mercredi 24 juin 2015

Le luxe, le vin.

Le buveur et l'amateur se rencontrent.

Nul n'est mieux que l'autre, et je ne veux surtout pas faire le portrait de chacun de ces deux types.. vous voyez aussi bien le topo que moi.

Le vin est un produit de luxe. Depuis des millénaires, en passant par l'époque des rois et en descendant la hiérarchie, le vin a toujours été un produit hors norme. Les paysans, qui à cette époque en buvaient en grande quantité, n'avaient pas le choix puisque souvent l'eau était impropre à la consommation. Alors, l'on coupait l'eau avec le vin - ou vice versa - afin de pouvoir tout simplement vivre plus longtemps! Les rois se gardaient la meilleure partie du gâteau, glaçage inclus. 

Ceux qui ont fait en sorte que le vin est devenu en grande partie ce qu'il est aujourd'hui, sont souvent les personnes qui avaient le temps d'y consacrer toute leur attention et les petits soins que demandent la vigne : Les religieux. Ces derniers, payés en grande partie par les rois, avaient à profit de faire mieux que tout le monde et de ce qui avait déjà été fait!

Plus tard, les vins commençaient à être commercialisés à plus grande échelle. Un marché très rentable dès que le transport pu se faire d'un océan à l'autre. Plusieurs commerçants remplissaient à qui mieux-mieux les cargaisons de barriques et d'amphores. Encore là, les meilleurs vins étaient destinés à la haute bourgeoisie et à ceux qui avaient les moyens de se les offrir. 

Puis, le "bon vin" devint enfin accessible au commun des mortels. À un point tel que l'alcoolisme devint un réel fléau. La qualité de ces vins était bien inférieure à ce qui devait satisfaire les connaisseurs de ce monde. Toute cette période a eu du bon : Les premières publicités pour contrer les effets néfastes de l'alcool et le début d'une nouvelle ère de qualité des vins et du passage au produit non-plus nécessaire à la vie mais bien au produit de luxe. En un mot comme en mille, le vin gagne en notoriété/qualité et son statut diffère de tout autre liquide connu à ce jour.

Finalement, mondialisation chemin faisant, la qualité demeure très variable puisque le portrait type du consommateur est multiple. Le prix toutefois est très peu important puisque c'est un produit de luxe! Alors, que devraient faire les deux types (le buveur et l'amateur)? Le premier devrait mieux s'informer. Le prix réel de la production d'une bouteille. Le deuxième se souvenir que le prix des grands crus de Bordeaux ont toujours étés en fonction du marché. C'est vrai, le prix est toujours relatif à la quantité disponible versus la demande.... Alors voilà qui devrait clore le sujet du prix de la bouteille!

Cela dit, que la bouteille coûte 12$ ou 100$, c'est toujours un luxe peu importe votre budget. Votre seule arme de défense en fonction du prix : la connaissance. Payez-vous plutôt le luxe de vous informer, d'en apprendre plus sur votre vin préféré, pourquoi tel ou tel marché propose des prix si élevés (qui sait, vous découvrirez peut être des perles sur les mêmes marchés à moindre prix?) et tout ce que vous pouvez découvrir sur le vin.

Non seulement vous apprécierez encore plus le vin, mais vous saurez à quel point vous avez de la chance de côtoyer un produit de luxe d'aussi près.

Bonne fête du Québec!

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