jeudi 22 décembre 2016

Prendre un verre de bière mon minou.

Le temps des fêtes - et les conseils éclairés de plusieurs chroniqueurs vins - me donne le goût d'explorer d'autres avenues... Et j'ai nommé : La bière !




Qu'on se le dise, il y a et aura toujours un amateur ou deux de bonnes bières dans votre entourage. Quel vent de de fraicheur parmi tous ces amateurs de plus en plus fins connaisseurs en vins ! Je suis à la base un amateur de bières devenu un grand fana du vin alors je ne délaisse pas mes vieux amours. Je retourne de temps à autre voir ce qui se passe côté brasseurs et la roue tourne sans cesse.




Le monde des brasseurs est tellement en effervescence qu'il est difficile de suivre tout ce qui se passe. Juste au Québec, nous avons les meilleures bières qui soient. Que vous soyez du type rousse, noire, blonde, blanche, IPA et j'en passe, vous aurez la bière qu'il vous faut si vous avez la gentillesse de vous y attarder. Que ce soit à la SAQ, en épicerie ou dans certains dépanneurs spécialisés, l'offre est certainement plus grande que la demande... c'est un peu comme le marché des condos à Montréal quoi !




Deux belles découvertes qui valent le détour. La première en partage - de par son format - qui rejoint l'amateur de bière Ale et IPA. La Brooklyn Sorachi Ace qui est brassée par Carlsberg offre une bière à 7.6% d'alcool à base d'un houblon moins connu. Même si ce dernier est bien marqué, la mousse très fine et les arômes épicés - voire de gingembre - et d'agrumes donnent à cette bière une belle densité et surtout une structure très particulière : Superbe !




La deuxième et non la moindre : Oshlag, Collabo #1. Disponible dans un dépanneur spécialisé non loin de chez vous. Cette bière est tout simplement magnifique. Sa couleur d'un rouge cerise, son nez aux arômes de baies noires, de framboise de houblon et de notes herbacées. Sa vivacité en bouche et ces arômes qui défilent vitesse grand V... Magique ! Si vous voulez vous faire un cadeau ou épater la galerie, dites-vous bien que vous sonniez à la bonne adresse. De plus, ces artisans propulsent les idées comme des électrons libres. Distillation, gamme de bières inspirées de vins et certainement des projets encore plus fous à venir... Suivez les de près, devenez leurs amis et soyez parmi les premiers à dire à vos proches : "Je les connais depuis le début !" dans quelques années, lorsque cette adresse sera notée 3 étoiles parmi les élites du milieu.




Joyeux Noël et bonnes dégustations !




mardi 6 décembre 2016

Les 6 façons de travailler la vigne et le vin.

Les 6 façons de travailler à travers les millésimes et les différentes régions du monde.


Quelle est la grande différence entre les diverses façons de conduire la vigne et l'influence sur le vin ? Il n'existe pas qu'une seule recette pour produire du raisin. Certes, les étapes sont les même et dans le meilleur des cas le raisin arrive à parfaite maturité, on le cueille (vendange), on l'élève, on l'embouteille et le commercialise. Plus le raisin est sain et en bonne santé à la fin de la saison, meilleur sera le résultat une fois celui-ci transformé en jus et enfin en vin.


Méthode traditionnelle :


La vigne est traitée chimiquement en fonction des différentes périodes de la saison. Pulvérisée contre les insectes, champignons et mauvaises herbes afin de garder le raisin à l'abri de tout ce qui pourrait lui être nuisible. Ces étapes sont faites en prévision de toutes ces nuisances qui peuvent endommager la vigne et très souvent à des dates précises.


Méthode "lutte raisonnée" :


Même chose que la traditionnelle à la seule exception que les traitements sont faits en cas de besoin seulement. Donc, on traite au besoin en cas d'insectes/champignons et autres nuisances et si aucun problème n'est présent : on ne traite pas.


Bio (agrobiologique) :


La vigne peut être traitée mais de façon biologique seulement. Aucun produit de synthèse/chimique n'est accepté tout au long du processus de l'élaboration du vin.


Biodynamique :


Même procédé que bio à la seule exception que le vigneron suit les cycles lunaires et emploie différents préparas afin que sa vigne (la terre) soit en parfaite symbiose avec tous les éléments - près ou loin - qui entrent en contact avec celle-ci. Le but est d'intégrer la vigne dans un cycle universel et de la façon la plus naturelle qui soit. Cette méthode est basée sur la science de Rudolf Steiner.


Nature :


Le vigneron accompagne la vigne, l'aide à atteindre son plein potentiel en étant à "l'écoute" de celle-ci. Il utilise son environnement afin de créer le meilleur support - de façon naturelle - à sa culture. Aucun soufre n'est ajouté au vin.


S.A.I.N.S :


"Sans Aucun Intrant Ni Sulfite" est une vision encore plus rigoureuse de la version nature. Ici, très peu d'interventions et le vigneron observe et accompagne le raisin jusqu'à la maturité.


Les influences sont palpables sur les vins et le consommateur est certain d'y trouver son compte… peu importe le type de culture.








mercredi 23 novembre 2016

Difficile à louper.

Dégustation express, entre cadeaux des fêtes et liquides à se procurer.

Bourgogne générique mais pas gêné pour autant. Joseph Faiveley Bourgogne 2014 (code SAQ : 00142448, prix : 25.25$ : profitez d'un rabais de 2.00$ au moment d'écrire ses lignes) qui se la joue sur le fruit, la fraîcheur et possède tout de même une belle structure. Du beau jus et une belle signature sur le pinot noir.

En deuxième lieu, une rencontre avec le vigneron Alain Rochard du Domaine du Loup Blanc. Pour la petite histoire, Alain voulait acquérir un vignoble en France. Il est originaire de la Vallée de la Loire et demeure au Québec depuis 1990. Lorsqu'il fait ses recherches, Le Languedoc semble correspondre à plusieurs critères qui lui plaisent bien. Lors de ces visites, les voisins se posent des questions sur cet intrus et finissent par savoir qu'il est du Canada. Ils le surnomment le "Loup Blanc" (il entend ceci 25-30 fois et certains de ces voisins, croient encore qu'il ne parle qu'en anglais...) et c'est ce nom qu'Alain décide - in extremis - d'utiliser à la signature de l'achat du vignoble en question.

Sympathique monsieur qui a transformé sa passion pour le vin en business et en voulant surtout en faire beaucoup pour la communauté québécoise et du vin en général. Il met beaucoup d'efforts et de travail dans ce qu'il fait, voyage beaucoup, rencontre des gens de partout et fais encore presque tous les salons... Il y a de fortes chances que vous le croisiez d'ici peu tiens !


Alors, le vignoble du Loup Blanc, il offre quoi ? Ce sont des vins de copains, des vins qui sont faciles à boire et que l'on peut apprécier juste comme ça, pour le plaisir. C'est pourtant tout le contraire du vin qui ne dit rien. Alain a décidé de faire le bond en biodynamie depuis 2015-16. C'est par respect pour ce produit qu'il affectionne tant et des amateurs qui aiment bien ses vins.

J'ai eu la chance de déguster plusieurs cuvées qui sont vraiment extra et correspondent exactement à la direction prise par le vigneron : du jus sympa !

Vignoble du Loup Blanc La Mère Grand 2013 (code SAQ : 10528221, prix : 26.85$) Sur le fruit, les épices, côté un peu terreux et une belle fraîcheur qui pousse à se prendre un autre verre. Cette cuvée est superbe, le vin possède une belle profondeur, une âme bien à lui.

Honnêtement, vous pouvez déguster n'importe laquelle des cuvées de ce vignoble et vous ne serez point déçu si vous aimez les vins qui possèdent personnalité et humilité... La patte du Loup Blanc n'est pas très loin.

Bonnes dégustations !





vendredi 18 novembre 2016

Coup de dés.

Dégustation express et belles découvertes.
  

Des fois, tout ce qu'on veut c'est avoir un peu de plaisir et de le partager. Voici donc deux beaux vins de partage qui sortent des sentiers battus et donnent une image tout autre de leurs origines. Je ne parle pas de vins martiens mais bien de vins extraordinaires. Plus que l'ordinaire par le simple fait que ces beaux flacons vous requinqueront le moral en moins de deux !


Un blanc ? Ouais... Un Soave ? Bah oui. C'est tout léger non ? Ben non justement.... Belle couleur et le nez, ah le nez ! La brioche, la cannelle, des notes de clou de girofle, de la pomme bien mure. Ça ne tombe pas un peu dans le lourdeau ? Au contraire ! Une trame gustative qui vous apporte tout droit au royaume du plaisir. Cantina Filippi Soave Colli Scaligeri 2015 (code SAQ : 12129119, prix : 22.10$). Vous pouvez très bien le déguster en bonne compagnie juste comme ça ou encore l'accompagner d'un sauté de porc à l'asiatique.


Des formats 1 litre de qualité, ça existe ? Eh bien maintenant - et finalement - oui ! Ampeleia Unlitro 2015 (code SAQ : 12767532, prix : 24.75$). Assemblage de grenache, carignan et de alicante bouschet à part presqu'égales. C'est sur le fruit, le minéral et en bouche sur la fraicheur. Un vin de copains/copines autour de bonnes charcuterie, saucisses ou un bon burger. C'est la joie assurée à moins de 3 sous le millilitre, un vrai investissement bonheur ! Même si les cépages vous mettent sur la piste du vin costaud, détrompez-vous. C'est d'emblée sur le fruit, la bouteille pique la curiosité, le format (c'est bel et bien un litre !) est emballant et le partage est encore une fois de mise.


Bonnes dégustations !

vendredi 11 novembre 2016

Subtilité n'est pas synonyme de banal.

Un soir d'automne, vous vous rendez à un bar pas trop loin de chez-vous. La soirée s'annonce tranquille et pendant que vous parlez à votre voisin, un chansonnier s'installe et débute sa prestation. Vous êtes happé par sa performance, n'écoutez plus vraiment votre voisin et votre boisson est meilleure qu'elle l'était il y a de cela à peine quelques secondes.


Pourtant, il s'agit bien du même endroit et du même "drink". Si vous aviez à décrire cette soirée, les éléments prendraient place à cette histoire. Le lien ? L'accord de ces éléments.


N'ayez crainte, je continue à écrire sur le vin. Je voulais seulement faire un parallèle avec un vin qui s'annonce tout normal et qui est sublimé par l'accord...


Domaine Tetramythos Roditis 2015 (code SAQ : 12484575, prix : 16.20$). Un vin tout léger... Comme une fleur en plein cœur de l'hiver. Au nez, un peu d'agrume, de fruit à chair blanche et des notes salines. En bouche, c'est minéral, l'acidité est bien présente et c'est loin de détonner. L'ensemble est d'une fraicheur, d'un équilibre et on en redemande encore et encore. L’accord ? Filet de poisson au « crumble » de feta et fines herbes (http://distasio.telequebec.tv/recette/1319/filet-de-poisson-au-crumble-de-feta-et-fines-herbes) et quelques huîtres en entrée et au travers, des olives Kalamata provenant du même endroit que le vin : Sublime !


Le vin peut très bien accompagner un autre poisson à chair blanche beurre citronné (https://www.ricardocuisine.com/recettes/5513-beurre-au-citron). En cette période de la saison des huîtres, ce ne sont pas les choix qui manquent. Qui plus est, la minéralité de celles-ci sont bien appuyées par la côté salin/minéral du vin.


Bref, en plus d'être bio, le prix est plus que bon. Pourquoi s'en passer ? Invitez vos ami(e)s !


Bonne degustation!


jeudi 27 octobre 2016

Amélioration? Toujours!

Vous avez sûrement lu un article ou deux sur le choix du président ? Il s’agit du président de la SAQ, Alain Brunet !


http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/483185/consommation-la-saq-reduira-le-prix-de-ses-vins-de-50


Baisse de prix sur plusieurs produits (ce n’est pas énorme mais c'est assez rare que les prix baissent au détail) et surtout - la meilleure nouvelle - les vins d'importation privée qui reviennent à la charge.


Une offre qui sera beaucoup plus grande que celle déjà offerte par notre société d'état. J'en avais déjà parlé dans un billet ou deux mais là on semble très près de la mise en route de cette nouvelle approche : rendre les vins d'importation privée (IP) plus accessible à un grand nombre de personnes.


http://www.toutsurlevin.ca/saq-baisse-des-prix-et-acces-simplifie-aux-vins-dimportation-privee/


Plutôt qu'être obligé d'acheter à la caisse de 6 ou de 12, les vins d'IP seront dans un futur proche disponibles à l'unité.


Les produits en question possèdent déjà des numéros d'articles puisqu'ils transigent par notre monopole. Il ne reste qu'à revoir le catalogue et mettre le tout en ligne... plus facile à dire qu'à faire mais la SAQ possède les moyens d'y arriver et innover pour notre plus grand plaisir !


D'ici là, la carte inspire sera bien en place et les fronts sur lesquels il restera à travailler pour bien mettre le tout en ordre sera de réviser l'application dans le but de faciliter – entre autres -  les achats immédiats.


Pour l'application :


- Inventaire précis de proximité avec la géolocalisation de l'utilisateur.
- Fonction qui permet de différencier les produits en ligne vs les produits en succursales.
- Effacer les produits qui sont non disponibles en ligne ou en succursales jusqu'à réapprovisionnement du/des produit(s) en question.
- Facilitation de la commande en ligne via l'application et réservation de produits (mise de côté) avec paiement (les produits sont ainsi enlevés de l'inventaire de la succursale choisie).
- Alertes lors de nouvel arrivage d'un produit dans la liste des favoris.


Avec ceci, l'utilisateur devrait bien y trouver son compte.


Bonne lecture et discussions!


mercredi 19 octobre 2016

Chidaine, à découvrir.

Le chenin blanc, vous connaissez ?

Très bien travaillé en Afrique du Sud, il fait aussi des merveilles en France. Il flaire souvent les notes de pommes bien mures et possède une tendance à faire ressortir ce qui le nourrit. Que vous le nommiez terroir ou sol, ces éléments peuvent ressortir lors de la dégustation. Ce côté riesling - non pas pour la signature aromatique - qui donne une bonne idée d'où est produit le vin, sa région d'origine.

Il est aussi apte à prendre plusieurs aspects. Vous le retrouverez en sec, demi-sec et moelleux.... Même effervescent. Et tout ceci sans vêtir de costume ou de maquillage, il reste lui-même et sait pourtant s'adapter à la main qui le nourrit. À travers les multiples facettes dont il figure en première position, il est l'un des plus beaux cépages à découvrir. Un cépage noble qui donne des lignées et des vins les plus beaux qui soient.

Avec ce vin, nous atterrissons dans la Vallée de la Loire, Montlouis-sur-Loire plus précisément. Montlouis Les Tuffeaux 2014 de François Chidaine (code SAQ : 11420019, Prix : 34.00$). Des arômes de fruit à chair blanche et de poire, minéral avec un sucre résiduel qui est contrebalancé par une acidité bien présente. L'équilibre qui résulte de cette précision est magique. Longueur, profondeur, souplesse s'associent pour bien faire vibrer ce vin. L'auteur de ces modestes lignes vous incite à en acheter ne serait-ce qu'une bouteille (que vous pouvez aussi partager !).

Lors de la dégustation, il m'est revenu un certain point de comparaison avec le vignoble de Nicolas Joly (la Coulée de Serrant). Les deux vignobles sont pratiquement au même parallèle et sont distancés d'environ 160 kilomètres. L'un est au sud et l'autre au nord de la Loire. Même si les sols présentent des différences au niveau de la composition, il existe tout de même cette minéralité et cette profondeur dans le vin qui s'ajoute à la signature du cépage. Notez aussi que les deux vignerons travaillent aussi en biodynamie.


Bonne dégustation !

lundi 22 août 2016

Exit la morosité.

Quelques belles dégustations cette semaine sur des vins tout aussi différents et beaux les uns des autres.




Tout d'abord en blanc pour commencer le bal. Dominique Cornin Mâcon Chaintré 2014 (code SAQ : 12364741, prix : 25.60$). Des arômes floraux, de pomme mure et de noix qui amènent en bouche une belle consistance et un très bel équilibre. Un très beau chardonnay que je vous conseille de commander vite en ligne si vous aimez les vins des Brett Brothers et autres du même acabit.




Pierre Gaillard Transhumance 2012 (code SAQ : 10507307, prix : 26.85$). Au nez, des fruits noirs, un côté sanguin/viande, des notes épicées et de champignons. En bouche, c'est frais, les tanins sont veloutés et ça coule... et c'est très bien ! Un superbe rouge, fait de main de maître. Qui plus est, vous pouvez très bien le laisser vieillir encore quelques années ou tout simplement le carfafer avant le service dans les prochains jours/semaines. Profitez-en bien.




Domaine du Gros'Noré Bandol 2011 (code SAQ : 10884583, prix : 38.25$). Ça fleure le bouquet d'épices fraîches, des notes animales, la mure et l'olive noire. En bouche, c'est costaud et ça demande une belle pièce de viande (nous étions servis avec un filet mignon !) puisque les tanins sont bien présents et qu'il possède une très belle structure. Un peu jeune, nous l'avons ouvert vendredi et avons terminé la bouteille le dimanche... il a gagné un peu en souplesse et rien perdu de sa tenue. Vous pouvez facilement revisiter la bouteille au cours des 10 prochaines années. Alors, à ce prix, on s'entend que vous faites une très belle affaire et que votre cellier gagne en valeur !




Et finalement, si vous voulez vous épater (ou vous éclater) ou encore sortir de l'ordinaire... direction Italie. Luigi Baudana Dragon 2014 (code SAQ : 11952066, prix : 21.05$). Un assemblage de chardonnay, sauvignon blanc, riesling renano et de nascetta font de ce blanc vif une rafale d'explosions. Ça va dans tous les sens (et le bon !) et ça vous remue les méninges à vouloir trouver ce que vous avez en bouche une fois que le nez vous aura mis la puce à l'oreille.... Bref, c'est inusité et c'est beau !




Voilà donc quelques suggestions qui pourraient rendre votre fin de semaine encore plus belle et palpitante.




Amusez-vous bien et bonnes dégustations !




mercredi 10 août 2016

Il vient d'ou ce vin?

La dégustation, chose simple et enivrante... de savoir !


Déguster un vin est la chose la plus simple qui soit. J'entends souvent les gens dire "je n’y connais vraiment rien” ou encore "les vins c'est compliqué !"... Alors, pour changer la donne, je vous propose quelques étapes faciles pour arriver à mettre le mot sur l'arôme ou encore pour s'y connaitre un peu plus en matière de vins.


De quoi est fait le vin ? Du raisin que l'on nomme cépage. Le cépage donne au vin sa couleur, ses arômes et son goût ainsi que sa texture en bouche. Le raisin est majoritairement de la pulpe (eau, acides et sucres qui s'élèvent à plus ou moins 75% de la consistance totale), de la peau et des pépins. D'autres éléments s'ajoutent mais ce sont les principaux.


Il peut être vinifié seul ou avec d'autres cépages différents. Cette dernière étape s'appelle assemblage. On la retrouve un peu partout, soit de l'Italie en passant par la France et bien d'autres régions du monde. Ceci à pour but d'aller chercher un équilibre que le raisin seul ne suffit souvent pas à apporter. Ainsi, la combinaison de plusieurs cépages va rajouter de la matière au vin. Par exemple, un cépage qui donnerait au final un vin très corsé peut être combiné à un autre qui donnerait un vin très fruité... Ceci pourrait alléger le premier et donner du coffre au second. Tout est dans l’équilibre !



La région fournit aussi sa signature. Le vigneron qui travaille au sud de l'Italie sous un soleil de plomb devra travailler ses vignes différemment que si son vignoble était complètement au nord du même pays. Le climat est différent, la pluviométrie, les heures d'ensoleillement et la durée des saisons auxquelles le vigneron doit suivre ses vignes et la croissance de ses cépages auront tous une influence sur le résultat final : Le vin. À ceci s'ajoute, la façon dont les vignes sont conduites, le travail au travers le vignoble, la pente et l'enlignement par rapport au soleil et le type de sol. Enfin, la main de l'homme qui fera les coupes, les ajustements afin que le vignoble se porte à merveille et fournit le meilleur raisin qui soit. Tous ces éléments ont un nom que vous avez certainement déjà entendu : Le terroir.


Enfin, la récolte à lieu. Tout dépendant de la région ou le vignoble est situé, ce sera au début ou à la fin de l'automne. Le cycle de la maturation du cépage se tient entre 6 à 7 mois. Soit de l'arrivée des bourgeons à la maturité complète des raisins. Tout au long de l'année, des travaux sont exécutés dans le vignoble et ce, même lorsque la vigne est au repos. C'est toutefois à la maturité ou à la fin de la saison que l'observation et la rapidité règnent. La date à laquelle aura lieu la récolte peut fortement influencer le goût du vin aussi. Plus le raisin est mature, plus le taux de sucre sera élevé. Moins il est mature, plus le niveau d'acidité sera présent. Alors, le vigneron - tout dépendant de sa vision - attendra le moment propice afin d'obtenir le niveau sucre/acidité désiré. Ce moment de la cueillette des raisins (cépages) se nomme : La vendange.


Une fois la vendange exécutée, les raisins sont envoyés dans un entrepôt qui sert d'endroit où sont placées les cuves qui serviront à garder le raisin bien à l'abri de l'air ou d'autres éléments qui pourraient l'abîmer. C'est le laboratoire ou le vin est créé, il s'appelle plus précisément : Le chai. C'est donc entre ces murs que le précieux liquide passera de jus de raisin à vin. Le vin est majoritairement du liquide issu du - ou des - cépage(s) récoltés précédemment. Il contient de l'eau, des acides et des sucres comme mentionné plus haut. Les sucres seront "mangés" par les levures qui transformeront ensuite ceux-ci en alcool. Plusieurs façons de faire vont aussi faire en sorte que le vin sera plus ou moins marqué par l'élevage, sera prêt à boire ou devra être attendu plusieurs années. Cette étape se nomme : La vinification.


La mise en bouteille est l'étape qui précède la mise en marché. Le vigneron décidera si le vin est commercialisé tout de suite ou si la sortie devra attendre quelques mois ou encore quelques années. C'est le produit que vous aurez la chance de déguster un jour et l'année qui est indiquée sur la bouteille vous indiquera exactement l'année à laquelle a eu lieu la vendange, c'est le millésime.


Si vous combinez tous ces éléments, vous saurez pourquoi un vin de telle région, produit par cette maison goûte ceci et un autre cela. C'est complexe mais c'est tellement amusant et instructif à la fois. La viticulture, c'est la géographie, l'humain, la façon de faire, l'histoire et encore plus dans une bouteille... De quoi avoir soif de connaissances.



Bonnes recherches!




samedi 6 août 2016

Très cher vin.

S'attarder à la virgule, sortir du rond-point "catégorie vin". Jamais la route du vin n'aura été aussi faste.


De 11$ à 49$, voire plus, le vin se rend plus accessible, emballe et surprend. Je parle  surtout des premiers qui semblent redorer le blason de ses condisciples dans la même catégorie de prix. Dépendamment du type de dégustateur que vous êtes et de ce que vous recherchez, il est fort probable que vous soyez surpris de la qualité de certaines bouteilles. Pour tous les goûts serait pousser la note. De dire par contre qu'ils gagnent de plus en plus la faveur des réticents au "bas prix" serait dire plus juste... et comment !


J'ai été mis en face des faits lors de récentes dégustations sur des vins sous la barre des 12$. Robertson Winery Cabernet Sauvignon (code SAQ : 12699007, prix : 11.55$) un cabernet sauvignon qui fleure le fruit mur, quelques notes végétales, une bouche ample avec des tanins souples. Un vin qui veut passer du bon temps avec des grillades, des burgers et tout ce que l'été peut apporter de bon. En blanc, de la même maison, Robertson Winery Chenin Blanc (code SAQ : 10754228, prix : 10.70$). Sur du poisson, en apéro, ce vin aux notes de pomme, de fruit à chair blanche qui possède une belle acidité et qui est tout léger comme un air d'été pourrait fort bien passer au balcon et bien accompagner tout le monde.


Un de mes préférés, que je conseille de faire déguster à l'aveugle, le Chevalier de Dyonis Pinot Noir (code SAQ : 00554139, prix : 10.95$) tout en fruit avec une structure qui demeure en finesse, provenant directement de la Roumanie... un vin qui saura en surprendre plus d'un, je vous le promets ! Un autre pinot, Santi Nello Pinot Nero (code SAQ : 11254313, prix : 11.75$) ou les notes d'élevage sont un peu plus présentes que le précédent peut très bien se marier avec quelques brochettes de poulet ou encore de porc.


Je dis depuis quelques temps que notre époque est l'une des meilleures qui soit pour l'amateur de vins. Le partage de connaissances, peu importe le type de vin, donne comme résultat un produit mieux équilibré en fonction des divers éléments d'où il est issu. L'œnologue, le maître de chai, l'artiste, le visionnaire ont tous une chose en commun : faire le meilleur vin qui soit. Chanceux que nous sommes de pouvoir en profiter quel que soit notre goût ou notre préférence.


Bonnes dégustations!


samedi 18 juin 2016

Été légèrement arrosé.

En mode été.


Cette saison aussi courte qu'appréciée, s'accompagne de vins tout légers tout légers.


À nous les rosés :


Le compagnon de terrasse et de soleil : Le Pive Gris (code SAQ : 11372766, prix en spécial : 15.50$) et le Château La Lieue Coteaux Varois en Provence 2015 (code SAQ : 11687021, prix : 17.30$)
Le parfait accompagnateur à table : Bruno Clair Marsannay 2014 (code SAQ : 10916485, prix : 27.40$) et Domaine Ferrer-Ribière F Côtes Catalanes 2015 (code SAQ : 12924711, prix : 18.40$)


Pour les blancs, suite à la demande grandissante de fruits de mer et de plats légers, pensez à des vins vifs, légers et qui allument les papilles !


Blancs grecs : Domaine Papagiannakos Savatiano 2015 (code SAQ : 11097451, prix : 17.05$) et Argyros Atlantis 2015 (code SAQ : 11097477, prix : 19.10$). Pensez Chablis sur les homards/crabes, vins blancs portugais avec poissons grillés, blancs espagnols en milieu de repas et blancs québécois. N'oubliez pas de bien raffraichir vos vins surtout si vous sortez sur la terrasse, la température monte très vite.


Même chose pour les rouges, on rafraîchit un peu avant de verser dans le verre. Une bonne heure au frigo si vous allez sur la terrasse ou 30 minutes en cas de pluie à l'intérieur... voire plus sur les vins légers tel les vins à base de pinot noir, de gamay et autres cépages ou les tanins sont presqu'absents. Les vins à fort caractère ont moins besoin de se faire refroidir, en fait c'est même à proscrire puisque les tanins deviendraient trop présents. N'oubliez tout de même pas qu'ils gagnent en souplesse vers les 18 degrés Celsius.


Certes, le barbecue demande souvent des vins avec une bonne structure. Pour ce qui est du plat léger, par exemple des cochonnailles et autre ingrédient qui ne nécessite aucune cuisson, on pensera plutôt au vin léger.


Mousseux, bières et cocktails ont aussi la côte auprès des québécois. Ceux-ci ont l'avantage d'être servis frais et demandent moins de préparations dans la plupart des cas puisqu'ils sortent derechef du frigo et passent de suite au verre. Pas de questionnement sur la température idéale donc.


Alors, vous voilà maintenant bien outillés pour passer un été haut en couleurs !


Bonnes dégustations!


dimanche 22 mai 2016

If I were a rich man...

Après un violon, voici le vignoble sur le toit !


http://www.lapresse.ca/vins/actualites/201605/19/01-4983217-un-premier-vignoble-sur-un-toit-de-new-york.php


En effet, la chose est maintenant possible. Et pourquoi pas ? Les toits verts ne sont pas seulement destinés à la récolte de légumes. Il est fort à parier que l'expérience trouvera d'autres preneurs. Avec une récolte de près de 300 bouteilles, il y a de quoi avoir beaucoup de plaisir si le résultat est convenable.


D'ailleurs, pourquoi ne retrouvons que si peu de petites productions à travers le Québec ? Après tout, la vigne peut très bien prendre racine et donner des vins qui seront très propres à la consommation. Si vous aviez un petit lopin de terre, seriez-vous intéressés à vous lancer en tant que vigneron du dimanche ?


Il est vrai que la vigne demande bien des soins et doit être suivie de près. Les légumes sont plus autonomes que la vigne ! Admettons que vous vouiez tout de même vous lancer dans l'aventure. Les chances de réussite sont très favorables. Quelques recherches vous guideront sur le choix de vignes/cépages et par la suite c'est un peu comme si vous combiniez la culture du bonsaï à l'agriculture : une combinaison de grand soin et de communication avec la nature quoi ! N'est-ce pas là une belle aventure ?


Toutefois, il serait bien de suivre de près le dossier viticulture New York. S’ils réussissent, on le peut bien aussi. New York est au 45ème parallèle tout comme Bordeaux (France), Piémont (Italie). Montréal, au 49ème, se trouve plutôt du côté de la Champagne (France)... Inspirant !


Alors, à quand les mousseux?


dimanche 15 mai 2016

Des racines et des ailes.

Aimé Guibert, grand vigneron du Languedoc nous a quitté. Une bien triste nouvelle pour le monde du vin. Le Mas de Daumas Gassac est devenu à force de travail acharné, d'un terroir très qualitatif et d'une vision unique, une figure de proue dans la région. Courage à la famille et aux proches.


Le vin est en constante évolution, je le dis souvent. Parfois, la tristesse fait place au questionnement et à une nouvelle façon de voir les choses. Les vignerons de ce monde semblent souvent en proie aux questionnements et à une constante nouvelle manière de travailler. Certes les outils - comme dans n'importe quel domaine - amènent ces derniers à obtenir des vins plus justes au fil des ans. L'expérience, l'observation et le risque font le reste du travail.


Quand un domaine décide de prendre des risques en parallèle à ses croyances/ses exigences, il se peut fort bien que ce soit au risque de tout perdre. Toutefois, il suffit de quelques bonnes critiques, par rapport à ce travail, pour que le vin soit propulsé au firmament.... Ou tout du moins à un marché viable.


Les investissements de temps et d'argent qui permettent à un vigneron de bien vivre méritent une admiration de notre part. C'est un métier difficile et qui demande une attention de tous les instants. Qui plus est, plus le domaine est petit, plus une personne se doit de porter plusieurs chapeaux : de viticulteur à vendeur en passant par le marketing et la prise de commandes....


Celui ou celle qui fait fi de la demande et préfère proposer une vision bien unique de son vin mérite donc un minimum de respect. Chapeau bien bas Mesdames, Messieurs !


Deux exemples récents de cette vision unique, des vins bien à eux.


Fratelli Alessandria Dolcetto d'Alba 2014 (code SAQ : 11580186, prix : 20.80$) Vin rouge à base du cépage Dolcetto qui procure une belle gamme d'arômes passants du noyau de cerise, la canneberge et des notes de fumée. C'est très digeste, les tanins sont veloutés et il possède une belle longueur. Unique et très bien fait. Porc sur le barbecue servi sur des pâtes et sauce tomates serait lui aller à merveille.


Bruno Clair Marsannay 2014 Rosé (code SAQ : 10916485, prix : 27.40$). Rosé soit ! Petit rosé d'été, Nenni ! Ici, nous sommes face à la preuve (il n'est pas le seul hein...) que le rosé peut être autre chose que le breuvage de balcon entre amis. Des arômes floraux, de pêche et boisé donne au liquide une belle persistance en bouche. Débouchant de surcroit sur un très bel équilibre, nous faisons face à un rosé de gastronomie, très bien dosé. Beau travail!


dimanche 1 mai 2016

Vin vint.

Sortir le vin de son contexte.

Si vous êtes plutôt du type "je veux un vin à moins de 20" ou encore "que le vin, vint !" et surtout, que vous n'aimez pas vous compliquer la cabosse avec ce qui va avec quoi... Il serait juste d'admettre que la critique ne soit pas votre dada journalier lorsque vient le temps de choisir une bouteille... et alors ?!?

Le vin dans un contexte d'accompagnement de mets versus le vin dans un contexte de dégustation est tout autre. Il est quand même bien de s'informer et de sortir des sentiers battus de temps à autre. Ne serait-ce que pour découvrir un futur vin préféré ou encore de vraiment se faire une belle surprise !

Alors, le vin dégusté par un professionnel a-t-il le même goût s’il est dégusté par un novice ? Oui. Est-ce que les deux personnes auront le même avis sur le vin ? Non. C'est quand même le sapristi de même vin vous me direz. Eh bien oui mais le contexte est différent. Dans le premier cas, le vin est jugé par ses qualités organoleptiques (un grand mot pour décrire ses qualité olfactive (arômes) et gustative -soit le goût). Il est donc dégusté seul et toute l'attention est portée vers lui. Dans le deuxième cas, l'attention est portée vers la rencontre, le plat, les invités, le beau temps et après milles et une chose.... Le vin ! Vous vous souvenez du vin d’hier ? Peu de gens répondront par l'affirmative.... À moins qu'il ne vous ait marqué particulièrement.

Ce n'est lorsque vous devenez amateur que le vin prend plus de place dans l'ordre des éléments qui caractérisent sa dégustation. Non pas que le vin devient meilleur, mais il prend plus d'importance. Vous le choisissez mieux, lisez sur le sujet, êtes concentrés sur ce qui se trouve dans votre verre. Il se peut fort bien que vous soyez aussi au courant des nouveaux arrivages et portés vers la découverte de nouvelles cuvées qui ouvriront encore plus vos horizons gustatifs.

C'est aussi à ce moment que les critiques du vin vous sembleront plus justes ou encore plus intéressantes. Vous serez tenté de garder quelques bouteilles au frais et qui sait, peut-être même envisager un espace cellier ? Est-ce que vous serez gagnant en bout de ligne ? Je crois que oui... Parce qu'après tout, la connaissance, c'est le pouvoir de mieux consommer et de mieux apprécier.


Bonnes dégustations !

lundi 25 avril 2016

Bio nouveau!

Dégusté récemment : Domaine Cauhapé Sève d'Automne Jurançon Sec 2013 (code SAQ : 10257504, prix : 29.55$).


Le vin est jaune doré et au nez sautent des arômes qui font penser à un raisin cueilli très mur, soit des notes de thé, boisées, sur le fruit à chair blanche très mur et quelques notes florales. En bouche, les notes boisées reviennent avec un peu de fruit, une belle acidité et une matière presque visqueuse -sans être lourde -qui se termine sur une belle amertume. Le vin peut très bien se déguster avec un fromage tel que le mont d'or ou encore avec un poulet sauce crème/champignon.


Une aération du vin est recommandable, soit environ 2-3 heures en carafe avant la dégustation. Vous pouvez certainement attendre ce vin plus de 5 ans en le revisitant à l'occasion. Très particulier et hors norme... mais surtout très beau produit !


En vin nature : Biscaris Barunieddu 2013 (code SAQ : 12848826 , prix : 21.65$). Le vin s'ouvre sur des notes de cerises, de chocolat et de thé. En bouche, il est plutôt bien équilibré et les tanins sont souples, ce qui lui procure une bonne buvabilité sans pour autant manquer de présence.


J'aime bien découvrir de nouveaux vins et le fait que la SAQ semble accorder de plus en plus de place aux vins natures et bios me plait beaucoup. Certes, tout ce qui s'y fait n'est pas nécessairement mieux que les autres vins faits en culture traditionnelle. Je suis tout de même plus attiré par la signature issue des vins bio et aussi ceux qui proposent des vins contenant de moins en moins de produits chimiques. Ceux-ci me semblent plus ancrés dans leurs lieux de productions, leurs terroirs. Une terre vivante, travaillée souvent sans machinerie lourde, assistée, surveillée et... écoutée.


Les personnes qui travaillent de la sorte semblent tous au même diapason : des observateurs et des personnes en constante remise en question.


Ces produits sont donc de mieux en mieux acceptés de la part des consommateurs québécois. Est-ce parce qu'ils sont plus facilement consommables dès leur mise en marché, qu'ils ouvrent de nouveaux horizons (il suffit de penser aux vins du Jura qui sont plus populaires ici que partout ailleurs au monde), ou tout simplement parce le nouveau fait toujours du bien ? Et sur un autre point : est ce que les vins issus de ce type de culture peuvent aussi bien passer les années et vieillir tout aussi bien ? Pour certains domaines, le fait de s'être converti à la biodynamie, l'agriculture biologique ou encore à faire des vins natures doit soulever son lot de questions en ce qui a trait au futur de leurs prochaines cuvées.


Si un vin, auquel on a apporté tous les soins nécessaires aux vignes et à la terre dont sont issus les raisins, demeure sur le même terroir et ne voit rien d'autre changé que la façon on l'on cultivait auparavant, comment pourrait-il moins bien vieillir ? Ou comment ne pourrait-il pas s’améliorer ? Sa signature risque fort bien de changer puisque la vigne voit son milieu mieux s'adapter à ses besoins, ceci aura donc une incidence positive sur le goût. Le souffre, à plus faible volume, peut aussi avoir un effet sur le vieillissement puisqu'il protège ce dernier contre les bactéries et l'air qui peuvent l'abîmer. Alors, il serait vain de croire que ceci peut avoir le même effet sur les bouteilles qui sont capsulées à vis ou encore avec un bouchon de verre, bref, tout vin qui ne soit pas obturé par un bouchon de liège.


D'autre part, les cultures - même traditionnelles - sont en évolution. Il est donc normal que le reste suive sous peu : la bouteille et la façon de les capsuler. Il existe d'ailleurs des capsules qui sont semblables à celles que l'on retrouve sur les bouteilles de bières... pourquoi pas ? Il faut d'une part désacraliser une partie de la production puisqu'elle est bue dès sa mise en marché : à quoi bon le liège dans ce cas ? Serait-il juste de voir ailleurs, de proposer de nouvelles méthodes, de voir des bouteilles plus opaques, d'entrer dans une nouvelle ère de solutions capsules, du liège plus dense ?


C'est déjà une merveille de voir autant de produits sur les tablettes de la SAQ et en importation privée, alors il ne faut pas demander la lune de suite. C'est toutefois une question de temps avant que les choses n'évoluent à nouveau. De la bouteille à l'application, passant par le ciblage de l'offre, le vin risque de nous surprendre encore... avant même d'ouvrir la bouteille !


Bonnes dégustations!