mercredi 4 février 2015

La Géorgie, en avant tout!

Du vin, de la compagnie et de la musique... non d'une Pippa!

Le vin existe depuis de nombreux millénaires. Il serait apparu - certainement - par erreur. Les hommes avaient découvert le raisin et aimaient bien cette baie savoureuse. Il décidèrent donc d'entreposer quelques grappes pour consommation future. Voilà qu'un bon jour, quelques raisins percèrent, d'autres les imitèrent et au fond de ce récipient, le jus commença à fermenter pour enfin produire du... vin!

Les anciens adoptèrent certainement cette nouvelle boisson "réjouissante" et essayèrent, avec succès, de la reproduire. Ainsi naquit la viticulture ancienne. La science fit ensuite des percées qui amenèrent au vin que nous connaissons aujourd'hui. Il arrivent de partout et les plus anciens - qui se retrouvent encore de nos jours - sont certainement originaires de la Géorgie. Combien de vins géorgiens sont disponible en succursale de la SAQ? Deux! Et ils sont comment ces vins? Et bien ma foi, pas mal du tout. J'aimerai bien toutefois que plusieurs autres trouvent place en succursale, la région le mérite bien.

Récemment, je lisais un article très bien ficelé et complet sur la région par l'équipe de la revue Le Rouge Et Le Blanc. Cette région est pourtant très peu citée ailleurs et l'on se demande pourquoi. L'une des raisons la plus valable est la suivante : La Géorgie était la principale distributrice de vins pour la Russie et cette dernière exigeait beaucoup de vin et surtout plus de quantité que de qualité. La région retrouve son indépendance en 1991 et plusieurs vignerons feront des pieds et des mains afin de prouver qu'ils sont capables de produire du bon. Certes, beaucoup de travail mais déjà, l'exportation gagne en importance d'année en année vu la qualité qui gagne aussi du terrain.

Deux question me viennent en tête : Pourquoi n'en parle-t-on encore si peu et que diable fait la SAQ pour proposer si peu de choix? On en parle peu puisque la région est connue depuis peu - même si elle est très certainement le berceau de la viticulture - et que la SAQ préfère prendre sous son aile les grands producteurs, ceux qui peuvent fournir tout au long de l'année les multiples succursales du Québec. Remarquez bien que je serai fort étonné que la Géorgie ne devienne pas la nouvelle coqueluche des amateurs de vin sous peu. Il ne suffit que de quelques agences qui prennent le pas (si vous en connaissez, faites moi signe) et à la demande, la SAQ voudra bien proposer de plus en plus de vins en tablettes... Notre monopole aime bien vendre et il ne passera pas à côté du fait de faire plus de ventes, croyez moi!

Et alors mesdames et messieurs les conseillers, qu'attendez vous pour propulser ces "nouveaux" vins sur la sellette? Des cépages indigènes, une façon de faire axée sur la tradition, des vins élevés en amphores et tout ça qui repose sur l'origine même du vin... Si ça vous intéresse pas, je me demande bien qui ça devrait?

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