin de spécifier que de très belles bouteilles ont fait partie intégrante de ces deux semaines. Le champagne - tradition oblige! - m'a encore une fois subjugué par sa présence à table ou en solo. De beaux vins donc, mais aussi de très bons plats.

Alors, voilà quelques faits saillants de cette période pleine de magie que celle des fêtes : 

Joseph Perrier Cuvée Royale Brut (code SAQ : 10653291 au coût de 76.50$) prenait par surprise sur un accord pourtant si simple, soit un sushi fait à base de truite saumonée... tout simplement magique! Je regrettais presque d'avoir débuté avec celui-ci parce qu'il serait pratiquement impossible que les 3 autres variétés eussent été à la hauteur de cette explosion en bouche. La fine bulle, l'acidité assez relevée combinée au riz et la texture grasse du poisson étaient sublimes! Un autre sushi, celui-ci à base d'anguille et d'asperge continue de me hanter mais pour d'autres raisons... j'aurais bien aimé l'accompagner d'un condrieu qui aurait - j'en suis certain - fait un lien entre terre et mer magnifique... À une prochaine?

Du caviar? J'exige la chose à chaque fin d'année. Hors de prix? Je suis en total désaccord. C'est un peu comme si un pan de la mer vous était dévoilé. La salinité, le goût du poisson frais, une minéralité et à chaque bouchée cette finesse qui laisse un long souvenir... Certes, il s'agit d'une expérience gustative unique, une que je me promet de refaire dès que la chance se présente. Je me suis procuré celui de la compagnie Northern Divine, une compagnie canadienne qui produit un caviar certifié bio (de plus, la pêche durable est aussi pratiquée) de très haute qualité. Le Domaine Aux Moines -  Savennière Roche aux Moines 2010 (code SAQ : 11669156 au coût de 38.50$) sublimait la mini-portion que nous eûmes la chance de déguster. Le rappel de la salinité, minéralité et acidité des deux comparses, valsaient en bouche comme à Vienne.

Pour ce qui est du Domaine Aux Moines, je vous conseille fortement de faire main basse sur le vin en question, surtout si vous êtes amateurs de finesse, de puissance (oui les deux peuvent se combiner et il en est l'exemple parfait)  et d'équilibre. Je garde ce dernier comme un réel coup de coeur!

Bon début d'année à vous!