jeudi 27 février 2014

Identité viticole québécoise demandée.

La médaille des mauvaises nouvelles comporte aussi un bon côté... Et le réchauffement planétaire, on en fait quoi?

Pendant que les catastrophes naturelles frappent plusieurs vignobles en Australie et ailleurs, que le réchauffement repoussent les vignobles en haut des montagnes (pour aller chercher de la fraîcheur) et que les vignobles situés plus au sud doivent vendanger plus tôt pour ne pas excéder en alcool... d'autres vignoble voient leurs chance de faire de meilleurs vins augmenter rapidement.

C'est d'ailleurs le cas en Angleterre ou les vignobles continuent de pousser et plus près d'ici : le Québec.

Les vignobles canadiens et québécois profitent bien de ce changement climatique. C'est une particularité mais nous sommes tout de même dans les limites des parallèles ou le vin est encore concevable. Les hivers sont encore rigoureux, ce qui profitera au vin de glace pour les années à venir. Mais qu'arriverait il si nous pouvions faire pousser de plus en plus de cépages issus de la vigne vitis vinifera, qui a mis au monde ces grands vins du monde? Serions nous aptes à exporter plus de vins hors frontières?

Il nous faudrait encore nous pencher sur l'identité de ce que nous pourrions proposer sur le marché... Ha! encore une question d'identité! Après tout, les grandes régions productrices de ce monde, possèdent, pour la plupart, une identité bien à elles. Serait il préférable de poursuivre avec les cépages auxquels nous sommes habitués? Ou serait il mieux de suivre ce que le marché demande?

J'y vais ici d'un avis purement personnel : J'aimerai beaucoup que nous puissions avoir une identité bien à nous et poursuivre avec les cépages autochtones que nous possédons. Pourquoi?  

1- Parce que nous ne produisons pas assez de vins secs pour attaquer un marché qui ne fait que vouloir des prix à la baisse.
2- Notre identité est à travailler et c'est en continuant d'expérimenter avec nos cépages que nous trouverons l'image qui colle à notre terroir et notre climat.

À la suite de toutes ces expérimentations et dès que la limite de celles-ci aura été tracée, nous serons en mesure d'avoir une vision précise. Et c'est justement cet élément clé qui fera en sorte que nous pourrons être fiers - dans un futur assez près -  du travail accompli.

Bonne dégustation de vins québécois!

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