lundi 5 mai 2014

la flamme du vin.

Mais qui s'intéresse vraiment au vin?

Je me pose, une fois de temps en temps, cette question qui demeure presque sans réponse : "qu'est ce qui fait qu'une personne s'intéresse au vin ou pas?"

Est ce par manque de vouloir, de connaissance, que ce soit un sujet trop élitiste, que ça fait partie d'un repas un point c'est tout? Toutes ces réponses et un peu plus j'en suis certain. En fait, il est fort probable que lorsque l'on ne trouve pas de valeur à savoir ce qui se trouve dans son assiette, il y a de fortes chances qu'on ne s'attarde pas à ce qui se trouve dans son verre... Et pourtant!

Le vin est la seule boisson qui puisse offrir une telle variété avec un seul fruit : le raisin. Pourquoi donc une telle variété, tiens? Il existe tout près de 10 000 cépages (par exemple, le cabernet sauvignon possède à lui seul tout près de 250 clones) qui donne au vin toute cette panoplie de goût. Comme vous le savez, l'endroit ou il pousse jusqu'à maturité et la façon dont celui-ci sera traité va aussi donner au vin son caractère unique (l'admiration que j'ai pour ces dégustateurs qui peuvent trouver l'origine et le nom du vin à l'aveugle, ne fait que prendre de plus grandes proportions!). 

La question demeure entière mais je suis persuadé que la donne changera au cours des prochaines années au Québec. Les chiffres de ventes à la baisse sont un des nombreux facteurs qui porte à croire que les habitudes changent au niveau de la consommation. Tout comme en  France, les gens boivent moins et mieux. Ce qui est un très bon signe - n'en déplaise à la SAQ - de ce qui se trame du côté des nouveaux amateurs. Il faut aussi que notre monopole change ses habitudes dont : la façon de vendre et de proposer le vin. 

Si les oeufs "coup de coeur" se retrouvent tous dans le même panier et que les mêmes vins sont toujours achetés de la part des consommateurs, pourquoi diantre ne propose-t-elle pas une nouvelle approche? Presque tout les ans, les mêmes vins se retrouvent parmi les meilleurs vendeurs en sol québécois. Les amateurs (et encore pire, les connaisseurs) se pincent devant le nombre incroyable de ses vins - qui pourtant dispendieux - sortent des succursales à la vitesse de la lumière. Coup de marketing audacieux? Certes! Alors pourquoi ne pas placer quelques vins différents au côté de ceux-ci et les afficher comme un alternative honnête à ces "choux-choux"?

Les vins situés près des caisses sont placés pour les ventes impulsives - et ça fonctionne -  peu importe ce qui se trouve dans la bouteille. Serait il avantageux de placer sur ces tablettes les coups de coeur des dégustateurs de la succursale? Imaginez que le client y trouve son compte et que sa vision change en même temps que ses goûts?

L'espace cellier est un bon pas dans cette direction et il faut penser plus qualité que vente... Faire en sorte de changer la vision du consommateur.

Après tout, il ne suffit que d'un artifice pour que la flamme passionnelle du vin puisse prendre toute son ampleur.

Bonnes découvertes!

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