lundi 3 novembre 2014

Le prix de la victoire

Avoir de la haine envers la SAQ est presque aussi tendance que de ne pas aimer Noël.

Je suis abonné à plusieurs sites qui me donnent les faits saillants de l'actualité dans le monde du vin. C'est souvent très intéressant mais c'est parfois à se cogner la tête dans le mur le plus près. Un bel exemple? Le coût du vin par rapport au reste de la planète ou encore, à proximité, à Toronto.

Je me suis demandé si ça valait vraiment la peine que je mette mon grain de sel (ou grain de sable dans l'engrenage) en écrivant un autre billet sur les prix du vin par rapport à un autre endroit qui diffère en plusieurs points à notre situation au Québec. Disons qu'entre Toronto et Montréal, vous pouvez trouver une mirobolante somme d'articles qui vous diront ceci : C'est plus cher de vivre à Toronto... ou c'est plus cher de vivre à Montréal (tout dépendant des points touchés par l'économiste en question)... Bref, on n'est pas sortis du bois si nous nous comparons à Paris ou toute autre ville de ce monde!

Toutefois, si vous comparez les prix du vin en question, il serait de mise de prendre quelques secondes sur la qualité du vin en question. J'ai déjà fait quelques liens, lors de précédents billets, sur ce qui faisait qu'un vin soit moins cher qu'un autre et pourquoi. Les grandes lignes sont celles-ci : La grandeur du vignoble, si la maison achète le raisin ou en fait la culture (ou les deux comme en Champagne par exemple), si la vendange est mécanisée ou faite à la main, quelles sont les installations, etc... Bref, moins le vin coûte cher à produire, moins il devrait coûter cher au consommateur. Ne soyons pas dupes sur le facteur qualité tout de même! Un vin produit entièrement à l'aide de machines à moins de chance d'avoir un caractère distinct. Et un vin produit pour le simple but de plaire à ses actionnaires, donneront de sérieux maux de tête au consommateur en question!

Mon point est le suivant : nous attarder sur le prix des vins sans tenir compte de la qualité est la plus grave des erreurs. C'est encore pire que du nivellement vers le bas, c'est notre santé qui en dépend! J'ai fait quelques recherches de comparaisons de prix entre la LCBO et la SAQ mais je laisse l'exercice à Monsieur Marc André Gagnon qui monte fièrement ce cheval de bataille alimenté par sa page Vin Québec (http://vinquebec.com/). Vous serez en mesure de voir les prix sur différents tableaux tout aussi explicites les uns des autres. Il serait aussi indécent de parler des prix sans parler de ce que nous payons vraiment : les taxes. Celles là même qui retournent dans notre économie et aussi qui servent à prévenir contre l'abus d'alcool (les français nous envient à plusieurs points sur ce pan de notre société).

Le choix lui, il est bon? Voici quelques chiffres pour le nombre de bouteilles entre la SAQ et la LCBO : Vins rouges = 6405 (SAQ) et 4316 (LCBO), Vins blancs = 2280 (SAQ) et 2141 (LCBO), Vins rosés = 146 (SAQ) et 159 (LCBO) et finalement, champagnes et mousseux = 475 (SAQ) et 379 (LCBO). Vous faites vos propres conclusions sur ces chiffres pris en note en ce lundi 3 novembre 2014.

Pour moi, il est impensable faire fi de tous les aspects reliés au prix en me concentrant que sur celui-ci. Certes, il se peut que nous payons plus cher qu'ailleurs mais il serait injuste d'oublier que cet argent nous revient en partie. Les succursales de la SAQ offrent tout de même un excellent service. Le site internet est bien fait et propose même un service de livraison très abordable. Plusieurs événements pour faire briller la qualité du vin sont disponibles, des cours, de la lecture et plusieurs autres informations pour le moins pertinentes... En faisant l'addition de tous ces facteurs, je crois sincèrement que le prix en vaut la peine.

Bonnes découvertes!

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