vendredi 25 avril 2014

les nouveaux employés de la SAQ

Je continue à croire qu'il y a place à amélioration pour la vente des vins au Québec. 

Un article de Vincent Marissal qui dresse les points forts et ceux à améliorer de la SAQ en comparant celle-ci à une autre province canadienne, (http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/vincent-marissal/201404/19/01-4759145-la-bouteille-aux-oeufs-dor.php) m'a donné envie de relancer le débat sur le fait que notre monopole est bien... mais pourrait être encore mieux.

De dire que toutes les succursales de la SAQ comprennent des gens éclairés - en tant qu'employés - et qu'ils donnent partout des conseils judicieux... j'embarque moins.  Il m'est arrivé d'avoir affaire à des employés qui pensaient plus à leurs fonds de retraite que de conseiller adéquatement des consommateurs avertis. Ça existe partout vous me direz, et encore plus dans des milieux syndiqués. J'en conviens. Ils n'obtiennent tout de même pas mon appui sur ce point.

Comment pourrait faire la SAQ - qui détient le monopole et j'en suis fort aise - pour agrémenter son offre? Existe-t-il une quelconque manière pour faire en sorte qu'elle aille de l'avant en proposant une amélioration au service déjà proposé? Que oui!

Je crois toujours que l'offre pourrait être retravaillée pour le plus grand bonheur des consommateurs québécois. Vous pouvez lire certains de mes billets sur le sujet publiés par le passé. Ils comprennent plusieurs pistes de redynamisme sur un marché qui en a grandement besoin.

Serait il donc envisageable de former encore plus les gens qui oeuvrent en succursale et au sein de la SAQ? Oui, et ceux-ci pourraient voir leurs chances de travailler en tant que conseiller-en-vins se multiplier. Elles et ils seraient les nouveaux ambassadeurs du vin au Québec. Notre monopole doit ajouter ceci (aux règles déjà existantes mises en place par le syndicat) : Chaque employé qui décide de parfaire ces connaissances, que ce soit par l'obtention d'un diplôme ou par le biais des formations offertes par la SAQ, pourrait devenir conseiller au sein de la SAQ. Ceux-ci devraient élargir leurs connaissances et faire en sorte que celles-ci restent à jour. Les diplômes déjà obtenus seraient aussi reconnus lors de l'embauche.

Ce ne sont pas les sujets qui manquent quand vous proposez plus de 8000 vins, que ceux-ci proviennent de plusieurs régions, sont donc élaborés de façon différente de place en place, ont des climats et terroirs différents, des couleurs différentes, des appellations différentes, des vins de pays, en culture bio ou biodynamique et je passe quelques milliers d'autres sujets qui feraient l'effet d'une bible du savoir auquel l'amateur (et futur conseiller-en-vins) avisé - qui veille présentement à la caisse d'une succursale près de chez-vous -  pourrait enfin étudier et par la suite retransmettre ces informations aux clients qui sont devenus des amateurs!

Ceci permettrait - entre autre - de donner la chance à un amateur de passer au stade de conseiller-en-vins plus rapidement que la manière traditionnelle offerte par la SAQ, soit l'ancienneté. Il est évident qu'une personne qui oeuvre dans le milieu du vin aura son lot de connaissance puisqu'il ou elle est - de façon journalière - exposé(e) au vin. Par conséquent, un diplôme obtenu ne ferait qu'accélérer les choses et du fait permettre de garder une bonne relève en place.. Tout le monde est gagnant!


Par la suite, d'autres succursales pourraient voir le jour et ainsi aller chercher une sélection de vins qui plairaient aux consommateurs avertis et à ceux qui veulent en savoir davantage. Ces succursales seraient gérées par des amateurs et auraient sur place des employés avertis et connaisseurs. Du long terme taillé sur mesure!

À quand le début de cette nouvelle ère?

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