lundi 15 juin 2015

vin bio/retour sur 6000 ans.

Quand les vins seront tous conçus à partir d'une agriculture biologique, natures et sans l'aide de produits chimiques, que restera-t-il à faire afin d'améliorer la qualité du vin?

Quand une politicienne tel que Ségolène Royal annonce que tous les vins devraient être bio, certains vignerons réticents aux changements doivent frémir et pester envers les années futures. Les grandes compagnies - celles que vous détestez - devront aussi trouver d'autres moyens de faire des profits si ils ne peuvent plus vendre d'insecticides et autres produits chimiques présentement employés par la plupart des vignerons de ce monde. Cette industrie voit ses ventes diminuer comme neige au soleil depuis quelques années déjà et ça devrait aller en pente descendante comme il se doit... magnifique!

Même si ce retour à la terre demande l'attention de l'homme et son savoir-faire, il se peut fort bien que la technologie lui prête main-forte. L'étude des sols et de l'environnement, directement relié à la culture de un ou plusieurs cépages, seront un ajout à la qualité finale du vin. Que ce soit à l'aide de satellites qui feront une lecture précise des terroirs environnants ou encore vers d'autres technologies de pointe axées vers des endroits plus précis, la technologie fera en sorte que la vigne et le cépage seront mieux adaptés à la culture dans un endroit bien distinct. Ces connaissances feront bientôt le tour de la planète vin. Déjà, bien des viticulteurs profitent de ces quelques percées technologiques qui deviendront encore plus accessibles au cours des prochaines année. Et si le riesling donne des meilleurs résultats que le chardonnay en Bourgogne ou encore bien d'autres cépages - peu importe la région - qui gagneraient à être cultivés aux endroits interdits par les appellations? Serait-ce le début d'une nouvelle valorisation des Vins de France (communément appelés vins de table)?

Ensuite, la technique se poursuivrait au chai. L'élevage à l'aide de levures naturelles demande encore plus de savoir. Elle est trop risquée pour le vigneron qui est habitué à un résultat précis mais elle gagnera à être encore plus étudiée afin qu'elle soit mieux comprise... Alors, le milieu dans lequel le raisin/cépage passe de jus de raisin à jus de raison (ou vin pour les puristes) sera analysé et certainement mieux compris. Ce que toutes ces études favoriseront? Encore une fois, une meilleure compréhension et l'élévation de la qualité sur le produit final.

Il existe déjà plusieurs guides qui donnent la marche à suivre au futur viticulteur. Des écoles, partout à travers le monde, sont déjà bien établies et bien d'autres verront le jour dans le futur. Aucune de ces écoles ou lignes de conduite ne sont pour autant des monopoles de pensée! Le vigneron ira toujours chercher ce qui lui plaît et qui colle à sa façon de faire/ses croyances et ses valeurs.

Alors, dès que tout le vin du monde sera bio, est-ce qu'un retour à la case départ sera possible?

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