dimanche 13 août 2017

Rouge et blanc de l'heure.

Que de temps est passé depuis ma dernière visite ici... sur ma propre page!


Beaucoup de travail et peu de temps semble être la tendance du moment et j'en suis fort aise.   


Petite dégustation et belles découvertes. Tout d'abord en liquide, Rémi Pouizin Native 2014 (code SAQ : 12517832, prix : 20.45$) est l'investissement de l'heure si vous êtes à la recherche d'une belle syrah sur les épices, les herbes fraiches et du fruit. En bouche, ces arômes se retrouvent bien présents et sont amenés sur un tapis de velours. Bref, c'est bon sans bon sens! Le côté poivré de la syrah est bien marqué et le grenache apporte - même si majoritaire - cette belle tenue qui fait en sorte que la bouteille descend à vue d'œil. Avec un burger d'agneau? Que oui...


Si j'en achète deux, tu en prends 2 aussi? Celui-ci il est juste pour nous. Le Loup Blanc Régal Blanc 2015 (code SAQ : 12661498, prix : 25.90$). Si tu es un/une fan des vins du Sud de la France, lance-toi sur les deux dernières bouteilles dispos en ligne. C'est frais, franc, sur le fruit à chair blanche, minéral et si tu as la chance de l'accompagner d'un poisson que tu as cuisiné de tes douces mains, tu vas adorer. C'est LA découverte en blanc de 2017. Le vigneron est passé en mode biodynamie et du même coup a gagné en expérience. Cette combinaison a propulsé la qualité et la profondeur de ses vins. En fait, la gamme ne cesse d'impressionner et de ravir. Achète!


En lecture : la Pinardothèque. Un blog qui partage en toute simplicité l'art du vin et de la table. C'est superbement écrit, rigolo et plein de vie. La dame en question en est aussi à son troisième livre que je me promets de me procurer sous peu. Pour les amateurs, les connaisseurs et ceux qui ont envie de boire ses mots. Sandrine Goeyvaerts est aussi caviste de métier et mérite grandement d'être suivie de près.


https://lapinardotheque.wordpress.com/2017/07/29/bon-anniversaire-la-pinardotheque/


Bonnes lectures et bonnes dégustations!
































jeudi 20 avril 2017

Bière vous dites?

En attendant que le vin soit tiré.


J'ai été, et je suis toujours, un grand amateur de bières. Au Québec, nous avons des talents qui ne sont pas à dénier. Gins, cidres, bières et vins sont autant de produits à découvrir qu'à apprécier. Nous sommes donc très choyés.


Cette semaine, parmi la panoplie de beaux produits que j'ai l'honneur de déguster souvent, une bière a retenu mon attention : Farmhouse Houblon (Microbrasserie Le Castor, 7.00$ format 500ml). Le houblon apporte des notes herbacées et de levures ainsi que des arômes d'agrumes. En bouche, une très belle mousse, les saveurs sauvages, houblonnées et d'orange se mélangent et s'harmonisent jusqu'à une finale un peu amère mais surtout très bien équilibrée. C'est superbe!


http://www.microlecastor.ca/


Avec un plateau de charcuteries et quelques olives, vous en raffolerez.


D'autres beaux produits à découvrir :


https://oshlag.com/
http://www.duminot.com/
http://labauge.com/
http://www.lenaufrageur.com/bieres.aspx
https://www.createursdesaveurs.com/fr/charcuterie-scotstown
http://www.distilleriedustlaurent.com/
http://www.gaspesiesauvage.com/champignon_fr/accueil.php




Bonnes dégustations!


lundi 3 avril 2017

Végan du vin?

Un petit plus qui rend encore plus léger.


Vous connaissez les vins bios, biodynamiques, natures (ou naturels) et tous les autres. Toutefois, connaissez-vous les vins Végan?


Un petit nouveau dans la liste sans cesse grandissante de façons de produire le vin. Les vins produits traditionnellement contiennent souvent des produits chimiques tels que des insecticides, fongicides, herbicides, etc... Ceci à pour but d'enrayer plusieurs problèmes qui pourraient affecter négativement la vigne et ainsi empêcher que le raisin atteigne son plein potentiel de croissance.


La production bio utilise aussi des produits qui enrayent les diverses maladies de la vigne. Ces produits sont toutefois naturels et non de synthèse. La production biodynamique va encore plus loin en intégrant la vigne dans un tout (terre, ciel, astres) et utilise aussi des produits bios mais aussi des préparas qui favorisent le maintien de la vigne. Le nature? On n’applique rien! La vigne est plutôt guidée de manière naturelle.


Le végan dans tout ça? C'est plutôt lors de la dernière étape avant la mise en bouteille que ça se passe : plutôt que d'utiliser des blancs d'œufs (protéine animale) on utilise des protéines végétales pour coller le vin. Ce procédé (le collage) sert à faire tomber au fond de la cuve les particules solides en suspension et ainsi obtenir un vin plus limpide.


Des vignerons commencent déjà à afficher le logo "Végan" sur les cuvées qui correspondent à ce marché de plus en plus en vue. Vous pourrez ainsi repérer plus facilement les vins végans.


La SAQ est maintenant en phase avec la commercialisation de plusieurs types de vins et surtout du type de culture dont ils sont issus. Vous verrez donc, sur les affichettes de prix, un plastique de couleur vert pour bien identifier les produits bios. Est-ce que la SAQ peut aller encore plus loin dans cette démarche? Différents codes de couleurs sur les grandes lignes de production? Ou encore de regrouper ces différents produits afin qu'ils soient plus facilement identifiables?


Notre monopole a encore du pain sur la planche tant sur l'affichage que sur la clarté à laquelle ces produits sont mis en tablettes. La demande deviendra plus grande certes et il serait plus simple de les indiquer clairement au lieu d'avoir à les chercher sans cesse...


Bonne discussion!



jeudi 30 mars 2017

Gins d'ici et d'ailleurs.

C'est tellement tendance que je me demande pourquoi j'ai attendu si longtemps avant de vous parler de... Gin!



Le gin, spiritueux obtenu par la fermentation alcoolique d'un malt et aromatisé principalement à base de baies de genévrier, a le vent en poupe. On le remarque au 17 siècle pour la première fois au Pays-Bas. À l'époque, on le nomme le genever et au fil des ans il devient "gin". Deux grandes familles prennent les parts du marché : Le Genever (traditionnel et distillé sur place) et le London Dry Gin (achat d'alcool de base et mélangé par la suite, il peut provenir - contrairement à ce que son nom laisse présager - de partout).



Au départ, la boisson servait de remède à des problèmes de santé qui étaient surtout centrés sur les troubles de digestion. D'ailleurs, l'eau tonique aidant à mieux faire passer la boisson, qui était loin d'être aussi agréable au goût que maintenant, est devenue la base du gin tonic.


Plus récemment, la recette évolue et les aromates qui entrent dans son élaboration laisse beaucoup de place à l'inventivité/création. De la lavande, différentes herbes de partout, des algues, zestes de différents agrumes sont ces nouveaux ingrédients (et bien d'autres) qui entrent dans sa confection. C'est un monde en soit et les amateurs en redemandent.



Qu'en est-il de cette offre justement et comment on en profite? Le gin peut certainement se boire tel quel (et sur glace), avec de l'eau tonique ou encore en forme de cocktail. La dernière version peut se faire avec des gins plus génériques et moins avec ceux que je parlerai plus loin. Pourquoi? Tout simplement parce que vous en perdriez l'essence et la subtilité.


Après une dégustation de plusieurs gins, voici ceux que je vous recommande chaudement (À noter que je cite seulement les traits qui caractérisent la recette et qui font que le produit se démarque des autres) :



Romeo's (code SAQ : 12873984, prix : 38.25$). Ce gin québécois, très bien équilibré est marqué par des notes d'agrumes, poivrées et une finale sur la lavande. Superbe ajout à la famille du concepteur de Vodka Pure avec ce produit.



Bogart's Real English Gin (code SAQ: 12895112, prix: 65.75$). Ici, on approche plus de la version originale du London Dry Gin. Certes la baie de genièvre est bien présente mais sublimement accompagnée d'herbes fraiches, du zeste de citron et des notes florales qui rendent le tout très accrocheur.



St-Laurent (code SAQ : 12881538, prix : 48.25$). Les herbes font surface mais en bouche, la surprise vient de l'ingrédient spécial : les algues! Un côté salin qui est plus que digeste. Visitez le site internet et essayez de résister à l'appel du Bas Saint-Laurent : http://www.distilleriedustlaurent.com/


Et quand l'Allemagne s'y met, c'est du sérieux. La complexité de ce gin est à faire damner. Des herbes certes, mais de l'agrume, du floral et une longueur ou s'entremêlent tous les arômes comme par pure magie... À déguster sur glace ou en solo. Superbe! Monkey 47 dry gin (code SAQ : 12612063, prix : 73.75$). 47 plantes et aromates, ça vous dit?


Bonnes dégustations!








samedi 11 mars 2017

Super AOC!

Parler pour parler...


Je lisais récemment un article sur le système des AOC en France et ailleurs. Ce système, mis en place vers 1930, visait surtout à enrayer la surproduction, le métissage entre diverses régions dans l'élaboration des vins et surtout de faire en sorte que les vins gagnent en qualité peu importe la région d'où il provient. Mission réussie. Le système d'appellation d’origine contrôlée (AOC) a fait tout ça et encore plus. Il est devenu pendant des années une façon de reconnaitre un vin - dans une région de production précise - et lui assurer un gage de qualité.


Ce système encadre le producteur et lui donne la base afin qu'il puisse suivre des règles assez strictes sur les cépages autorisés, la taille de la vigne, la signature d'un endroit géographique précis, le rendement, etc... Bref, celui qui désire s'inscrire dans une AOC devra suivre ces règles afin de garder son titre qu'il affichera fièrement sur sa bouteille. Ce cadre lui permet aussi de faire partie d'un regroupement qui lui confère une visibilité auprès des consommateurs.


Mais voilà que la donne change. Non pas du point de vue des AOC mais bien au niveau de certains vignerons qui propulsent certaines régions, qualitativement, vers le firmament. Nommons-les, les nouveaux vignerons. Ceux-ci travaillent d'arrache-pied dans le but de produire des vins qui ont une signature bien à eux. Des vins d'artistes? Peut-être. D'artisans? certainement plus. Ils prennent racines dans un vignoble, analysent les sols, s'assurent que le rendement soit - souvent - au minimum afin d'extraire le maximum des raisins, mettent tous les soins possibles sur ce vin qui sera une suite liquide de ce que se retrouve en ces lieux solides. Ces vins sont donc une vraie représentation des divers endroits où ils sont produits.


Si le système d'AOC mis en place, par exemple dans la Vallée de la Loire, faisant une dégustation à l'aveugle lors du classement, il se peut fort bien que ces vins d'artisans sortent bons premiers? Alors, ils ne devraient donc pas être classés en Vins de France (qui selon la définition décrie les vins comme étant le bas de la pyramide qualitative) mais plutôt meilleurs que les AOC? Si tel est le cas, un nouveau système devrait avoir sa place dans le marché présent. Une super AOC? Ou encore une AOC supérieure? Ou mieux, une gamme de vins qui serait classé par région comme étant le meilleur de ce que ladite région peut produire... Soit supérieure au système mis en place il y a de ça plus de 80 ans.


De quoi plaire à certains vignerons qui grognent du fait qu'ils soient mis à l'écart en recevant le piètre classement "vin de France", mais surtout de leur donner une vitrine bien à eux et une visibilité qui donnerait le goût au consommateur d’y tremper les lèvres. Un nectar d’une si grande qualité mérite plus que ce qui a été mis en place depuis quelques décennies, un point c’est tout.

Bonnes discussions!


vendredi 10 mars 2017

Vendredi, je ris!

Facteur buvabilité niveau expert.


C'est, dit-on, composé de gamay majoritairement (100% selon la SAQ) et ce serait aussi accompagné de Poulsard minoritairement. Au nez, ça vous donne le goût de déposer le verre, ne serait-ce que pour vous y attarder encore plus... plus tard. La griotte, le noyau de cerise, le sésame grillé, un brin végétal ensuite, les épices juste un brin et en bouche le vin vous presse. Vous connaissez le mot gouleyant? S’il existe dans un dictionnaire visuel, vous devriez voir une photo de la bouteille juste à côté. Facteur buvabilité niveau expert je vous dit! Anne & Jean-François Ganevat La Jaja du Ben 2015 (code SAQ : 12883998, prix : 30.25$). Le vin demeure sur le fruit, supporté par une acidité bien présente, des tanins soyeux et ça rigole comme rivière à la fonte des neiges. Si vous connaissez des non-amateurs de gamay dans votre entourage, servez-le à l'aveugle et clouez-lui gentiment le bec.


Un riesling, c'est toujours sucré? Faux! La preuve? Domaine Barmès Buecher Herrenweg Riesling 2015 (code SAQ : 11153117, prix : 27.15$). De la pomme, du minéral et un tantinet floral sont les arômes que l'on ressent au nez. En bouche, c'est superbement équilibré entre ces arômes, une acidité franche et tout de même bien du gras et une amplitude marquée. Superbe vin que vous saurez apprécier seul, juste pour le plaisir de bien le déguster.


Au resto apportez votre vin autour d'un bon steak? Montecillo Crianza (code SAQ : 00144493, prix : 15.55$). C'est du fruit mur, une belle structure, des notes boisées et avec la viande, non seulement ça fait le travail, c'est parfait! Les vins d'Espagne sont - dans mon cas - souvent une très belle découverte. Celui-ci ne fait pas exception. Les vins de Wine Gurus sont ma découverte de l'année 2016. D'ailleurs, le Priorat "The Wine Gurus Maquinon 2015" est disponible en ligne au moment où j'écris ces quelques mots : Achetez vite!


Finalement, une de mes régions fétiches vient de monter la barre encore une fois. Le Beaujolais, je le dis depuis des lunes, ne cesse de produire ce qu'il y a de plus beau. Les prix, je l'écris depuis des lustres, ne cesseront d'augmenter... C'est le temps d'en profiter avant de nous arracher une nouvelle région. Domaine J. Chamonard Fleurie La Madone 2015 (code SAQ : 13108096, prix : 34.75$). Une soie, une route des soies qui tapisse votre intérieur de beau... Des arômes de cerises, un brin épicé, des notes de poivre et en bouche, c'est du fruit certes, la fin vous laisse sur l'anis. Déroutant? Plutôt intriguant et magnifique. Une autre facette de ce grand vignoble et de cette magnifique région qu'est le Beaujolais. Bravo!


Bonne degustation!


vendredi 27 janvier 2017

MI-AM!

Les hasards, résultent souvent en de belles surprises.

Récemment, j'ai eu la chance de rencontrer brièvement Monsieur Simon Naud qui est vigneron au Québec. Plus précisément au Vignoble la Bauge. La Bauge, ça signifie : gîte du sanglier. Vous vous demandez certainement ce que ça peut bien faire dans le vin? Eh bien, l'élevage de sangliers est l'une des premières activités commerciales du domaine situé à Brigham, dans la région de Brome-Missiquoi. Ils élèvent bien d'autres espèces aussi!

Et que dire des vins? Et bien ça prouve encore une fois que la viticulture québécoise ne cesse de progresser en qualité. 

En blanc, le Equinox qui est assemblé de Frontenac, de Vidal et de Seyval Blanc est au nez sur les agrumes, le miel et un brin salin et se poursuit en bouche sur cette belle palette soutenue par une vivacité bien présente. C'est frais, c'est joyeux et c'est tout beau! À l'apéro ou encore en accompagnement de bouchées et poissons.

Toujours en blanc, le Solyter qui lui combine Frontenac Gris et Frontenac Blanc est sur le caramel, le bois et le coco. En bouche, l'élevage laisse la place aux fruits à chair blanche. Très bien fait aussi et une acidité présente empêche le vin de tomber dans la lourdeur. Poulet grillé vous dites? Excellent choix d'accompagnement.

En rouge, Le Terro est élaboré à partir de deux cépages : Le Frontenac Noir et Marquette. C'est sur le fruit, c'est digeste et c'est glouglou comme dirait l'autre. Cochonnailles et terrines lui siéront très bien.

Certes, j'ai eu beaucoup de plaisir à déguster ces vins ayant une signature bien à eux. Au départ, je pensais beaucoup à des vins de la Loire et aussi du Nord de la France (Sauvignon pour les blancs et Cabernet Franc pour le rouge) mais là s'arrête la comparaison. Ce sont des vins qui possèdent un caractère unique et qui ont un dénominateur commun : Le Plaisir! Et croyez-moi que vous en aurez a plus que soif... De quoi faire monter le "bonheur-o-mètre" à des niveaux jamais égalés!

Je tiens aussi à préciser que ces vins sont réellement bien travaillés et que l'expérience du vigneron y est pour quelques chose. Une vision qui s'est affinée au cours des 30 dernières années et que ce dernier caresse encore un rêve ou deux à réaliser. Je vous laisse les suivre et ne dévoilerai pas la surprise. 

http://labauge.com/

Bonne soif!

jeudi 19 janvier 2017

C'est cher ou c'est bon?

Beau, bon.... Le prix on s'en fout!


Je vois de plus en plus des suggestions de vins à petit prix. Pourquoi donc les chroniqueurs justifient le prix d'un vin? Est-ce qu'une personne qui boit un vin à 10$ a le même effet WOW qu'avec un vin à 25$? Est-ce que le consommateur recherche vraiment la qualité ou son but premier est de ne pas payer trop cher? Enfin, si un vin est au-dessus de vos attentes et que, par la suite, vous apprenez qu'il coûte 30-40 voire 50$, seriez-vous tenté d'en racheter où vous faites une croix dessus? Le sublime n'a pourtant pas de prix, l'art non plus (et bien d'autres attraits). Une personne me disait que si un vin est bon, vraiment bon, le prix n'a pas d'importance. Je suis en total accord.


Franchement, tout le monde y trouve son compte mais il y a toujours une place à la découverte et à parfaire ses connaissances. Le vin plus dispendieux n'est pas toujours le meilleur... mais il serait faux de croire que le vin à petit prix à les mêmes qualités qu'un vin qui coûte beaucoup plus cher. Avant de monter aux barricades, faites un peu de recherches et informez-vous de l'incidence du prix sur un vin proposé, ça vous semblera beaucoup plus clair par la suite.


Bref, à vos portefeuilles afin de vous procurer un vin fortifié qui vaut son pesant d'or : Lustau Los Arcos Solera Reserva Amontillado (code SAQ : 13035915, prix : 19.95$). Il titre à 18.5%, son nez de noisettes, d'amandes laisse entrevoir la puissance en bouche. Le liquide tapisse vos sens, l'alcool domine un court instant et puis des notes de noix refont surface. C'est gras, volumineux et d'une longueur à faire pâlir de jalousie bien des vins fortifiés. Si vous êtes - comme moi - un amateur des vins du Jura, vous serez aux anges! Cette bouteille, qui plus est, peut se conserver de 4 à 8 semaines au frigo afin de faire durer le plaisir sur une plus longue période. Avec des noix, du poulet aux champignons ou encore à la fin du repas juste pour le plaisir. Et croyez-moi, cette bouteille en est pleine.


Le Chili, ce ne sont que des gros vins rouges bien boisés? Certes l'élevage est souvent senti mais une nouvelle vision a aussi sa place. Je pense d'abord à Louis-Antoine Luyt et aussi à ce vin bien original : Falernia Syrah Reserva 2011 (code SAQ : 13099062, prix : 17.75$). Arômes boisés, de fumée, d'épices et mentholés. Très expréssif et en bouche, on demeure sur les épices et la menthe et en finale, l'anis. Une belle fraicheur et un vin d'accompagnement de très belle facture. Son plat? Braisé de bœuf à l’anis étoilé. Succès garanti.


Bonnes dégustations!